Geoffrey Crété - Rédaction
05/02/2019 à 17:37

@Number6

Eli Roth parle d'une ère des remakes-reboots-suites, et dit que les producteurs veulent du super-héros ou du petit film d'horreur facile.
Il ne dit pas vraiment qu'il n'y a que ça dans l'absolu. Il explique surtout que ces films sont devenus majeurs en terme de business, et que donc, le système en veut plus. Ce qui freine les projets plus originaux à Hollywood.

Number6
05/02/2019 à 17:26

Je ne comprends pas Roth. Les films de super héros et Blumhouse style ne sont pas une majorité de ce qui est projeté au cinéma. On a l'impression que c'est le cas, tout simplement parce que ces films ont un public important, en terme de box office. Mais ça n'empêche pas les petits projets, des projets indépendants ou des projets originaux d'exister.
Le constat est cependant de se dire que déjà le projet qu'il porte doit être bon. Si le public ne suit pas, c'est qu'il préfère des films comme ceux qu'il mentionne. Disney l'a bien compris, Blumhouse aussi, mais ça avant tout au public de savoir dire stop. Il tire sur le mauvais cerf.

djoik
05/02/2019 à 17:19

Mais TELLEMENT d'accord avec lui ! Je ne vais plus au cinéma comme j'allais avant plus souvent tellement je suis allergique aux films marvel et films "d'horreurs" médiocres. Vivement que les spectateurs se lassent et refusent enfin toute cette médiocrité que nous donnent les studios. En même temps ça marche donc ils continuent. C'est nous qui avons le pouvoir de changer ça mais encore faut il le vouloir ....
Je regrette la période 1980-2000 ou on avait vraiment de tout et de bonnes surprises et prises de risques.

Cooper
05/02/2019 à 16:50

Green infernal aussi est un remake ( cannibal holocaust )

CooperPeaks
05/02/2019 à 16:41

Effectivement, c'est vraiment l'hôpital qui se fout de la gueule de la charité. Eli Roth est probablement l'un des réalisateurs américains les plus surestimés (sérieux, je comprend vraiment pas l'hommage fait par le festival de Gerardmer) et ne doit, je pense, son statut qu'au fait d'être pote avec Tarantino.
Mais là, sa déclaration m'agace au plus haut point. Parce que entendre Roth parler d'originalité, excusez-moi mais ça me fait doucement rire. Tout au long de sa carrière, le mec n'a juste fait que de s'illustrer dans des sous-genre du cinéma d'horreur ou d'exploitation, sans jamais y apporter une seule once d'ORIGINALITE : Hostel est un torture porn basique, Green Inferno un film de cannibale basique, Knock Knock un sous-Funny Game sans aucune volonté de porter une véritable réflexion sur sa prémisse (le rapport homme-femme, tout ça tout ça), et apparemment, La prophétie de l'horloge pompe quand même allègrement dans les films de Burton. Et bien sûr, on ne va pas revenir sur le fait que lui-même a fait un putain de remake merdique de Un justicier dans la ville.
Si le cinéma américain traverse une mauvaise passe comme le dit Roth dans son interview, alors lui-même en constitue clairement une des causes majeures de cet appauvrissement.

JayT
05/02/2019 à 16:17

Si le bonhomme n’a pas tort sur le principe, expliquez moi pourquoi il crache sur les remakes lui qui vient d’en faire un tout pourri avec Deathwish !
L’hopital qui se fout de la charité !

qc
05/02/2019 à 16:17

Film d`horreur se passant a la tanksgivings,sa doit etre sa.