Mister M
29/12/2023 à 22:39

@altair Pas la peine de m'insulter parce que tu as tort. L'argent public c'est les ressources gérées pas la sphère public qui vient en majorité des recettes de TVA/CSG/Cotisations sociales (des taxes et non seulement des impôts progressifs comme l'impôt sur le revenu). Donc oui, quand tu payes une taxe sur un billet de ciné, ça devient de l'argent public. L'Etat peut bien s'amuser à dédier certaines taxes à des dépenses comme dans ce cas, ça reste SA décision donc c'est bien de l'argent public. Quand supprime la redevance, elle a pas continué à exister parce que des gens voulaient continuer à la payer. Le CNC est un organisme public.

Vous pouvez défendre ce système ok, mais juste venez pas dire que c'est pas de l'argent public sous prétexte de la différence taxe/impôt progressif. Personne n'a jamais contesté que les médias publics étaient financés par des fonds publics quand ils étaient sous redevance. Donc oui, on paye nos billets de cinéma 10% plus cher pour financer la production domestique. Ok. Mais on peut s'interroger sur la meilleure utilisation de ces ressources ou si l'offre disponible a besoin d'autant de pognon vu la demande en face. On parle quand même de +800 millions d'euros de budget du CNC.

Marc en RAGE
29/12/2023 à 16:45

Le pire du pire GUILLAUME CANET pour son Astérix et Obélix : L'Empire du Milieu va faire sa pleureuse dans les médias " SVP venait voir mon film "
Ce film tout ces millions pour payer la paye des acteurs ces soit disant comédiens populaire. QUEL HONTE.
Je n'ai pas entendu Martin Bourboulon dire venait voir Les Trois Mousquetaires sinon on pourra plus faire de film aussi coûteux. Les subventions pour le Cinéma Français si il permet de financer un projet pour le grand Ecran et de qualité je pense personne n'a rien contre . Mais vu les Navets qui sortent chaque mois les producteurs doivent également se dire produire un film pour le plus grand nombre de spectateurs et une histoire pour le grand Ecran.

Altaïr Demantia
29/12/2023 à 13:23

@Rico

> Le cas Arielle Domsbales est quand même assez symptomatique de la gogolerie à l’œuvre dans les différents circuit de financement public des œuvres.

...
Cette phrase contient une contre-vérité, sauras-tu la retrouver ?
Je te donne un indice, ça commence par "fin..." et ça fini par "...blic"


> Déjà Arielle Dombasles ne fait pas vendre,
...
Arielle Dombasle que tu l'aimes ou pas est aussi une comédienne. Qu'elle fasse vendre n'est pas le sujet.

> elle est au mieux une sympathique invité de plateau télé. Donc à quel moment les gens du CNC ou des régions se disent que c’est une bonne idée d’investir de l’argent dans une futur merde qui ne sera même pas plébiscité en vidéo et en rediff télé.

...
Il y a un comité au CNC dont le travail est de décider quels films seront financés chaque années. Ça se fait sur l'étude du scénario pas sur la rentabilité supposée de l'oeuvre à financer. Ce sont les producteurs privés qui décident s'ils investissent ou pas dans un film selon des critère de rentabilité.

Quant aux régions, la rentabilité d'un film n'est pas leur sujet, leur sujet c'est de créer des emplois et de l'activité lors de la venue d'un tournage ainsi que l'attractivité que cela représente sur le plan économique et touristique - demande à la ville de Paris ce qu'elle en retire tous les ans. Car l'activité ce sont des taxes que la région prélève et qui entre dans ses caisses.

> Surtout connaissant les échecs plus que retentissant au box office de ses précédent films. Je n’ai rien contre elles mais cette dame vit des aides de l’état à des niveaux stratosphériques au vu de sa contribution.
...
Si tu as une source qui permet d'étayer tes propos sur le fait que Dombasle vit des aides de l'État, ça m'intéresse. Accessoirement tu devrais aussi verser ces sources à Mediapart et à Blast, ils font régulièrement des sujets pour dénoncer les actions de BHL.

Altaïr Demantia
29/12/2023 à 13:11

@Mister M
Tu n'étais pas là le jour de la distribution de cerveaux ?
Va voir ce qu'est la définition du terme "argent public" et va aussi voir la définition de ce qu'est une taxe, tu te rendras compte qu'une taxe peut être privée et que l'argent public n'est pas l'argent que l'on prend au public mais celui que l'on prend au contribuable, un contribuable étant une personne qui paie l'impôt sur le revenu.

Sinon tu peux aussi aller marcher sur l'autoroute plutôt que venir écrire la première débilité qui te passe par la tête sur EL.

...
Sinon pour les curieux qui veulent savoir des choses et édifier leur culture personnelle, il y a un article là:
https://www.radiofrance.fr/franceinter/le-cinema-francais-est-il-biberonne-aux-aides-publiques-comme-le-disent-les-critiques-de-justine-triet-1252544

Et le site www.cnc.fr avec plein de pdf bourrés de chiffres sur ce que représente la production audiovisuelle en France. Le CNC soutien aussi le jeu vidéo, l'écriture des scenarios, les effets spéciaux, l'image animée, certains vidéastes qui publient sur Youtube, comme Nexus VI entre autres.

Sans le CNC il n'y aurait plus d'industrie du cinéma en France depuis longtemps, comme dans la plupart des pays. La France importe une grosse partie de sa production dans les pays francophones, par exemple. Et certaines productions sont doublées pour pénétrer le marché anglo-américain, marchés sur lesquels personne ne fait l'effort de doubler un film étranger alors qu'en France on double tous les films étrangers qui y sont distribués. Ce qui permet à pas mal de comédiens et ingésons de vivre.

C'est une industrie au même titre que fabriquer des bagnole, des avions, des trains ou des machines outils. C'est un signe d'un niveau de maîtrise technique car ça demande des compétences techniques poussées, des réseaux de distribution nationaux et internationaux, des financements importants sur l'ensemble de la chaîne, des investissements privés et publics pour les infrastructures, des sociétés de collectes des droits d'auteurs, des interfaces avec les pouvoirs publics parce que le cinéma est assujeti à toutes sortes de normes légales et techniques.

L'industrie du cinéma ce n'est pas juste trois clampins qui captent des images avec une caméra et qui projette le résultat sur un écran.

On a des écoles de cinéma publiques réputées en France, qui forment des techniciens reconnus.

Brdel, comment est-ce qu'on peut aller au cinéma et ne pas s'intéresser à ce qu'est le cinéma en France. Comment on peut résumer la vitalité de la production française à trois comédies mal foutues et passer son temps a regarder des tonnes d'américonneries toutes plus nazes les unes que les autres. C'est comme si un teubêt venait chier sur la gastronomie française en faisant la promotion de la malbouffe.

Put1n....

Morcar
29/12/2023 à 11:07

@Chris11, je n'ai pas encore vu Marinette, mais je compte bien le faire. Ma fille a été le voir avec l'école et a bien aimé, alors qu'elle n'aime pas le foot, en effet. Mon fils étant amateur de foot, je le convaincrai facilement de le voir avec moi ;)
Concernant "Bonne conduite", sans être non plus un monument de cinéma, au milieu de toutes les comédies françaises qui sortent ces dernières années, il reste pour moi une des meilleures avec "Barbaque" et autres étrangetés du genre.

@Altaïr Demantia, forcément les gens dont tu parles sont les mêmes qui cherchent à tout prix à démolir le service public audiovisuel également. Eux voudraient un financement totalement privé de tous les médias, car ça permettrait toujours au même d'avoir la main mise sur tous ceux-ci comme ils l'ont fait avec les chaines de télévision, les radios et les journaux privés qui aujourd'hui appartiennent à quelques grandes fortunes françaises. Si le cinéma pouvait aussi leur appartenir, ça leur irait parfaitement.

@Mister M, si tu ne vas jamais au cinéma, sachant que tu ne payes plus de redevance TV, sois tranquille tu ne participes pas au financement du cinéma au travers du CNC. C'est de l'auto-financement rien à voir avec par exemple les écoles qui sont financées par les impôts payés par tous.

La purge
29/12/2023 à 11:02

Je ne comprends pas que l'on donne de l'argent à Pierre-François Martin-Laval vu la nullité de ses films.

Rico
29/12/2023 à 10:50

Le cas Arielle Domsbales est quand même assez symptomatique de la gogolerie à l’œuvre dans les différents circuit de financement public des œuvres. Déjà Arielle Dombasles ne fait pas vendre, elle est au mieux une sympathique invité de plateau télé. Donc à quel moment les gens du CNC ou des régions se disent que c’est une bonne idée d’investir de l’argent dans une futur merde qui ne sera même pas plébiscité en vidéo et en rediff télé. Surtout connaissant les échecs plus que retentissant au box office de ses précédent films. Je n’ai rien contre elles mais cette dame vit des aides de l’état à des niveaux stratosphériques au vu de sa contribution.

fedor
29/12/2023 à 08:00

@Mister M

Ah, merci j'allais mettre le même commentaire.

La Classe Américaine
29/12/2023 à 07:10

Cela donne un petit aperçu de la manière dont on brule une petite partie de l'argent du contribuable et ce, malgré lui mais surtout pour défendre l'exception culturelle française...

Eomerkor
28/12/2023 à 21:55

A part les films avec Boon et Clavier qui ne sont pas venu jouer pour un sandwich et des cartes cadhoc , et qui sont des « comédies à la français », je ne vois pas vraiment d'échec. Même pour celui de Dombasles qui a sorti sa plus belle garde robe et garde son sourire émail diamant. Certains films sont confidentiels et ne ramèneront donc pas de recette pour amortir leur coût. Heureusement qu'il existe des sources de financement pour diversifier un peu la production. Dès qu'on rentre dans l'indé ou le film d’auteur on ne peut pas compter les sous investis et les recettes comme on le ferait pour des "Stars" bankables et des produits formatés. A titre personnel je suis bien content qu'on finance des films avec de l'argent publique en France même si ils ne me plaisent pas. Et je suis d'accord pour qu'une partie du coût de ma place de ciné puisse financer des films. Je suis un peu moins raccord sur le régime des intermittents. OK le financement du cinéma français par les mécanismes du CNC n'est pas déficitaire mais celui des intermittents est vérolé par de nombreux abus et s'ajoute au coût réel du financement du cinéma en France. Je ne suis pas raccord avec certains cachets de stars ou d’émolument de producteurs (parfois les stars elles-mêmes) « payés » par des avances sur recettes et subventions quand les techniciens/techniciennes et acteurs/actrices de second plan ne reçoivent que des miettes et que leur réelle précarité n’est adoucit que par un régime déficitaire. Il y a quand même quelque chose à revoir dans le modèle qui est assez inégalitaire.

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