lol64
29/09/2020 à 10:27

"Le réalisateur de Pearl Harbor se rêve-t-il pour autant Mussolini de pellicule ?" j'appelle ça de la comparaison chez moi, c'est la première ligne de ce torchon

Simon Riaux
29/09/2020 à 10:14

@lol64
On ne le compare justement pas (n'hésitez pas à lire l'article).

@Jgig
Le galvauder, ce serait justement le traiter un peu vite de facho non ? Soit le contraire de ce qu'on fait ici.
N'hésitez pas à lire l'article du coup.

lol64
29/09/2020 à 10:06

c'est une honte de comparer ce réalisateur à Mussolini ! C'est indigne d'un journaliste !

Birdy
29/09/2020 à 08:57

@Jgig : je suppose surtout que Bay est un cinéaste privilégié sacrément beauf, qui a depuis ses débuts cartonné en illustrant la violence graphiquement, ce qui paye souvent à Hollywood. Son style se démarque mais peu écœurer. Sa mise en scène du féminin est digne d'un ado alléché par les jolies mannequins des magazines, sauf que lui sait créer ces images superficiellement magnifiques. Alors il se fait plaisir. Parfois à nous aussi, soyons honnête. C'est la répétition qui amène l'outrance et la moquerie. Et Riaux n'a pas tort, ça en devient si obscène parfois que même les actrices ne s'en cachent plus, surtout à l'heure de la liberte de parole.
Après facho, c'est un sacré jugement, et il en décrypte le pkoi du comment, un peu maladroitement j'avoue. Car le fachisme renvoie à des notions hélas plus dangereuses pour l'homme qu'un énième film de Bay. Mais ce cinéma fait du mal également au QI du spectateur qui pourrait prendre goût à la facilité intellectuelle de ce qui l'excite. J'ai tenu 10min devant la vacuité stupide de son dernier film Netflix.
J'ai préféré débranché. Riaux compare ça au fachisme, perso je n'ai pas de nom, juste marre de ces faux films à 150M qui ne racontent rien sous prétexte de grand spectacle.

Jgig
29/09/2020 à 03:56

A galvauder honteusement le terme de facho ça pue le riaux (qui l'est sans doute plus que ceux qu'il désigne ainsi)

Birdy
29/09/2020 à 00:03

L'iconographie de Bay et Snyder peut sembler identique, elle est pourtant largement plus intéressante chez S'yder car il y a un propos. Qu'on peut ne pas aimer. Mais il existe, porte le film, ses personnages, et offre des prises à sa mise en scène pour s'adresser en sous texte au spectateur. Même sa gloire guerrière cherche à mettre en valeur, au ralenti bien souvent, la vacuité pourtant nécessaire de se battre pour ses valeurs. Car on survit dans ce que notre mort et notre combat disent de nous.
Chez Bay... On se bat pour trouver un artefact bidon, séduire une nana, sauver le monde 8x, ou juste exploser le décor parce que ça fait du bien de lâcher un troupeau de mammouth dans le magasin de porcelaine.

Snyder est bien plus un auteur que Bay, qui aurait été incapable de réaliser correctement Watchmen, mais en aurait sorti qqes scènes mémorables visuellement et techniquement.

Si vous voulez comprendre l'absence de gestion scénique de Bay, comparez 2 scènes identiques :
1. Dumbelbee sauve Labœuf d'un decepticon dans Transformers 1, poursuite à la clé. C'est clipesque, on comprend rien aux positions, ça va juste vite dans tous les sens.

2. Même enjeu dans Terminator 2 : Schwarzy doit récupérer le 1er John Connor sur sa moto avant le T1000, lancé dans une poursuite dans les canaux desséchés. Toute la scène est grandiose, met en valeur le rapport de force des 2 robots, utilise au mieux la géométrie de son décor, des véhicules, et la vitesse.
La dramaturgie elle même s'écrit par les actions de ses personnages, créant de la tension par sa mise en scène de l'enjeu (arriver le 1er au gamin pour le sauver ou le buter).

Dans le cas 1, Bay n'est qu'un réalisateur lambda qui tente de surdimensionner l'enjeu de sa scene par de l'esbroufe.
Dans le cas 2, Cameron est un maître, qui sait faire monter la tension à son maximum pour préparer les futurs affrontements du film entre le T800 et le T1000, tout en proposant l'une des meilleures poursuites jamais filmées.

Birdy
28/09/2020 à 23:46

C'est surtout l'école Jerry Bruckheimer, qui a créé un style saturé, excessif, clipesque, ou la forme tape à l'oeil masque un fond souvent creux et lourdingue.
Bay est un excellent faiseur d'images de qualité, offrant des plans/écrins impressionnants pourtant vides de sens.
La où Ridley Scott savait donner du sans au fond par sa forme, ou Spielberg sait instinctivement placer sa caméra pour transcender sa narration, ou James Cameron gère l'espace et le découpage pour mieux iconiser l'action de ses personnages, Bay... casse tout dans un maximum de vacarme, et ça peut avoir son charme.
Par contre l'humour de ses films, l'inutilité de la moitié de ses personnages, l'absence de dramaturgie cohérente, et des enjeux toujours identiques achèvent toute ambition d'élever ses films plus haut que leur postulat de base : bien rigoler à péter ses Legos en faisant du bruit.

killshotinyourface
28/09/2020 à 22:46

Bay et Snyder deux monstre du cinéma américain qui donne la colique aux imbéciles cinéphiles donneur de leçon

Matrix R
28/09/2020 à 21:35

Quoi??? Bay n'est pas un real sérieux?
Comment est-ce que vous définissez le cinéma? Y a-t-il de mal à être patriote jusqu'au bout des ongles??
Le mec est un real, un artiste qui veut grâce à ces films, ventiler la joie, et non la dépression comme certains de vos réalisateurs surcôts (Cronenberg, wes Anderson........)
Et comment ça les GI des transformers
Sont inutiles???? D'après vous, ceux d'indépendance day le sont-ils???? Le combat se passe sur terre et vous voulez juste des robots qui se défoncent le métal

Journaproutprout
28/09/2020 à 20:56

Censuré! Prouteux

Plus