Critique : Pour l'amour du jeu
Premier gros budget de Sam Raimi après les
incursions hollywoodiennes qu'était Mort ou vif et Un plan simple, Pour l'amour
du jeu est sûrement le plus éloigné
Désemparé, angoissé, mais bien décidé à triompher, Billy Chapel aborde un tournant de sa vie privée et professionnelle. Lanceur vedette des Tigres de Détroit, il a été pendant vingt ans le pilier et l'âme de cette brillante équipe de base-ball où il a connu la gloire et les honneurs réservés réservés aux plus grands sportifs. Mais après avoir donné tout son temps et toute son énergie au sport, Billy se voit transféré par les propriétaires de son équipe - échangé comme une vulgaire marchandise - sans avoir son mot à dire. A cette cuisante humiliation s'ajoute un drame personnel encore plus imprévu et plus douloureux : Jane, sa compagne qu'il aime plus que tout au monde, s'apprête à le quitter.
Premier gros budget de Sam Raimi après les
incursions hollywoodiennes qu'était Mort ou vif et Un plan simple, Pour l'amour
du jeu est sûrement le plus éloigné
On lui doit Evil Dead et Spiderman, deux des trilogies les plus adulées du cinéma américain et bien d'autres classiques. Retour sur la filmo de Sam Raimi.