Black Snake Moan : Critique
Sexe, blues et obsession.
Le blues a toujours fait partie de Lazarus. Jadis, dans sa bourgade du Tennessee, il en jouait en virtuose chaque week-end pour faire danser les couples. Dix ans ont passé, Lazarus s'est marié, s'est rangé, a abandonné la musique, s'est laissé piéger par la routine, s'est fait plaquer. Un puissant désir de revanche, un vif ressentiment à l'égard de celle qui l'a trahi, des élans de violence incontrôlés, des rêves de plus en plus sombres composent désormais son quotidien.Un matin, Lazarus découvre aux abords de sa ferme le corps à demi nu d'une fille couverte d'ecchymoses et laissée pour morte au milieu de la route. C'est Rae, que chacun connaît dans cette petite ville, et dont la plupart des hommes du coin ont profité. "Une traînée", dit d'elle sa mère, qui n'eut pas le courage de la protéger d'un père incestueux et assista indifférente à sa précoce descente aux enfers...
Sexe, blues et obsession.
Les premières critiques tombent et l'accueil semble chaleureux : Black snake moan pourrait avoir de beaux jours devant lui au box-office, et peut-être même à
Voilà un film qui sent bon la projection de minuit à Cannes en 2007. Humour, sexe, violence, un gros zest de Blaxploitation... Préparons-nous à un cocktail décapant,