Critique : Étreintes brisées
Dans son dernier long-métrage, Étreintes brisées, ce ne sont pas tant les personnages qui s'enlacent que l'ensemble des thèmes chers à son cinéma que Pedro
Dans l'obscurité, un homme écrit, vit et aime. Quatorze ans auparavant, il a eu un violent accident de voiture, dans lequel il n'a pas seulement perdu la vue mais où est morte Lena, la femme de sa vie.Cet homme a deux noms : Harry Caine, pseudonyme ludique sous lequel il signe ses travaux littéraires, ses récits et scénarios ; et Mateo Blanco, qui est son nom de baptême, sous lequel il vit et signe les films qu'il dirige. Après l'accident, Mateo Blanco devient son pseudonyme, Harry Caine. Dans la mesure où il ne peut plus diriger de films, il préfère survivre avec l'idée que Mateo Blanco est mort avec Lena, la femme qu'il aimait, dans l'accident.
Dans son dernier long-métrage, Étreintes brisées, ce ne sont pas tant les personnages qui s'enlacent que l'ensemble des thèmes chers à son cinéma que Pedro