Critique : Les Schtroumpfs 2

Sandy Gillet | 31 juillet 2013
Sandy Gillet | 31 juillet 2013

Bon alors pour répondre à Julio qui dans son papier sur le premier opus se demandait si la schtroumpfette était une vraie blonde, la réponse lui est donnée ici avec de surcroît un vrai retour sur ses origines (la création maléfique de Gargamel pour enfin se venger des schtroumfs. Pourquoi ?  No clue. Et pourtant, à la différence de Julio, je lisais les BD dans mon enfance). À se demander d'ailleurs comment il faisait tous ces petits hommes bleus avant pour se reproduire ainsi ou pour tout simplement tomber amoureux. Bon attention je ne suis pas anti mariage gay, hein ! Mais allez expliquer cela à un enfant de 7 ans qui n'a comme modèle familiale que le très has been, j'en conviens, couple mixte. Il y a bien le schtroumpf narcissique/coquet pour débuter les explications (tu vois fiston et bien ce schtroumpf il doit passer à la casserole une fois par mois au moins...). Et puis non en fait vu qu'il n'est amoureux que de lui-même avec le risque de me faire engueuler par tous ceux qui luttent contre l'image éculée du gay façon cage aux folles.

Je m'égare. J'y suis donc allé en salles pour voir cette suite et là encore à la différence de Julio, j'y étais accompagné de ma progéniture. Donc pas de soucis niveau j'y suis incognito pour EL avec soupçons de pédophilie à la clé. J'étais bien dans les clous des autres papas la tête dans le cul à 10h du mat un dimanche pour une avant-première avec tapis bleu (forcément). En même temps j'avais trouvé le premier opus pas désagréable surtout au niveau de la performance numérique des schtroumpfs en eux-mêmes dont j'avais apprécié le rendu pas dégueu. Après l'histoire... Ici on retrouve les mêmes qualités et les mêmes défauts... pour un adulte. Car la salle et mon mini moi ont bien réagi aux diverses gags et comédie de situation / transformation qui saupoudrent l'action censée dorénavant se dérouler à Paris.

Gargamel y est devenu un grand magicien se produisant à l'Opéra Garnier (Sic) dont l'obsession pour capturer des schtroumpfs en vu de devenir le maître du monde ne faillit pas d'un poil. La schtroumpfette se découvre des amis dont une « Canaille » aux cheveux de jais qui va bien l'aider dans son quotidien au village pour le ménage et autres corvées domestiques réservées aux filles. Quand il ne s'agira pas de donner un peu de son corps (sauf pour le schtroumpf narcissique donc). Mais après on peut aussi penser qu'elle soit attirée par les filles. Et on aurait alors en fait une sorte de relecture en forme d'apéro du Kechiche palmé d'or (Le Bleu est une couleur chaude - ben voyons) qui sort en octobre. Je m'égare.

Bref on attend le troisième avec impatience pour connaître enfin les véritables relations entre Gargamel et son chat Azraël mais aussi avec le grand schtroumpf tant la dichotomie amour / haine est prégnante quand ils apparaissent dans le même plan. Mais je m'égare encore.

 

Ps : Vu en 2D à la demande du Gillet en herbe !

Ps : Pourvu que personne et surtout mon fiston, ne lisent jamais ce papier...

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