Critique : Le Monde (presque) perdu

Laurent Pécha | 25 août 2009
Laurent Pécha | 25 août 2009

Avec son titre (français) référence au film de Spielberg  et son positionnement axé sur le récit d'aventures spectaculaires, Land of the lost va finir dans la pile des œuvres de Will Ferrell qui laisseront (encore) de marbre le public français.

Mais cette fois-ci, même les fans du plus grand comique vivant ne pourront pas crier à l'injustice tant le dernier opus du trublion a du mal à trouver un vrai équilibre. Pas assez fou et désopilant pour les amateurs des excentricités ferrelliennes (Anchorman rules) et pas assez familial et calibré pour attirer un public plus mainstream. Il y a un vrai courant alternatif qui plane sur le récit avec des passages totalement délirants (l'intro et la conclusion du film sont du 100% Ferrell) et des moments nettement plus embarrassants à l'image d'un comparse-singe source de gags lourdingues.

Avec son rythme et ses péripéties de serial, Le Monde (presque) perdu ne décolle ainsi jamais vraiment mais arrive toujours à retomber sur ses pattes par l'habilité de Ferrell et son acolyte Danny Mc Bride (matez la série Eastbound & down) à reprendre l'histoire à leur compte et introduire cet humour absurde qui fait mouche (hilarante séquence de l'insecte gobeur de sang).

Et puis il y a un côté réjouissant de voir qu'un film de 100 millions de dollars peut se permettre de raccourcir une séquence d'action prometteuse où un crabe géant fonce sur nos héros pour le simple plaisir d'offrir un gag con. Will style !

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