Ant-Man : maxi critique

Geoffrey Crété | 5 juin 2023 - MAJ : 06/06/2023 11:45
Geoffrey Crété | 5 juin 2023 - MAJ : 06/06/2023 11:45

La fin de la Phase 2 du Marvel Cinematic Universe coïncide avec la plus médiatisée des fausses notes de l'entreprise : le départ du très estimé Edgar Wright qui, après dix ans sur le projet de ses rêves, a quitté le navire pour différends artistiques. Ant-Man avec Paul Rudd est-il donc une nouvelle étape dans la chute de Marvel ?

RECYCLAGE

Soyons clairs : il est inutile d'espérer de la nouveauté dans Ant-Man. La magie Marvel étant en sourdine depuis quelques films, la première aventure de l'homme-fourmi recycle, sans trop y croire, l'éternelle formule de l'entreprise avec une vague menace qui plane sur l'ordre mondial, un antagoniste insipide, une romance floue, une histoire de filiation comme socle moral et l'inévitable lien avec les Avengers, Ant-Man étant invité dans Captain America : Civil War.

À bien des égards, le film de Peyton Reed, que devait diriger Edgar Wright (Shaun of the Dead) avant d'être éjecté du projet, ressemble aux Gardiens de la Galaxie : même héros hors-de-l'eau qui désamorce les situations, même véhicule en faveur de la famille non consensuelle, et même sensation de final raté, avec un troisième acte expédié bien plus vite que de raison. L'auto-dérision sera donc à nouveau le principal moteur de l'intrigue, avec un Paul Rudd qui excelle sans réelle surprise ni efforts dans le rôle principal.

Photo Paul Rudd, Evangeline Lilly, Ant-Man and the WaspPaul Rudd et Evangeline Lilly 

 

Le premier réflexe sera d'accuser Peyton Reed, réalisateur d'American Girls et La Rupture, et du bien nommé Yes Man, d'être devenu un soldat Marvel au contraire d'Edgar Wright qui aurait pu faire des merveilles s'il ne l'avait pas remplacé. Sauf que Reed affirme avoir écrit certaines des meilleures scènes (les séquences en montage imbriqué, signature de Wright, et la plongée dans le "microverse", malheureusement sous-exploitée) avec Adam McKay et Paul Rudd. 

Les obligations du studio étant dans tous les cas de plus en plus visible et problématique, Ant-Man adopte une approche légère : l'énergie n'est plus au service de la pyrotechnie, la montée en puissance ou le suspense, délaissé d'une manière assez inédite, mais se déplace allègrement vers l'humour et ce second degré Star-Lordien, devenu une ficelle parmi d'autres. Ant-Man en deviendrait presque le négatif, voire l'antidote de l'indigeste Avengers : L'Ere d'Ultron : plus court (moins de deux heures), plus cool, plus petit, plus simple, et donc plus attachant.

 

photoAnt-Man déterre Marvel 

 

MAXI-MINI

Mais la vraie ingéniosité d'Ant-Man est ailleurs, et repose sur une dynamique : celle du macro et du micro où évolue le héros grâce à sa combinaison insolite, et qui permet à l'histoire d'alterner l'image d'un tank qui détruit la façade d'un immeuble et celle d'une armée de fourmis dans les canalisations d'eau. La fameuse scène où Ant-Man affronte Yellowjacket sur la table de jeu d'une enfant illustre ainsi à la perfection la puissance toute relative de Marvel.

 

Photo Paul RuddModèle réduit

 

Ce qui, en gros plan, est une cascade sensationnelle et titanesque pour sauver une énième fois le monde, se révèle n'être qu'une vaste supercherie sitôt qu'on dézoome. Un simple pas en arrière, un léger décrochage, et ce train lancé à toute vitesse révèle sa simple nature de morceau de plastique produit en série.

Le spectacle n'est qu'une fragile fabrication, et ce super-héros surpuissant n'est qu'un vulgaire jouet qui n'est jamais plus à sa place que dans la chambre d'un enfant. Cette très belle idée, initiée par Edgar Wright, rappelle que Marvel est une usine à rêves banale et régressive, qui ne mérite vraiment ni son succès faramineux, ni le flux impressionnant de débats critiques qu'elle engendre.

 

Affiche française

Résumé

Ant-Man rappelle deux choses : que le poids de l'industrie Marvel étouffe chacun de ses films, et que les auteurs peuvent encore trouver une parade pour fissurer cette entreprise sans âme. C'est peu, mais bien assez pour ne pas crier au désastre face à un pur produit du système.

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Lecteurs

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commentaires
Loozap
05/06/2023 à 21:03

Moi j'aime totalement

Ghob_
20/02/2023 à 08:40

Après avoir vu hier le 3e épisode au ciné, j'ai bien envie de réévaluer ce premier opus. Non pas qu'en comparaison du dernier-né celui-ci soit forcément génial, mais les ambitions simples et l'humilité de l'entreprise de ce film inaugural fait vraiment du bien, au sein d'un MCU, qui déjà à l'époque commençait à tourner en rond.
Mais rien n'y fait : que ce soit l'attachant Paul Rudd dans le rôle-titre (parfait pour le perso de Scott Lang) ou bien les nombreuses scènes d'exposition/entraînement le mettant en contact de ses nouvelles alliées à pattes, il y a quelque chose de très chouette qui se dégage de ce 1e Ant-Man. De plus, même si elles ne sont malheureusement pas assez poussées, certaines scènes, à la limite du trip kaléidoscopique, donnent à voir autre chose que l'habituel show super-héroïque, parfois à la limite de l'"expérimental" (la première scène de découverte/exploration du monde de l'infiniment petit est assez sympa de ce côté-là, comme le court passage dans le royaume quantique, là encore trop bref, mais qui montre des envies différentes de ce à quoi le MCU nous avait habitué jusqu'alors).

Et oui, forcément, la scène de la bataille dans l'attaché-case sur fond de The Cure ou la "course-poursuite" ferroviaire dans le dernier acte : du vrai gros kiff, comme on en a rarement vu dans des films de SH et juste pour ça, j'ai envie de redonner quelques bons points à ce premier Ant-Man. Ah oui et le passage en montage imbriqué avec l'histoire de Michael Pena est vraiment fun et drôle ici, là où son pendant dans le 2e opus est plutôt raté. A l'époque c'était léger et raffraichissant, sans avoir l'air d'un gimmick purement fonctionnel...
Bref, moi je le kiffe vraiment ce Ant-Man et avec le recul, je le trouve bien supérieur à ses deux suites. Mais aussi franchement frustrant, quand on essaie d'imaginer ce que Wright aurait pu en faire... (le mec qui a fait Scott Pilgrim, quoi ! putain, avec les moyens de Marvel derrière lui, il aurait pu faire un truc de dingue!).

Flo
15/02/2020 à 09:58

"Ant-Man est tout petit
mais c’est notre ami.
Ant-Man n’est pas très grand
mais il est vaillant..."

Mettons vite les choses au point pour ceux pour qui une analyse se doit de surligner l’exigence artistique la plus avancée qui soit, et une distanciation cynique en cas de trop plein de légèreté sur le Genre: Oui, "Ant-Man" est bien un film formaté et standardisé jusqu’aux affiches et trailers, pas seulement dans le style super héros, Marvelien ou pas, mais aussi niveau blockbuster basique.
Traitement et présentation des personnages usuel, méchant grimaçant, rôles secondaires pas très utiles en apparence autrement que pour mieux supporter les quelques rôles principaux (Judy Greer dans son rôle de prédilection d’ex épouse lointaine – 3 fois l'année 2015), avec aussi un chouchou rigolo, ici Michael Pena, qui vaut bien un Coulson ou une Darcy fan de Miou Miou.
Ce genre de film, vous l’avez déjà vu une ou plusieurs fois si vous êtes cinéphiles, vous pourrez même vous surprendre à ricaner nerveusement devant son coté tout gentil avec ses petites fourmis (ou suivre le mouvement dans la salle de ceux qui se fiche un peu de ce qui se passe à l’écran). Pas grand chose d’extraordinaire à signaler, si vous n’êtes pas fan ou suiveur de cet univers, vous n’êtes pas obligé d’y aller ou de vous intéresser à ce qui va suivre. Au revoir (sur petit écran) et Merci !

Maintenant pour ceux qui veulent voir un chouïa plus loin, confirmons: "Ant-Man" a toujours été un « petit » film dès le début. Et ce dès même que Edgar Wright a travaillé dessus… alors qu’il était lui-même encore un « petit » cinéaste. Et n’ayant qu’à peine commencé son culte au près des professionnels avec son style lui-aussi reposant sur un formatage régulier, soit un quidam banal et médiocre dans une petite ville anglaise (ou canadienne) qui doit prendre ses responsabilités d’adulte en étant confronté à une situation extraordinaire…ment geek. Et dans un mélange de genres ciné courants (romcom ou comédie dramatique) et d’autres hyper pointus tel que zombies (pas tellement – à nouveau – en vogue il y a plus de 10 ans), buddy cop movie 80’s-90′, jeux vidéos vintages ou invasion secrète d’aliens. Un échec et une mise en abîme dramatique sur ces derniers en ont fait un grand de la réal (qu’il a énergique) pour les critiques. Qui ne sont pas obligé de tout y aimer non plus vu l’emballage particulier.
On peut donc supposer que Wright aurait continué dans cette voie pour ce film-là, en poussant les curseurs cette fois sur le genre « braquage », hyper connu.
Et celui « super héros », aujourd’hui une norme, ce qui était moins le cas avant le lancement d’Iron man et de ce qui a suivi.
En l’état, on peut aussi penser le film de Peyton Reed, réalisateur juste efficace et fan de comics, a gardé l’essentiel de l’histoire de Wright sans aller plus loin que nécessaire sous peine d’être soûlant niveau références ironiques aux héros connus (seul Sam Wilson se fait mettre en boite, ce qui est moyennement juste), pour se concentrer plus sur la logique de la cambriole. D’où un film respectant les codes connus de recrutement, préparation de plan et entrainement sans les pervertir où trop les détourner.
Pas sûr d’ailleurs que pour réussir à faire original, il faille uniquement aller dans le trash comme "Kick Ass" ou "Kingsman", allez savoir !

Quoiqu’il en soit, Marvel Studios continue à mener ses films de la même manière que leurs comics, en respectant au maximum l’identité et la personnalité de leurs Héros Rois, passant avant tout autre chose (c’est un style). En essayant au fur et à mesure du film de s’y détacher des codes communs à chacun pour aller vers une originalité plus intéressante. Dans leurs bouquins, ces codes étaient les radiations et le handicap (physique, social ou moral). Au cinéma, ce serait plus les excès de la militarisation et la rédemption.

Paul Rudd, toujours dans la logique du studio, met sa coolitude naturelle et son expérience dans la comédie pour enfin sortir des ornières de ces rôles urbains de mec pince sans rire mais trop sédentaires, dans des films passables ou au top de l’hilarité, en passant par une gravité certaine. Sans hésiter, "Ant-Man" est un passage d’échelon dans une catégorie qui va ouvrir un peu plus ses choix… comme pour le personnage. Il était temps. Il en est d’autant plus fidèle à l’image qu’on a de Scott Lang, bonne réussite pour lui donc.
- petite faute de goût, sa vf régulière, Cédric Dumond n’est pas présente. On ne sait pas si c’est pour avoir un voix plus bôgosse (!) ou par faute de temps si Damien Boisseau l’a remplacé, mais ça fait son deuxième Scott pour Marvel après Cyclope. Sans compter (dans les mêmes circonstances?) Taylor Kitsch ou Nicolas Hoult pour les -X-Men-, ressemblants assez à Marsden. Bref, ça passe à l’aise, mais ça a du mal à se renouveler -
Michael Douglas, lui aussi dans une logique de guest de prestige habituel, arrive à faire passer grâce à sa grande expérience de star et à quelques moments subtils le caractère trouble de Henry Pym (agression violente surprenante au début du film, influence sur un héritier pas très stable lui non plus). Son changement d’age passe assez bien pour diverses raisons. D’abord parce qu’il s’agit tout de même d’un héros peu populaire car faisant trop double emploi avec d’autres « Marvel » célèbres: savant travaillant avec sa compagne comme Reed Richards, scientifique schizo changeant de taille comme Bruce Banner, héros rouge et bleu dont le totem est un animal à plus de 4 pattes comme Peter Parker (l’araignée le bat avec 8), génie fortuné et cool comme Tony Stark…
Son age permet ainsi de donner plus de substance à l’univers Marvel Cinéma en montrant que d’autre super héros n’ont pas attendu le retour de Steve Rogers pour exister. Pas trop accessoire comme argument.
Mais, surtout, dans le cas de ce film il se pose dans la logique héroïque de l’héritage, du passage de m(c)asque d’un individu à un autre, ce qui est un genre d’histoire plus rare qu’on ne le croit au cinéma. Et dont la meilleure réussite ces dernières années serait plus eLe Masque de Zorroe, 17 ans avant (et avec la future MMe Douglas en plus)! Plus captivant qu’on ne le croit.
Justement, une partie de cette structure qui inclus aussi les héritiers naturels, en l’occurrence les filles surprotégées, est dans une bonne partie de "Ant-Man" via la fille de Scott et celle de Hank, Hope. Comme cette dernière est un personnage presque inédit, elle est un peu plus imprévisible que les autres notamment par ses moments de colère, mais pas au point d’y rendre Evangelyne Lilly meilleure actrice que d’habitude.
Son autre « frère spirituel » Darren Cross est dans la norme des méchants de films d’action lambda, cad qu’on est bien énervé par sa méchanceté et sa rouerie, mais des comme lui on en a déjà vu d’autres encore bien mieux. Il obéit lui aussi à une logique déjà testé de fusionner des personnages pour rendre plus puissant un vilain de comics dispo, mais pas très charismatique sitôt passé au live. S’interroger un peu sur ce que ça veut dire pour Tony Stark (lui-même son meilleur pire ennemi?), puisque c’est dans ses films qu’on y a eu le plus droit (Dynamo Pourpre + Whiplash = Vanko, Killian + Mallen – Mandarin, les vilains passés à l’Extremis…). Très proche d’ailleurs (y compris en chauvitude) d’un Obadiah Stane mais à l’envers – élève plus que mentor, son armure Yellowjacket, qui aurait pu être justement le futur diabolique de Hank, est méchamment mortelle. Mais il faut attendre la fin du film pour la voir en pleine action dans toute son agressivité.

C’est d’ailleurs quelque chose qui se révèle systématiquement depuis au moins 2013: Marvel enchaîna 2 films chaque année; un « très gros et avec des choses importantes à dire et montrer » au Printemps; et un plus léger, fun mais assez anecdotique en Eté (ou à L’Automne). Il n’y a qu’à comparer le deuxième "Thor" avec "Ant-Man". Il ne se passe pas énormément de chose de tout le film (et au milieu un héros s’y trouve lui aussi un peu « ridiculisé »), au risque de s’ennuyer si on est trop distrait alentours. Mais l’action augmente significativement dans la dernière demi-heure jusqu’à annihiler pour les deux films les barrières entre les dimensions pour un fight aussi virtuose et fracassant que délirant. Là, et seulement là, on écarquillent les yeux devant l’écran pour de pures moments de « sur-cinéma ». Mais sans autre promesse à la fin que laisser une suite faire encore mieux dans quelques années. Un peu frustrant quand même.

Au final "Ant-Man" est un divertissement aussi classique que ne l’était le premier Captain America en 2011, année où bien d’autre films peu complexes ont fleurit en bataille. Et si on regarde bien, cette année 2015 aussi en fait:
"Les Nouveaux Héros" (très très ressemblant à Ant-Man), "Kingsman" – à moitié, "Avengers AoU", "Mad Max FF" – sur le fond, pas la forme, "Á la poursuite de Demain", "Jurassic World"… C’est simple, le film de Peyton Reed a des faux airs de divertissement Amblin des 80′, bien avant qu’on décide de nous surexpliquer tout se qui se passe à l’écran (et il y en a des moments incohérents dedans, ne serait-ce que les enfilages express de costumes…).

Donc seul chose à faire si on le regarde: se vider la tête, retrouver la naïveté de son enfance et laisser le film venir à nous pour nous surprendre à quelques moments cruciaux. C’est pas énorme, mais… Puisqu’on vous a dit qu’il est « PETIT ». ????

eric
29/04/2018 à 23:42

Le pire Marvel...

Baneath88
29/04/2018 à 23:19

Je trouve qu'Ant-Man est un petit film sympathique. C'est déjà pas mal j'imagine, surtout après une production aussi chaotique.
Cela dit, difficile de ne pas être contrarié devant un film qui s'inscrit parfaitement dans une formule rodée mais monotone.
Alors qu'il aurait pu aisément prendre ses distances avec ses prédécesseurs. Au lieu de ça, on échappe pas à certains travers exaspérants : le méchant insipide (malgré le bon travail de Corey Stoll) et cette scène au QG des Avengers, tout simplement dispensable en plus d'être idiote.
Un petit film sympathique oui. Mais en lui sommeillait un grand moment de cinéma.

Geoffrey Crété - Rédaction
20/07/2015 à 11:33

@Osgiliat
Et oui. Chambre de gamine, combat sur un train en jouet, plans larges qui replacent les personnages dans une taille de figures... tout va dans ce sens, on a rien inventé.

C'est pour ça qu'on a beaucoup de mal avec le principe de "débrancher" son cerveau : on a des idées gentiment bêtes et excitantes quand on le conserve à ses côtés, même pendant les blockbusters.

Osgiliat
20/07/2015 à 11:02

Sérieux je vous aime bien les Gars mais quant je vois le film je me dis qu'il revient de loin et qu'il on réussi un tour de force déjà en l'état s'aurais pu être plus naze mais c'est un film comme on en fait plus. Ceux qui prenne le temps d'installer l'intrigue c'est cool que marvel essai à chaque fois de se réinvente le Climax en est un belle exemple quant à la comparer à une industrie à joué vous aller loin c'est ce qui vous est venu en voyant le film sérieux ?!

tonton
17/07/2015 à 17:59

Vu avant hier, et si le film n'est pas un chef d'oeuvre, il n'en est pas moins fun et rythmé avec des Sfx maîtrisés et un méchant caricatural et dément comme à la grande époque des comics

Bolderiz
15/07/2015 à 07:43

Vu hier. Petit film. J'en attendait pas grand chose, Ant man étant un héros que je connais peu et ne m'intéressant pas plus que cela... C'est joliment fait, P. Rudd est très bien (je n'y croyais pas du tout en cet acteur dans ce rôle) mais l'ensemble manque de souffle, de dimension dramatique, d'enjeux même... C'est bavard, un peu long et décousu, envahi de side-kick comiques, bref, divertissant sans plus...

Pik
14/07/2015 à 19:28

@Tchitchikov

A ce niveau de réflexion, on peut donc dire que 99% des blockbusters sont "bien" ou "très sympas". Parce que cool, fun, action, clin d'oeil, bisous, youpi. Générique de fin.
Donc aucune différence entre Iron Man 2 et Avengers ? Entre Green Lantern et Captain America ? Entre Elektra et Thor ? A ce compte tu peux bouffer du cheval déguisé en viande de boeuf et être satisfait, "parce que ça nourrit après tout"

On en est maintenant à des reproches car y'en a qui ont l'audace de pas résumer le cinéma hollywoodien à une connexion primaire entre trois neurones. Tristesse des "cinéphiles".

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