Les flops films 2018 de la rédaction

La Rédaction | 1 janvier 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 1 janvier 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

C'est l'heure des flops. Et on ne vous fera pas l'affront d'écrire une intro pour présenter le concept ou l'originalité de l'article, puisque de toute façon personne ne lit les intros.

Bonne lecture, joyeux Noël et bonne année.

 

Photo Sponsorisé par le mauvais esprit de Noël

 

ALEXANDRE JANOWIAK

1. MUTE

Après un premier film très correct Moon, un deuxième au mieux sympathique avec Source code et un troisième qui divise fortement avec Warcraft - Le commencement (l'auteur de ces lignes n'a pas vu ce dernier), Duncan Jones rate totalement le coche avec son Mute. Présenté comme un thriller futuriste à l'univers foisonnant, le long-métrage n'est finalement qu'une jolie coquille vide.

Le scénario est totalement inexistant, le personnage muet d'Alexander Skarsgård parfaitement superficiel et artificiel, sa quête des plus ennuyeuses et les personnages extrêmement fades voire génants. Ainsi, le personnage de Justin Theroux, pédophile de surcroit, est présenté comme un élément comique rendant le tout profondément embarassant. Un immense raté.

 

PhotoAmbiance néoneuse bien fade et artificielle

 

2. LE 15h17 POUR PARIS

Clint Eastwood a toujours été un acteur passionnant. Il a également toujours été un réalisateur intrigant et son dernier projet Le 15h17 pour Paris avait de quoi interpeller. Qu'allait-il faire de cet acte héroïque ? Sous quel angle allait-il le raconter ?

Au visionnage, la déception est grande. En castant les véritables "héros" de l'attaque du Thalys pour son film, le cinéaste n'arrive jamais à tirer de belles performances de comédiens. S'il met en scène avec brio la tentative d'acte terroriste dans une séquence de 15 minutes pleine de tension, le réalisateur de Gran Torino (son dernier vrai bon film en date) fait poireauter le spectateur dans un ennui inconfortable de plus d'1h avant de rentre dans le vif du sujet. Entre les dragouilles, les sorties en boite, les caractérisations ratées des trois hommes pendant leur voyage en Europe et une mise en scène très effacée, le film est une débandade.

Et ce n'est pas avec son final pompeux, apologie d'une Amérique sauveuse de l'humanité (une nouvelle fois), que Clint arrive à raccrocher les wagons. Au contraire, il déraille une dernière fois sur le chemin du mauvais goût.

 

Photo Anthony Sadler, Alek SkarlatosUn film long et fastidieux, à l'image d'un voyage en train retardé finalement

 

3. SALE TEMPS A L'HOTEL EL ROYALE

Après son Cabane dans les bois aux sous-textes intéressants et cyniques, et doté d'une jolie mise en scène, Drew Goddard était attendu au tournant avec ce mystérieux huis-clos au casting cinq étoiles et faux airs des Huit Salopards de Tarantino. Avec sa parfaite ouverture en plan fixe et sa première demi-heure, le long-métrage tient d'ailleurs toutes ses promesses en instaurant une ambiance ténébreuse, en jouant habilement des cadres et en dirigeant ses acteurs à la perfection (Jon Hamm parfait).

Au fil des minutes malheureusement, la supercherie se dévoile au grand jour. L'ensemble du scénario n'est qu'un grand artifice, véritable coquille vide dénuée d'intérêt. Le cinéaste essaye tant bien que mal de développer un propos sur l'Amérique actuelle et de la critiquer, mais il n'y arrive jamais. A défaut d'être bien mis en scène, le film devient interminable et d'une vanité absolue

 

 

photo, Chris HemsworthJe suis beau gosse mais le film est raté

  

CAMILLE VIGNES

1. LES ANIMAUX FANTASTIQUES : LES CRIMES DE GRINDELWALD

Là où Les Animaux fantastiques avait un scénario simpliste mais bien ficelé, Les Animaux fantastiques : Les Crimes de Grindelwald est étouffant d'intrigues et de rebondissements inutiles. Il y en a tellement et sans aucune explication, qu'à la fin on a juste l'impression d'avoir regardé une bande-annonce de plus de 2 heures. Bref, on perd son temps. Pour rattraper sa faiblesse d'écriture, le film use et abuse des images de synthèse, ce qui rend le visionnage plus que fatiguant. Sans oublier les personnages qui viennent expliquer le scénario à la manière d'une mauvaise sitcom. 

Bref, c'est un très mauvais fan service où l'on sent beaucoup trop que David Yates ne sait pas où l'histoire va. Peut-être qu'il n'est pas le plus mauvais film de l'année, mais la plus grosse déception, même si l'auteur de ces lignes n'avait aucune attente à son égard ! 

 

photo, Callum Turner, Eddie Redmayne

 

2. LA NONNE

NON ! Voilà l'une des premières choses qu'on se dit à la sortie de ce film. À part le monastère et les chants grégoriens, il n'y a pas grand-chose à garder de ce film. Merci Corin Hardy, mais non merci.

Les personnages auraient mieux été écrits si un enfant s'était chargé du scénario. Vous allez dire que personne ne se rend compte que la "mère supérieure" est un démon, alors que, dès ses premières paroles, elle a la voix du démon ? Sans parler de soeur Irène qui entend depuis sa chambre la clochette accrochée au Père Burke, enterré à l'autre bout de la propriété, ni de Frenchie (censé faire le lien avec Conjuring : les dossiers Warren), le canadien venu chercher de l'or en Europe de l'Est... 

On passera sur le final... 

 

photo, Demian Bichir

 

3. RED SPARROW 

Un film de Francis Lawrence, avec Jennifer Lawrence qui s'oublie aussi vite qu'il se regarde. Malgré de beaux décors et des costumes crédibles, ce thriller n'arrive pas à se détacher de la masse des films du genre.

Quoi de pire pour un film que de tomber dans l'oubli ? Que d'être "mouais..." ? Une intrigue qu'on comprend trop vite, un dénouement qui n'offre aucun twist, finalement la seule chose dont on se souvient après presque un an, c'est de son côté "femme sexuelle et libérée" plus que grotesque. 

 

Photo Jennifer Lawrence

 

CHRISTOPHE FOLTZER

1. THE PREDATOR 

The Predator, c'est la preuve d'un système malade de lui-même, qui s'est totalement détourné de son matériau d'origine pour bouffer à tous les râteliers. On a encore du mal à croire ce que l'on a vu. Pourtant, ça partait bien, à la base. Shane Black était tout désigné pour retrouver l'esprit de John McTiernan (sans en avoir le talent évidemment) et la promesse d'un film classé R nous ravissait au plus haut point.

Mais non, la Fox a fait sa Fox et Black a encaissé son chèque en préparant les sacs de gravier. Non-sens total dans la mythologie de la saga, insulte intégrale aux fans depuis 30 ans, rien ne fonctionne dans ce... machin. Qu'il s'agisse de la mise en scène foireuse, de ses acteurs en roue libre, de son scénario stupide ou de son dernier acte incompréhensible, autant de saloperies qui nous font nous ravir, quelque part, du rachat de la Fox par Disney. Ouais, bien fait pour leur gueule.

 

photo

 

2. JURASSIC WORLD : FALLEN KINGDOM 

Le premier Jurassic World était déjà sacrément nul, mais là au moins on se disait qu'avec un gars comme Juan Antonio Bayona aux commandes, ça allait être une autre histoire. Ou plutôt, on espérait que la disparition de Colin Trevorrow du poste de réalisateur allait sauver le tas de bousin. Manque de bol, il reste au scénario et décidément, c'est pas vraiment son truc. Alors oui, le film est joli avec ses inspirations gothiques, mais bon sang, qu'est-ce que c'est débile.

Entre les héros qui n'ont aucune cohérence avec ce qu'ils étaient dans le précédent volet, le refus manifeste de nous donner le spectacle promis et le discours Social Justice Warrior tellement puant et opportuniste qu'il nous en donne la nausée, ce Fallen Kingdom porte décidément bien son nom. Et ne parlons pas de la conclusion ultra débile avec la gamine, non sens absolu, gros glaviot lancé au visage de tout ce qui a un cerveau.

 

photo

 

3. VENOM

Comment parler de Venom sans l'insulter ainsi que ceux qui l'ont conçu et les autres qui l'ont aimé ? Tâche difficile s'il en est puisque ce film n'est pas un film, c'est probablement le plus gros hold-up des cerveaux qu'on ait vu depuis longtemps. En plus d'être un incroyable enfumage de la part du studio Sony.

Conçu à l'origine comme un film classé R bien déviant à base de body-horror, on se retrouve avec une baudruche tous publics qui ne prend même plus la peine de nous raconter une histoire ou d'assurer au minimum le service qualité. Stupide, mal réalisé, mal construit, très mal interprété, avec des effets spéciaux pourris, ce Venom étonne et inquiète par son succès. Dans un monde normal, il n'aurait jamais pu rapporter plus de 850 millions de dollars au box-office. Faut croire que le monde ne tourne plus très rond depuis bien longtemps pour en arriver à des merdes pareilles qui cartonnent dans les salles. Et franchement, ça fait peur pour la suite.

 

photo, Tom Hardy

 

SIMON RIAUX

1. VENOM 

C’est un des plus gros succès de l’année, et c’est également un des films les plus minables de 2018. Ratage intégral, aux proportions spatiales, Venom est la négation d’à peu près tout ce qui permet au soleil de briller, aux enfants de chanter et aux fleurs de fleurir. Une logique comptable qui a poussé le studio à faire d’un anti-héros ultra-violent un abruti vaguement grognon, désireux de sauver la planète Terre et de tasser les vertèbres de Michelle Williams.

Le résultat est une comédie romantique filmée avec les pieds, où un Tom Hardy en plein retour gastrique tente de jouer sans les voyelles, tandis que son alter ego numérique rend un vibrant hommage aux glorieuses heures de la Playstation 1. Malheureusement, malgré l’incroyable nullité de l’ensemble et de tous les intervenants, jamais Venom de parvient à devenir le grand nanar qu’il était destiné à devenir. D’un ennui mortel, le récit se contente de roter paresseusement les perles de néant qu’il s'amuse à enfiler.

 

photo

 

2. LES AVENTURES DE SPIROU ET FANTASIO 

Le cinéma hexagonal est là où les adaptations de bandes-dessinées franco-belges vont pour mourir. Et pour mourir salement. Sur le papier, c’était entendu, l’œuvre originelle n’appelait décemment qu’un seul type d’adaptation : du cinéma d’aventure, grand public, populaire, enlevé, ambitieux.

Évidemment, ce n’est pas l’option qui aura été retenue. Les Aventures de Spirou et Fantasio n’est qu’une énième comédie sans queue ni tête, qui vient rappeler une nouvelle fois que tourner un film et sniffer de la colle sont incompatibles. En l’état, difficile de comprendre ce qui a bien pu motiver à produire un machin aussi éloigné de la bande-dessinée, aussi pauvre artistiquement, aussi indigent techniquement. Un peu comme si on avait demandé à Uwë Boll d’adapter le cycle Arthurien avec pour seuls acteurs des Cochons de Lait trépanés.

 

Photo Thomas Solivéres

 

3. SUSPIRIA 

Bien malin celui qui comprendra ce qui est arrivé au cinéma de Luca Guadagnino. Qu’on porte ou non dans son cœur le metteur en scène, il était indiscutablement parvenu à proposer des créations fortes, sensibles, et surtout sacrément maîtrisées.

C’est la raison pour laquelle il y avait bien des raisons d’attendre sa vision de Suspiria. Malheureusement, ce remake est probablement une des productions les plus scandaleusement nulles vues depuis des décennies. Un récit incapable d’ordonner une narration fonctionnelle en plus de 2h30, qui n’a strictement aucune idée de comment générer l’horreur ou l’angoisse, préférant concentrer ses ridicules ambitions en la matière durant deux séquences parfaitement ridicules. D’un ennui létal, le film parvient néanmoins à proposer de véritables vertiges de laideur, que l’immonde photographie, magnifiée par le montage gâteux de Walter Fasano, autorise presque à rentrer dans l’Histoire de la mocheté.

 

photo, Dakota Johnson

 

 

GEOFFREY CRETE

1. UN RACCOURCI DANS LE TEMPS

L'enfer cinématographique est pavé de bonnes intentions. Ava DuVernay avait en main un projet qui a du sens, surtout dans l'Amérique de 2018, et surtout avec elle à la barre. A l'arrivée, il y a une horreur de tous les instants, d'une laideur effarante, et d'une bêtise affolante.

Aussi profond et frais que le quatrième de couverture d'un livre de développement personnel, ce blockbuster à 100 millions a eu l'effet inverse : au lieu d'être un film moderne tourné vers l'avenir, il a rappelé les pires tendances de l'industrie, et les heures sombres du divertissement supposé mainstream. Le flop monumental de ce machin hideux le range en plus aux côtés d'un Disney comme A la poursuite de demain, et ça, c'est encore plus insupportable vu le gouffre entre les deux.

 

Photo Arrêtons-nous deux min sur cette image, et réfléchissons

 

2. LA NONNE 

Pour quelqu'un qui s'ennuyait déjà un peu devant le premier Conjuring (un banal film de genre très surestimé), la vision de La Nonne est une épreuve. Car la vraie horreur consiste à affronter un tel vide, illustrant à merveille la bêtise d'un univers étendu sans aucune inspiration, qui se contente de recycler tous les clichés du cinéma de genre, dans le fond (un vieux couvent hanté par une nonne dans un pays de l'Est) comme dans la forme (machines à fumée et jumpscares de pacotille).

Non seulement il n'y a aucun frisson dans cette Nonne, mais il y a en plus l'amère sensation d'un vulgaire produit autour d'une formule cynique usée jusqu'à la moelle, qui pense d'abord au business avant d'essayer de s'amuser avec le genre.

 

photo, Taissa FarmigaUne prière avant la sieste

 

3. EVERYBODY KNOWS 

C'est presque un exploit de rater un film avec tant de talents réunis. Comment le réalisateur Asghar Farhadi a t-il pu passer à ce point à côté de son sujet et ses personnages ? Comment a t-il pu réunir Penelope Cruz et Javier Bardem sans en tirer quoi que ce soit ?

Pourtant habitué aux mélodrames teintés de thriller avec Le PasséUne séparation ou À propos d'Elly, le cinéaste iranien s'embourbe dans une histoire d'enlèvement et de secrets de polichinelle. Avec 2h13 au compteur, Everybody Knows est en plus interminable. Un vrai raté pour un réalisateur si doué, dont même un film moins aimé comme Le Passé, reste un miracle de dramaturgie et efficacité.

 

Photo Penélope Cruz Après Une séparation et Le Passé : L'Ennui

 

ELLIOT AMOR

1. JURASSIC WORLD: FALLEN KINGDOM

Donc cette année on a eu droit à Ready Player One, blockbuster d'aventure plus que grandiose qui fait la leçon à 77% de ceux qu'on a pu voir depuis la naissance d'Hollywood... Et on a eu droit au total inverse, Jurassic World : Fallen Kingdom. Certes c'est visuellement plus intéressant que le premier volet, mais c'est quand même pire. Ça copie les éléments des premiers films de la saga, mais ça n'en fait rien, c'est aussi utile que faire un remake plan par plan en « live action » du Roi Lion. L'histoire est d'un ridicule sans équivalent, le casting semble faire un concours de celui ou celle qui joue le moins. 

Universal veut surfer sur la vague du discours anti-spéciste, c'est tout à fait honorable, mais ça ne peut strictement pas fonctionner tout simplement parce que les "victimes" du spécisme sont des animaux disparus depuis au moins 65 millions d'années. Jurassic World: Fallen Kingdom est une insulte envers Jurassic Park, le plus grand film du monde.

 

photo Jurassic World Fallen KingdomAppelez Martin Brody à la rescousse ! (En vrai non, faites pas ça s'il vous plaît)

 

2. SOLO: A STAR WARS STORY

Film d'aventure tout à fait appréciable ! Mais personne ne pourra contredire le fait que c'est un flop au box-office. Suite à cet échec, Lucasfilm a piqué une colère et s'est dit que les gens n'aimaient tout simplement pas les spin-offs. Et non ce n'est pas ça, on n'aime juste pas les spin-offs qui ne servent à rien. Donc on se retrouve avec l'annulation des spin-offs qui avaient de l'intérêt : celui sur Obi-Wan, et SURTOUT celui sur Boba Fett. Enfin bon...

Mais le film contient quand même son lot d'aberrations ! On nous dit d'où Han tient son nom de famille, et c'est fort ridicule, la rencontre entre lui et Chewie est très cool, mais le détail gênant c'est que Han parle le langage Wookie. Ah.

Et bon sang, qu'est-ce que c'est que ces dés en or auxquels Disney veut donner de l'importance ?

 

photoSerait-ce un artefact maléfique forgé dans la Montagne du Destin par un seigneur des ténèbres ?

 

3. HÉRÉDITÉ

Hérédité est un film qui semble avoir conquis beaucoup de monde. En effet, il se démarque de la plupart des films d'épouvante qu'on a pu voir ces dernières années. Seulement, il ne parvient pas à nous plonger dans l'ambiance malaisante qu'il essaye de mettre en place. Toni Collette s'en sort très bien, évidemment. Mais on regrette la prestation de Gabriel Byrne, qui n'est plus que l'ombre de lui-même. Le jeu d'Alex Wolff, et le reste du casting qui incarne ses camarades du lycée, donnent une représentation de la jeunesse assez médiocre.

Ce qu'il y a de plus plaisant, c'est sa fin. On pourrait se dire que c'est là que le film démarre vraiment. Sauf que bah non en fait...

 

photo"Chéri, je crois qu'il y a des nudistes dans le jardin"

 

LINO CASSINAT

1. READY PLAYER ONE

Vous vouliez une madeleine, mangez donc une grosse grosse brioche. En dehors de son univers et de son récit sortis d'un Super Picsou Géant, le problème, c'est que Ready Player One célèbre non pas la pop-culture mais plutôt sa communauté de fans hardcore, ses gardiens du temple (en témoigne une scène ultra-gênante sur fond de Breakfast Club), sans jamais chercher à lui projeter ses facettes les plus sombres.

Ready Player One se confond dans un éloge de la pureté et de l'élitisme, organisant une opposition entre true, vrais fans supposés, et fake (mal appelés haters en plus), faux fans vilains capitalistes. Les vrais fans qui ne s'empêchent pas pendant ce temps d'idôlatrer un dieu oligarque caché sous les traits d'un petit vieux affable trop mignon. Une espèce de fantasme morbide caché d'Ayn Rand et Herbert Spencer fusionnant les pires traits d’Elon Musk, Mark Zuckerberg et Kim Dotcom, tellement philanthrope qu'il préfère cacher son pognon plutôt que de sauver la planète avec. Bref, poubelle.

 

Photo Tye SheridanUn film "généreux"

 

2. BOHEMIAN RHAPSODY

Ça fait de la peine à dire pour Queen et pour Rami Malek, mais le biopic sur le légendaire chanteur Freddie Mercury est vraiment abominable. Sans parler des petits arrangements avec la vérité - toujours en faveur des membres encore vivants, tiens tiens - et d'une représentation assez nauséabonde de l'homosexualité, Bohemian Rhapsody est en plus de tout cela un ratage technique spectaculaire, où se téléscopent montage anarchique, fonds verts voyants et prothèses dentaires ridicules.

Malgré son charisme, Rami Malek ne peut transcender son cosplay de Bugs Bunny ni ses absurdes scènes d'inspiration divines devant des vaches anglaises. Quant au live final à Wembley, autant regarder le vrai sur Youtube.

 

photo, Rami MalekComposer un tube en 5 secondes

 

3. VENOM

Bon, c'est un peu tirer sur l'ambulance, mais il faut bien admettre que Venom est mauvais au point de définir un nouveau standard de nullité dans le genre de film de super-héros, qui n'avait d'ailleurs vraiment pas besoin de ça. Le film est ringard dans son approche au point de sembler appartenir à l'ère moribonde qui nous a donné Elektra, Green Lantern ou encore Daredevil.

Côté spectacle, c'est là aussi un désastre, puisqu'à la moindre manifestation des symbiotes, Venom se transforme en infâme et illisible bouillie numérique. Même en l'envisageant comme une comédie romantique entre Venom et Eddie Brock, Ruben Fleischer n'arrive pas à livrer autre chose que deux heures d'un ennui mortel, dont on ressort vieux de mille ans.

 

photo, Tom Hardy"Si je me coupe une gonade, je peux sortir du fauteuil ?"

Tout savoir sur Venom

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commentaires
Alexandre Janowiak - Rédaction
09/01/2019 à 18:00

@Julio,

clairement c'est qu'on n'a pas de goût mais ça fait longtemps que tout le monde le sait ça...

Julio
09/01/2019 à 14:27

Soit vous n avez pas de gout, soit vous essayez de changer l avis que les gens ont des films qui seront toujours meilleur que ceux que vous préférer.

Shane Blague
07/01/2019 à 13:56

Pour The Predator, j'ai voulu y croire jusqu'au bout et je l'ai vu... Quelle daube...
A part l'apparition du Predator (avec le sang qui lui coule sur le visage), il n'y a rien à retenir de ce "film".
Tout à fait d'accord pour Fallen Kingdom, pauvre Bayona...
Par contre, je suis étonné de lire autant d'avis négatif sur Ready Player One. Même si on n'adhère pas entièrement, il y a des séquences de fou...

Cine_cine
03/01/2019 à 02:35

Donc un film qui va tapper dans les 900 millions de dollars de recette est un flop ?

Dutch Schaefer
02/01/2019 à 14:37

Je suis relativement d'accord avec ce classement!
(pas la peine de venir tirer sur les ambulances, Alad 2, Taxi ( et autres vomis style Tuches 3!!!!)
Les pirouettes des producteurs de Conjuring, la Nonne Annabelle ne font plus peur qu'aux enfants de moins de 14 ans!
Le Spirou et Machin chose, alors là il n'y a pas photo: c'est une merde atomique!
Par contre les déceptions que sont Ready Player One et The Predator et surtout SURTOUT le pire de l'année Red Sparrow!
J'ai rarement vu une connerie de ce niveau!
Mal joué! Aucun enjeux, filmé à la truelle histoire de faire couleur 80's!
Puis décidément Jennifer Lawrence est une des plus grande supercheries de ces 20 dernières années: j'ai une tarte aux pommes dans mon frigo, qui joue mieux qu'elle!

Simon Riaux
02/01/2019 à 13:25

@Rorov94

Et sinon, le stade anal, ça se passe comment ?

Rorov94
02/01/2019 à 13:12

Mr Riaux contentez-vous de défendre vos étrons cinématographique sur «le cercle(ou plutôt«la cuvette») sur c+.

Simon Riaux
02/01/2019 à 11:52

@al

Franchement, s'il suffisait d'insulter mes collègues pour qu'on s'assure u gagne-pain, je passerais mes journées à pourrir ces sales bâtards.

al
02/01/2019 à 11:42

je soupçonne les rorov94 et menemen de travailler pour ecranlarge et n'ont pour but que d'animer la section commentaire avec des remarques de trolls afin de financer ce site... on vous a grillé les gars, plus besoin de faire du false flag
C'est la seule solution logique expliquant leur niveau intellectuel...

Stridy
02/01/2019 à 08:46

The Predator devrait être premier partout.

Je suis d'accord pour les Animaux Fantastiques, j'ai beaucoup aimé le 1er (malgré ses nombreux défauts) mais le deuxième est un bordel sans nom et ne fait rien avancer dans l'histoire globale.

Sans doute le Quantum of solace de la série.

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