Hellboy : version Guillermo del Toro vs reboot de Neil Marshall, le match est tragique

Geoffrey Crété | 10 mai 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Geoffrey Crété | 10 mai 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Le reboot de Hellboy sort cette semaine, et la comparaison avec les films de Guillermo del Toro est aussi douloureuse qu'inévitable.

Il y a eu Hellboy puis Hellboy II : Les Légions d'or maudites, réalisés par Guillermo del Toro avec Ron Perlman dans le rôle du démon créé par Mike Mignola. Il y a désormais Hellboy, reboot de Neil Marshall avec David Harbour (Stranger Things) en tête d'affiche.

En tant que film à part entière, la version de 2019 est pour nous un énorme échec, d'une bêtise et d'une laideur affolantes (retrouvez la critique par ici). Comparé aux deux précédents, c'est encore pire.

Neil Marshall a beau être un réalisateur doué, voire très doué, comme il l'a prouvé depuis The Descent, sa version ne tient pas la route - peut-être à cause d'une production supposée chaotique. Son score au box-office (à peine 40 millions pour un budget d'environ 50, sans le marketing) en fait déjà l'un des gros flops de 2019.

Retour sur cette comparaison inévitable et tragique, point par point.

ATTENTION SPOILERS !

 

 

HELLBOY

Peut-être la seule facette un peu intéressante du reboot de Neil Marshall : le look de Hellboy. Naturellement retravaillé pour se démarquer un minimum des deux précédents films, le design modernisé est plutôt réussi. C'est très, très proche bien sûr, mais la finesse du maquillage, le soin apporté à la matière, aux détails des traits, aux nuances de rouge et de noir, donnent une fière allure au personnage.

Ce sera à peu près tout ce qui fonctionne dans Hellboy 2019 du côté du personnage principal.

 

photo, David HarbourVersion Neil Marshall

 

Car ce nouveau Hellboy ressemble sinon à une caricature, qui manque cruellement de charme, de fissures humaines et donc d'émotionDavid Harbour passe son temps à parler très fort pour jouer la part adolescente de Hellboy, passablement grossière. L'humour prend le pas sur le reste.

Et si l'arc de Hellboy qui hésite à passer du côté obscur de la Force et ouvrir les portes de l'apocalypse est fascinant, le film l'expédie trop vite. Ce n'est pas un hasard si Guillermo del Toro avait préparé cette histoire sur une trilogie : elle mérite d'être racontée avec un minimum de temps et d'espace, afin que le spectateur prenne la mesure de l'ampleur de cette fin du monde. Elle était teasée dans Hellboy et clairement annoncée dans Hellboy II : Les Légions d'or maudites, avec un prix sciemment payé par Liz, ce qui posait des enjeux et conflits puissants.

Dans Hellboy 2019, elle se résume finalement à un problème classique de blockbuster, où chaque aventure est une apocalypse évitée. Impossible d'y voir un enjeu absolu pour le personnage, déchiré entre ses deux visages, humain et infernal. C'est d'autant plus expédié que le reboot reprend le temps d'expliquer ses origines, alourdissant encore plus l'intrigue.

Tout ça participe à faire de cette nouvelle version de Hellboy un personnage beaucoup plus sommaire et générique.

 

PhotoVersion Guillermo del Toro

 

LES PERSONNAGES SECONDAIRES

Si ce nouveau Hellboy semble si vide, c'est parce qu'il n'a rien ni personne en face pour lui donner vie.

Côté Guillermo del Toro, tout était plus humain et sensible. John Hurt incarnait un Bruttenholm vieillissant et fragile, plus dans la tendresse, et moins dans l'humour et la répartie fun comme Ian McShane. Dans le reboot, la relation père-fils avec Trevor Bruttenholm est survolée, réduite à quelques courts et paresseux échanges énervés qui sont beaucoup trop simplets pour donner une valeur à la mort du professeur. 

Nettement plus terrible et glaciale, la mort du paternel chez del Toro intervient plus tôt dans le récit, ce qui lui permet de résonner plus durablement et violemment dans le film, et sur le personnage de Hellboy. Chez Neil Marshall, elle a lieu dans le climax, et tout se joue dans l'action, la précipitation, avec un drame vécu en direct et directement suivi d'un retour immonde grâce au pouvoir de vomi psychique d'Alice. Comment créer l'émotion si même le personnage n'a pas le temps de la vivre, l'encaisser et la transformer ?

 

photo, Ian McShane, David HarbourLe papa prof relégué plus qu'au second plan

 

Même chose côté cœur. Alice Monaghan (Sasha Lane) a clairement été placée pour servir de repère moral, humain voire sentimental. Mais leur complicité est inexistante, puisqu'elle repose presque entièrement sur un passé commun cantonné à de courts flashbacks, et arrive à mi-chemin alors que tout s'emballe. Alice a été placée comme Liz Sherman pour humaniser Hellboy, mais c'est tout sauf évident à l'écran.

Le personnage interprété par Selma Blair était central chez del Toro, présent dès le début du film comme une ancre, et un rempart entre la part humaine et la part démoniaque de Hellboy. Hellboy était défini par son rapport à Liz, plaçant leur relation au centre de l'équation. Leur amour était une donnée ouverte et assumée dès le début. De plus, ils étaient liés par les mêmes peurs (être consumé par une force obscure intérieure), tous les deux capables de provoquer le chaos malgré eux. Un conflit intérieur qui donnait une vraie mélancolie à leur attirance.

 

Liz, l'autre héroïne de Hellboy

 

Même déséquilibre du côté des sidekicks. Chez del Toro, Hellboy est épaulé par Abe Sapien (Doug Jones), un personnage parfaitement complémentaire de Hellboy : l'un est la force destructrices, les muscles, tandis que l'autre est le cerveau, le savoir. Une dualité simplette, mais très efficace à l'écran et dans l'écriture des scènes.

Dans Hellboy 2019, le héros est accompagné par Ben Daimio. La rivalité est forcée, articulée autour des muscles et de l'autorité. Elle ne va jamais au-delà d'une bataille d'ego de bas étage, empêchant de créer une vraie énergie lorsque le trio se forme à la fin.

Que Daimio soit comme un miroir de Hellboy, capable de se transformer en monstre, était intéressant et aurait pu donner de beaux échanges entre les deux. Mais le scénario s'en contrefiche, contribuant à faire du personnage incarné par Daniel Dae Kim un second couteau sommaire.

Autre problème : c'est très, très laid, et le rendu de ce jaguar magique fait regretter les maquillages de del Toro. 

 

photo, Daniel Dae KimUn personnage dont on se fiche un peu

  

LES ENNEMIS

Autre gros raté du reboot : l'antagoniste. Milla Jovovich n'a rien à faire en Nimue, grande méchante sorcière, si ce n'est parader en lingerie fine, faire les gros yeux et parler de la fin du monde accompagnée d'un gros clébard en caoutchouc (nettement plus engageant et intéressant qu'elle).

Il aura été facile pour beaucoup de torpiller l'actrice, mais les coupables sont les scénaristes. Cette Blood Queen n'a simplement aucune partition à jouer, si ce n'est celle de la méchante des enfers. Là encore, c'est absolument triste vu les enjeux autour de Hellboy et son apocalypse. Le film essaie bien de sortir la carte de l'attirance, de la sensualité entre Nimue, mais rien de bien satisfaisant avec seulement quelques répliques. Jamais leur "couple" infernal ne semble possible et logique, jamais l'ambiguïté attendue n'arrive.

Qu'elle mette tant de temps avant de rencontrer les héros, et véritablement annoncer les enjeux et lancer la machine, est un autre facteur du problème.

Et au-delà de la relation avec Hellboy, Nimue est une ennemie très basique. Dotée de pouvoirs extraordinaires sur le papier, elle n'en utilise que trop peu dans le film. La menace semble toujours trop mineure, tout comme sa cruauté.

 

photo, Milla JovovichResident Queen

 

Côté del Toro, là encore, le soin apporté aux antagonistes est évident, surtout dans Hellboy II : Les Légions d'or maudites. Dans le deuxième film, l'elfe Nuada a sa propre histoire, digne de ce nom : il tue son père pour parvenir à ses fins, pousse sa sœur jumelle Nuala vers ses ennemis, brisant ainsi leur lien si magique. Ses motivations sont d'ailleurs proches, symboliquement, de Nimue : réconcilier deux mondes, par la destruction. Même si elle est simplement évoquée, la question de savoir pourquoi Hellboy se bat pour ceux qui rejettent les créatures comme lui est présente, donnant une dimension tangible à cet affrontement complexe.

Et la menace Nuada est réelle. Ce combattant hors-pair blesse mortellement Hellboy, et l'ennemi est seulement vaincu grâce au sacrifice de Duala, qui se tue pour lui infliger le même coup ultime. Il y a là la démonstration d'une vraie construction et définition de la menace, d'un point de vue tactique, émotionnel et narratif.

Dans le premier Hellboy en 2004, Raspoutine est moins nuancé, mais a un lien quasi paternel avec l'anti-héros, arrivé sur Terre grâce à lui, lorsqu'il cherchait à ouvrir les portes de l'enfer pour détruire les Alliés. Une donnée qui ajoute à l'histoire, surtout lorsqu'il tue le "vrai" père de Hellboy, Bruttenholm.

 

image trailerNuada et Nuala, un duo étrange et très beau

 

L'ACTION

Hellboy 2019 a coûté dans les 50 millions. Un budget très modeste, loin de pouvoir rivaliser avec les blockbusters actuels (un Marvel coûte souvent quatre fois plus, par exemple). C'est également moins que les films de Guillermo del Toro : environ 66 pour le premier, et 85 pour le deuxième (et avec l'inflation, encore plus). C'est donc une donnée indispensable pour parler des scènes d'action et effets spéciaux.

Avec Neil Marshall derrière la caméra, le film avait un atout. Il a réalisé Centurion et Doomsday, et son travail a été acclamé sur Game of Thrones : il a filmé la bataille de Blackwater dans la saison 2, et l'attaque du Mur dans Les Veilleurs au rempart de la saison 4. Le cinéaste tente bien des choses, comme la baston entre Hellboy et des géants, conçue avec des mouvements très dynamiques. L'épilogue fonctionne sur le même modèle.

 

photo, David HarbourPrêt à taper

 

Mais à l'écran, c'est loin d'être satisfaisant tant dans les idées que dans l'exécution. Ces scènes d'action sont trop peu nombreuses, manquent d'imagination et de nerf, et de finesse dans le rendu. La bataille contre les trois géants en est la meilleure illustration : le côté jeu vidéo est sympathique, l'idée d'un long plan sans cut aussi, mais les effets spéciaux particulièrement grossiers. La direction artistique est tristounette, avec un décor de prairie et quelques arbres en plein jour, qui permet de détailler toutes les limites des CGI.

Difficile de garder en mémoire un grand moment d'action de ce reboot. Même le climax se joue dans une église grisâtre, entre les bancs et un trou dans le sol. A l'extérieur, il y a des visions rapides d'une fin du monde, où des créatures sortent des entrailles de la Terre pour écraser et empaler des passants. Mais rien de bien sensationnel, en partie car c'est déconnecté des personnages.

 

photo, David HarbourGros bras et petites scènes d'action

 

Les films de Guillermo del Toro ne sont pas des monuments d'action, mais ont multiplié les idées ingénieuses. Il n'y a qu'à voir Hellboy II : Les Légions d'or maudites, avec l'attaque des Tooth Fairies, ou l'apparition de la divinité des forêts qui ravage un quartier (dans la nuit, pour masquer les CGI donc). Dans les deux cas, la limite des effets spéciaux est parfois évidente, mais le réalisateur met véritablement en scène les ennemis, utilisant le décor, la lumière et créant un rythme excellent. 

C'est même étonnant de voir comment del Toro parvient à créer du suspense, un sentiment de danger et de peur grandissants, et de l'extraordinaire, avec une nuée de petites bestioles dans un appartement sombre, comparé à Neil Marshall avec ses trois géants en extérieur, leurs grosses épées et sa musique ostentatoire. Le jour et la nuit à tous les niveaux. 

Que ce soit dans l'église, sur le ring de boxe ou dans des couloirs, Marshall reste très terre-à-terre, direct et simple, là où l'action chez del Toro passait de décor en décor, voyant les personnages voler, tomber, ramper, détruire des murs et voltiger.

  

Photo Ron PerlmanUne scène pleine de défauts, mais beaucoup plus dynamique et cartoonesque

  

L'HUMOUR

Il y en a dans les trois films. Et dans celui de 2019, l'humour oscille entre l'amusant et le grotesque. Grugach, le gros sanglier humanoïde, est parmi les aspects les plus réussis, en grande partie grâce à la voix géniale de Stephen Graham.  

Mais le plus gros de l'humour vient évidemment de Hellboy lui-même. L'idée est la même que dans les comics, et donc les films de del Toro : c'est une sorte de gros gamin immature, pétri de mauvaise foi, qui prend plaisir à promener son cynisme et sa mauvaise volonté. Hellboy aime taper et réfléchir après, cache son petit cœur tendre, et aime commenter ses exploits. 

Mais David Harbour n'est pas Ron Perlman, ce qui enlève déjà au capital charme du numéro. De plus, l'écriture n'est pas vraiment brillante. Le running gag de Hellboy qui casse l'écran tactile de son téléphone à chaque fois qu'il le touche, n'est pas drôle la première fois, et encore moins après. Ce n'est pas le pire échec du reboot mais ça ne l'aide pas vraiment non plus.

 

photo, David Harbour, Sasha LaneLa drôlerie mignonne

 

L'AMBIANCE 

L'univers de Mike Mignola est passionnant et riche. Guillermo del Toro l'a servi à sa sauce, quitte à être critiqué pour cette raison. Mais difficile de ne pas reconnaître le talent de sa vision, et des artistes qu'il a réunis, face aux créatures, aux décors, et aux couleurs envoûtantes. Il n'y a qu'à voir le marché secret du pont de Brooklyn, qui grouille d'idées, de vie et de détails, pour se souvenir que Hellboy II : Les Légions d'or maudites est une merveille de ce côté.

Le quota magie et fantaisie était omniprésent chez del Toro, rien que dans les climax : une grotte mystique au fin fond de la Russie pour Hellboy, une zone incroyable où la fameuse armée est endormie dans Hellboy II : Les Légions d'or maudites, et del Toro vend du rêve. Le monde de Mike Mignola est un monde peuplé de dragons, d'esprits et de créatures, où la magie et la fantaisie noire à la Lovecraft sont omniprésentes. Le réalisateur de La Forme de l'eau et Le Labyrinthe de Pan est donc dans son élément.

 

Doug Jones en Ange de la mort

 

Chez Neil Marshall, tout est plus terre-à-terre. Hormis une parenthèse très jolie chez Baba Yaga (qui lorgne clairement vers del Toro) et une grotte, le film passe de la ville à la campagne, d'un beau château à des couloirs de complexes militaires. Que tout se règle finalement dans une simple église londonienne en dit long sur la folie à l'œuvre dans la direction artistique. Même la sorcière Nimue est beaucoup trop simple, alors qu'elle est un pur élément de fantaisie.

La photo est nettement moins soignée, et globalement le film n'a pas de style. A mettre en parallèle avec les rumeurs d'un tournage chaotique, où le directeur de la photo de Neil Marshall a été viré, symptôme de désaccords artistiques avec les producteurs.

 

photo Baba Yaguillermo del toro me manque

 

LA FIDÉLITÉ AUX COMICS

Mike Mignola, créateur du personnage, a plusieurs fois sous-entendu que les films de Guillermo del Toro étaient des adaptations très, voire trop libres de son travail. Le premier remettait par exemple en scène la mort de Bruttenholm, et le deuxième était entièrement imaginé par le cinéaste. Le reboot a donc été en partie vendu sur une plus grande fidélité, avec la présence de Mignola dans l'équipe : consultant artistique sur les précédents films, il a ici travaillé sur les premières versions du scénario, et l'a souvent défendu dans les médias.

Face à cette nouvelle version qui hésite entre reboot, remake (l'origin story à nouveau montrée) voire même suite inavouée (l'arc de l'apocalypse est repris, comme sur la lancée des del Toro), il y a de quoi se dire que la vision d'un réalisateur comme del Toro, capable de tordre le matériau d'origine, a du sens. 

 

Photo BPRDDans les comics

 

Hellboy 2019 accumule les flashbacks, explications et parenthèses, pour montrer le passé de Hellboy, Nimue, Alice, Daimio, tout en plaçant Abe Sapien et Lobster Johnson pour renvoyer aux fans des comics. L'arc de la Blood Queen vient effectivement des comics, tout comme Baba Yaga et beaucoup d'autres éléments réunis à l'écran. Cet argument de la fidélité pure et dure a résonné jusqu'au casting : initialement choisi pour incarner Daimio, un personnage asiatique dans les comics, Ed Skrein a renoncé pour être remplacé par Daniel Dae Kim, en accord avec la production, soucieuse de montrer patte blanche.

Mais est-ce un véritable argument ? Non. L'histoire n'en ressort pas plus grande, plus solide et excitante. C'est un argument en carton, du même niveau que ce Rated R étalé dans les médias, et qui n'a pas de sens à l'écran (les visions d'apocalypse dans les rues, à la fin, semble être là uniquement pour bêtement donner du sang et pourraient être coupées sans abîmer l'histoire).

D'autant que ce film prend considérablement des libertés, lui aussi. A commencer par Nimue, censée vénérer Ogdru Jahad avant d'être possédée par ce dragon. Dans les comics, elle finit même par tuer Hellboy - qui reviendra par la suite. 

Non seulement la fidélité aux comics est un frein pour le film, qui s'encombre d'informations et scènes dispensables, mais elle est en plus exagérée. Hellboy 2019 a adapté Mike Mignola, avec les libertés logiques que cela implique. Comme les films de del Toro.

 

Photo comics

 

Les films de Guillermo del Toro ont leurs défauts et détracteurs, mais chez Ecran Large, on les trouve assez fabuleux, notamment Hellboy II : Les Légions d'or maudites, l'un des meilleurs films du réalisateur.

Hellboy 2019 partait bien avec le talentueux Neil Marshall aux commandes, mais à l'écran, et malgré des envies d'aller sur le territoire de l'horreur et du gore (le Rated R a été largement mis en avant dans la promo), le résultat est tristement fade et impersonnel.

Retrouvez notre critique du reboot ici.

Et pour en savoir plus sur ce Hellboy 3 que del Toro n'a jamais pu faire, c'est de ce côté.

 

affiche francaise finale

Tout savoir sur Hellboy

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commentaires
Geoffrey Crété - Rédaction
18/07/2019 à 09:59

@Melkor

C'est bien dommage et simpliste de croire qu'on est méchants, ou jaloux (?), pour expliquer qu'on ait un avis très différent du vôtre.
Et les acteurs français ne voudraient pas de films à gros budgets ? Déjà, on voit pas le rapport avec la critique et notre avis négatif (surtout que Hellboy n'est pas du tout un gros budget), et en plus, plein d'acteurs voudraient. La raison n'est pas là en France.

Melkor
18/07/2019 à 03:53

Pas des films a gros budgets, des film plutôt violent

Melkor
18/07/2019 à 03:52

Mdr si la vous êtes vraiment méchant on retrouve vraiment l'univers de Hellboy, sanglant; froid; violent; et sombre. Alors que les premiers Hellboy on retrouve pas tout cet univers, les personnages des premiers films vienne trop où voire trop tard. les premiers sont sympas si on connaît pas les comics sinon celui de cet année, se rapprochant plus des comics est largement au dessus. Le 3/4 des journalistes sont jaloux des film étranger, car en France aucun acteur ne veut faire des films a gros budgets. Ou alors on a Luc Besson qui lui casses les codes. Après chacun sa culture, mais quand c'est des riches qui veulent expliquer la pauvreté via des films ça fait marrer. Mais ce n'est pas le sujets sur ce

Geoffrey Crété - Rédaction
11/05/2019 à 01:57

@dfvds

On vous invite à lire nos critiques d'Avengers : Endgame, Avengers 2, Captain America : Civil War, ou encore Black Panther, avant de sortir l'éternel refrain "vous défendez Marvel". Sachant qu'encore récemment pour Endgame, on a été accusés d'être trop méchants avec Marvel.

On n'encourage rien. On n'a aucune bille dans l'histoire. On a des avis, modestement partagés, jamais placés au-dessus de ceux des autres. A chacun de réfléchir, mettre ça en perspective, et consolider un peu son argumentaire s'il veut aller sur ce terrain banal des méchants médias.

dfvds
11/05/2019 à 01:23

Quand les film Marvel ont les meme defaut voir pire vous les encouragez mais quand s'es la concurence alors la c'est mauvais...Y a des franchises passe droit un peu...
Journalisme a double vitesse partial et biaisé...

Stivostine
11/05/2019 à 00:17

Ce nouveau hellboy cherche le divertissement, on passe 2h en un clin d’œil, en étant bon public c'est pas pire que beaucoup de productions dernièrement mais il est vrai qu'il y a énormément de défauts.

Grand singe rouge
10/05/2019 à 19:12

Je le vois aussi comme ça.
Mon interrogation portait plus sur le fait de retaper dans Hellboy et de le developper. Passer derrière Del Toro n'est pas facile, même après son succès relatif.
Au vu de l'activité des réseaux sociaux, des sites ciné et de l'image iconographique de Del Toro et ses films, les chances de se casser les dents sur un nouvel Hellboy sont très grandes, quand tu n'y mets pas un paquet d'argent et des idées novatrices. En plus vouloir faire dans le comics en ce moment, ça fait vraiment réchauffé, ou alors il ne faut pas tenter le reboot et tenter le coup avec du 100% inédit

Geoffrey Crété - Rédaction
10/05/2019 à 16:51

@Grand singe rouge

Comme on l'évoque, ça semble clair : avoir une franchise cool et grand public entre les mains.

Del Toro avait signé deux films respectés mais qui n'ont pas été de francs succès. Il voulait un plus gros budget encore pour le 3ème, et cette conclusion allait peut-être être une fin définitive, enterrant les possibilités après.

Le studio a donc décidé de partir sur un budget réduit (à la hauteur des scores des précédents en gros), miser sur un spectacle plus fun et léger, avec un Rated R pour occuper le terrain face aux blockbusters qui coûtent 4 fois plus mais n'ont pas le droit de montrer du sang. Pure (et mauvaise) équation de business, visiblement.

Grand singe rouge
10/05/2019 à 16:47

La comparaison est obligatoire, dès lors que tu imagine faire le film. Et en même temps, quand tu refais quelque chose de très bien fait la première fois, en y mettant moins de moyens, le résultat est couru d'avance, non? La vraie question est de savoir ce qu'il leur a pris de se lancer dedans.

Geoffrey Crété - Rédaction
10/05/2019 à 15:28

@JohnBarry

Merci pour la coquille !

Pour l'article, il est en cours de republication donc sera indisponible pendant quelques heures malheureusement...

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