Dune, Tenet, Eternals, Halloween... nos films les plus attendus de 2020

La Rédaction | 1 janvier 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 1 janvier 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

La rédaction regarde 2020 d'un œil plein d'envies et d'espoirs.

2020 offre déjà un certain nombre de choses susceptibles de créer l'attente et l'excitation. Après les bilans ciné de 2019, la rédaction pose donc un petit regard sur l'année qui arrive, avec la liste de nos principales attentes pour les premiers pas de cette nouvelle décennie de cinéma.

NB : une partie de l'équipe ayant déjà vu 1917, VivariumLes Filles du Docteur March, L'AdieuJojo RabbitLes Enfants du tempsScandaleThe Gentlemen ou Uncut Gems pour ne citer qu'eux, ces titres sont quasi absents.

 

Photo George McKay1917, déjà vu par une grande partie de la rédac et donc sorti des attentes

 

ALEXANDRE JANOWIAK

MANK

Comment serait-il possible de ne pas mettre le prochain film de David Fincher dans ses plus grandes attentes 2020 ? A priori, il n'y a aucune raison sensée tant le réalisateur a fait un sans-faute dans sa carrière et a offert certaines des propositions de cinéma (Gone GirlZodiacL'étrange histoire de Benjamin Button) et séries (Mindhunter, les débuts d'House of Cards) les plus prodigieuses de ces vingt dernières années.

Avec Mank, le maitre va s'intéresser à la figure de Herman J. Mankiewicz, scénariste de Citizen Kane, et surtout son conflit avec Orson Welles lors de la production du film. Le scénariste sera incarné par l'oscarisé Gary Oldman et le reste du casting comptera notamment Amanda SeyfriedLily Collins ou encore Charles Dance. Tourné en noir et blanc, le film sera diffusé par Netflix. Le nouveau grand film de la plateforme après RomaThe Irishman et Marriage Story ? Verdict fin 2020 si tout va bien.

 

Photo Orson WellesCitizen Kane de Orson Welles

 

POP. 1280

Yorgos Lanthimos, s'il est également chargé d'une série pour FX, devrait adapter au cours de l'année le roman Pop. 1280 de Jim Thompson (Pottsville, 1280 habitants dans sa dernière traduction française). Le livre est un petit joyau cynique, pessimiste et noir, d'un vicieux jubilatoire, détenant sans doute certaines des répliques les plus drôles de la littérature américaine (l'histoire des chiens, la réplique des bourses...).

Autant dire que le réalisateur derrière les récents The LobsterMise à mort du cerf sacré et La Favorite, qui lui ont permis de prendre une envergure internationale bien méritée, colle parfaitement au projet au vu de son amour pour le grotesque, le cruel et l'humour noir. Aucun casting n'a encore été annoncé et le projet est encore très mystérieux, mais la productivité du Grec laisse à penser que ce nouveau long-métrage devrait finir très vite dans les salles. En attendant, on peut toujours mater Coup de torchon de Bertrand Tavernier qui adaptait déjà à sa sauce le roman de Thompson en 1981.

 

PhotoCoup de torchon de Tavernier

 

I'M THINKING OF ENDING THINGS

L'année 2020 s'annonce complètement dingue et difficile de choisir parmi Nightmare AlleyLast Night in SohoTenetThe Woman in the WindowMandibules voire avec un peu de chance les sorties de Killers of the Flower Moon et du nouveau film de Paul Thomas Anderson (même si on mise sur 2021).

Cependant, I'm Thinking of Ending Things qui sortira sur Netflix, interpelle énormément. D'abord parce qu'il s'agit du prochain film de Charlie Kaufman (pas besoin de plus expliciter). Puis, parce que son casting composé par Jesse PlemonsToni ColletteDavid Thewlis et la jeune Jessie Buckley (Chernobyl) est extrêmement prometteur. Enfin, parce qu'il s'agit de l'adaptation du roman éponyme de Iain Reid (Je sens grandir ma peur en français), thriller psychologique salué par la critique et qui joue sur la paranoïa de ses héros pour offrir une oeuvre angoissante, oppressante et déroutante. Alléchant.

 

Couverture romanLa couverture du roman

 

ELLIOT AMOR

WEST SIDE STORY

Depuis le début de sa carrière, Steven Spielberg a exploré pas mal de genres cinématographiques, on parle quand même d'un réalisateur qui, en moins d'un an, a tourné Jurassic Park et La Liste de Schindler. Par contre, il n'a jamais fait de comédie musicale, et quand on connaît bien son cinéma, on a très envie de voir ce que ça va donner avec West Side Story, le remake d'un de ses films favoris.

Et quand Spielberg adapte ses œuvres préférées, ça donne le segment le plus de La Quatrième dimension ou La Guerre des mondes, un des meilleurs films de science-fiction des années 2000. Alors on ne s'inquiète pas trop pour la qualité de son remake de West Side Story, on s'attend à un film qui parle de tolérance et des problèmes sociétaux qui vont avec. Peut-être Steven Spielberg a-t-il également trouvé un moyen de rendre les scènes de danse plus logiques que dans le film de Robert Wise, ou peut-être pas ! Parce qu'un film musical est ce qu'il est, et si ça ne nous plaît pas de voir des gens danser quand ils devraient se battre, on pourra se contenter d'apprécier la lumière de Janusz Kaminski.

Le film sortira le 16 décembre 2020 et on fera bien un petit bond dans le temps rien que pour ça.

 

PhotoBaby Driver et d'autres gens

 

LAST NIGHT IN SOHO

Edgar Wright nous a habitués à la comédie d'action avec ses précédents films, encore que le réalisateur de la trilogie Cornetto ne se prive pas d'ajouter quelques éléments bien sombres dans ses scénarios. Last Night in Soho ne s'annonce pas du tout, mais alors vraiment pas du tout, comme une comédie, Edgar Wright le vend comme un thriller horrifique et psychologique se déroulant à Londres et s'inspirant de chefs-d'œuvre tels que Répulsion et Ne vous retournez pas auxquels vous devriez vivement vous intéresser si ce n'est pas déjà fait.

Un cinéaste qui passe de la comédie à l'horreur, ça n'arrive pas tous les ans, on a hâte de voir ce que ça va donner. On peut s'attendre à quelques petites doses d'humour noir dont on pourrait rire de façon un peu sadique, c'était le cas avec Get Out et surtout Us de Jordan Peele qui, on le rappelle, a un long passé comique. Et on peut tout autant avoir à faire à un film sérieux du début à la fin, on a pu être agréablement surpris par The Search de Michel Hazanavicius. Réponse en septembre 2020.

 

photo

 

DEMON SLAYER : LE TRAIN DE L'INFINI

Si vous avez regardé Demon Slayer, une des meilleures séries animées de 2019, vous connaissez cette impatience de connaître la suite des aventures du périple et de l'ascension de Tanjiro. Et si vous ne connaissez pas Demon Slayer, cette série est tirée du manga éponyme publié dans le magazine Jump au Japon. L'intrigue se déroule dans les années 1920, dans un Japon où existent des humains transformés en démons (qu'on peut facilement comparer à des vampires) friands de chair humaine. Côté technique, on a affaire à une animation époustouflante et un travail sur le son étonnant.

On y suit le parcours de Tanjiro un chasseur de démons en herbe qui traque ces prédateurs à travers tout le pays dans le but de trouver un moyen de guérir sa sœur Nezuko transformée en démon (et dans le but de venger sa famille, accessoirement).

L'épisode final de la première saison laissait Tanjiro, Nezuko et leurs deux acolytes à bord d'un train où de mystérieuses disparitions ont eu lieu. On y voyait également un chasseur de démon très haut gradé, le pilier du feu, qui ne va probablement pas survivre au voyage, étant donné que les personnages secondaires sont peu épargnés par le scénario. Et surtout, on s'attend à un antagoniste qui représente une véritable menace pour les héros.

C'est peu courant, mais l'arc narratif qui fera suite à cette saison 1 sera un long-métrage de cinéma, aucune date précise n'a été communiquée, on espère vivement une distribution dans les salles françaises.

 

photoLa prochaine menace

 

GEOFFREY CRÉTÉ

DUNE

Comment ne pas attendre avec une immense impatience, excitation et curiosité une nouvelle adaptation du fantastique livre de Frank Herbet ? Si le film imparfait Dune de David Lynch mérite clairement d'être réévalué, c'était une vraie adaptation, avec beaucoup de libertés prises et l'empreinte énorme du cinéaste. L'univers d'Arrakis, de l'Epice, des Fremens et des Bene Gesserit reste donc à explorer, et l'équation de ce nouveau film semble fantastique sur le papier.

Incendies, Sicario, Prisoners, Enemy... Denis Villeneuve a prouvé sa maîtrise de la narration, de la dramaturgie, et son attention aux personnages autant que son regard acéré sur les genres. Premier contact et surtout Blade Runner 2049 ont démontré son appétit de science-fiction, aussi ambitieux que rattaché à des personnages et des émotions. Son sens de la mise en scène, son utilisation judicieuse des effets spéciaux, et son amour de Frank Herbert depuis sa jeunesse sont des atouts énormes.

Avec un casting digne d'une armée (Timothée Chalamet en Paul Atréides, Rebecca Ferguson en Jessica, Oscar Isaac en duc Leto, Josh Brolin en Gurney, Javier Bardem en Stilgar, Jason Momoa en Duncan Idaho, Zendaya en Chani, Stellan Skarsgård en duc Harkonnen, Charlotte Rampling en révérende mère), la Warner qui s'est engagée sur deux films pour rendre justice au premier livre, ou encore Hans Zimmer à la musique, ce Dune a tout d'un orgasme planifié.

 

PhotoLe fantôme de Lynch viendra vous hanter

 

ANNETTE

Des années que ce projet de Leos Carax traîne. Adam Driver y est attaché depuis fin 2016, Rooney Mara devait en être, mais le tournage en 2017 a été repoussé. L'actrice est partie, Michelle Williams l'a remplacée, et après moult péripéties, c'est finalement Marion Cotillard qui a repris le rôle. De quoi rendre ce film musical encore plus alléchant.

Réalisateur iconoclaste, qui a marqué son époque avec Mauvais sang et Les Amants du Pont-Neuf, Leos Carax avait prouvé qu'il était toujours là et prêt à tout brûler avec Holy Motors en 2012. Qu'il s'attaque au genre de la comédie musicale, avec un film présenté comme "entièrement en chanson", a de quoi faire rêver. D'autant qu'il renoue avec une histoire d'amour, cœur de ses films les plus fous et grandioses : Annette suivra ainsi un comédien de stand up et une chanteuse d'opéra, et leur fille, dotée d'un don unique.

Présence quasi oblige à Cannes en 2020.

 

photoLes yeux sans visages d'Edith Scob, disparue en juin dernier

 

BAD HAIR

Enfin. Cinq ans après son premier film et coup d'éclat Dear White People, Justin Simien est enfin de retour. Il avait bien sûr travaillé sur la série Netflix adaptée de son long-métrage, mais le voir revenir au cinéma est autre chose. D'autant qu'il arrive avec une comédie d'horreur avec une portée sociale et politique inévitable. Bad Hair suivra une jeune femme ambitieuse dans le milieu de la musique, à la fin des années 80, qui découvre que ses cheveux ont un esprit bien à eux, ce qui va forcément lui causer quelques problèmes. La satire sur la dictature des apparences et l'obligation silencieuse de dompter son corps pour rentrer dans les cases est évidente. L'étiquette horreur, inattendue et plus que bienvenue.

Autant dire que ce pitch absurde donne très envie, surtout vu la réussite de Dear White People. Il y avait La Main qui tue, il y aura désormais Dear Black Hair.

 

photoQuand tu vois qu'il n'y a pas encore de date de sortie français

 

ARNOLD PETIT

TENET

Chaque projet de Christopher Nolan est toujours empli de mystère et force le public à se poser quasiment autant de questions que les personnages de ses films, dans lesquels le réalisateur s'amuse à jouer avec les codes temporels et spatiaux pour proposer une histoire troublante aussi bien visuellement que narrativement. Une marque de fabrique qu'il cultive depuis Memento et qu'on retrouve dans InceptionLe Prestige, Insomnia, Interstellar ou à travers le montage de Dunkerque.

Après son épopée spatiale et son film de guerre, Christopher Nolan revient avec Tenet, un film dont (encore une fois) on ne sait pas grand-chose jusqu'à maintenant, hormis qu'il prendra place dans le monde de l'espionnage, avec un tournage ahurissant dans 7 pays à travers le globe et un casting qui est un argument à lui seul, avec Robert Pattinson, Elizabeth Debicki, John David Washington, Michael Caine, Aaron Taylor-Johnson ou encore Clémence Poésy, rien que ça.

Les ingrédients sont réunis, la table est mise, maintenant, on a faim.

 

 

MANK

Depuis Gone Girl, sorti en 2014, David Fincher s'est éclipsé du cinéma pour se tourner vers Netflix, avec qui le réalisateur vit une histoire d'amour démarrée en 2012 avec l'ambitieuse série House of Cards, première pierre de l'édifice que la plateforme de SVoD tente (tant bien que mal) de construire avec ses créations originales. L'idylle a perduré ensuite autour d'un sujet récurrent dans la carrière du réalisateur, les tueurs en série, avec l'excellente Mindhunter, dont certains épisodes ont été réalisés par David Fincher lui-même, puis, cette année, la relation a ensuite emprunté un nouveau chemin, celui de l'animation, avec Love, Death & Robots.

Aujourd'hui, le réalisateur s'apprête à s'engager encore un peu plus avec la plateforme en choisissant de faire son retour au cinéma grâce à Netflix avec Mank, un projet qu'il souhaite porter à l'écran depuis longtemps et qui lui est cher puisqu'il a été écrit par son père, mort en 2003. Il s'agit d'un biopic consacré à Herman J. Mankiewicz, un journaliste qui a écrit Citizen Kane, et sur le conflit qui l'a opposé à Orson Welles pour la reconnaissance de ses droits d'auteur. Pour une plongée encore plus authentique dans le passé, le film sera tourné en noir et blanc, avec un casting notamment composé de Gary Oldman dans le rôle principal et d'Amanda Seyfried, Lily Collins, Tuppence Middleton, Charles Dance, Jamie McShane ou encore Sam Troughton.

 

photoOrson Welles et Herman J. Mankiewicz

 

THE GENTLEMEN

Retour aux sources pour Guy Ritchie, qui a choisi d'arrêter de réinventer les personnages populaires après Sherlock Holmes, Agents très spéciaux : Code U.N.C.L.E, Le Roi Arthur : La légende d'Excalibur et Aladdin pour retourner dans le monde des gangsters et des petites combines foireuses présenté dans Arnaques, crimes et botanique et Snatch - Tu braques ou tu raques. Le réalisateur, connu pour sa mise en scène nerveuse et inventive, fait son retour avec The Gentlemen, un film qui réunit tous les éléments pour être la bonne surprise du début d'année.

D'abord, le scénario. L'histoire d'un homme à la tête d'un empire de la marijuana installé à Londres qui veut se retirer et revendre son affaire, mais qui va rencontrer des difficultés dans sa démarche, en raison des complots, attaques et autres magouilles de ses concurrents, mais aussi de ses partenaires apparemment. Ensuite, le casting. Matthew McConaughey dans un rôle visiblement aussi dingue que ceux dans Magic Mike ou Le Loup de Wall Street aux côtés de Charlie Hunnam, éblouissant dans la série Sons of Anarchy ou The Lost City of Z, Jeremy Strong, qui a déjà montré toute l'étendue de son talent dans The Big Short : Le casse du siècle ou la série Succession, et d'autres noms prestigieux comme Hugh Grant, Henry Golding ou Colin Farrell.

Un combo qui permettrait au réalisateur de redorer son blason après avoir signé plusieurs échecs commerciaux et critiques.

 

photoColin Farrell et Charlie Hunnam

 

MATHIEU JABORSKA

BENEDETTA

Annoncé depuis un moment, mais dépourvu de réelle date de sortie pour l'instant, Benedetta devrait sortir en 2020 et sera sûrement prêt pour le prochain Festival de Cannes, comme le sous-entendait un producteur sur Twitter il y a quelques semaines. Et comment ne pas attendre de pied ferme le nouveau film du génial et provocateur Paul Verhoeven, surtout quand celui s'attaque au cas d'une nonne draguant ses consoeurs au beau milieu du couvent ?

Depuis ses aventures hollywoodiennes, le cinéaste vivote en France, seul endroit où il peut produire ses insanités. Difficile de ne pas se souvenir de Elle, petite pépite sadique menée par une Isabelle Huppert très très loin de sa zone de confort. Et ce nouveau projet, porté par un casting démentiel constitué de Virginie EfiraDaphne PatakiaCharlotte Rampling et Lambert Wilson pourrait bien pousser encore un peu les potards du malaise.

Grâce à cette histoire vraie très symbolique, le maitre de l'inconfort va probablement faire ce qu'il sait faire de mieux : tordre sa narration pour piquer avec une violence inouïe l'hypocrisie qui se terre en chacun. Efira l'a dit elle-même : Benedetta va frapper là ou ça fait mal, et ce n'est pas la première affiche du film qui dira le contraire.

 

AfficheLe sein des saints

 

LAST NIGHT IN SOHO

Chez Ecran Large, on aime la prise de risque. On aime par exemple beaucoup quand un auteur change de style ou s'empare d'un genre qu'il n'a encore jamais traité. C'est pour ça que Last Night in Soho nous excite autant.

Après le succès populaire et critique inégalable de la fameuse trilogie Cornetto ou de Baby Driver, Edgar Wright aurait pu ne jamais quitter le registre comique et détendu, collant à merveille à sa mise en scène tout en petites ingéniosités. Mais il a préféré se lancer dans un film d'horreur psychologique lorgnant sur la science-fiction et le voyage dans le temps ! Ajoutez à un programme aussi intrigant une réflexion annoncée et on ne peut plus actuelle sur le culte destructeur de la nostalgie, ainsi que la présence de Anya Taylor-Joy, en général de bon augure, et on obtient le projet le plus mystérieux de l'année 2020.

Et miracle, le film a une date de sortie : le 23 septembre 2020. On n’aurait jamais cru dire ça, mais... vivement la rentrée prochaine.

 

photoThomasin McKenzie, vue dans Jojo Rabbit

 

DUNE

L'auteur de ces lignes a été tenté d'écrire sur beaucoup d'autres projets annoncés pour l'année prochaine, par volonté de ne pas traiter d'une attente partagée par la moitié de la planète cinéma. Il avait en tête le remake de Candyman par exemple, produit par Jordan Peele. Mais impossible d'évoquer les espoirs de 2020 sans parler du Dune de Denis Villeneuve.

Les raisons de la hype sont multiples, mais connues : que se passe-t-il quand on croise l'auteur de tours de force comme PrisonersEnemy ou encore Premier contact avec l'une des oeuvres les plus complexes et ambitieuses de l'histoire de la science-fiction ? On a tous très, très hâte de le savoir, d'autant plus que les moyens déployés semblent colossaux. Avec deux très longs-métrages, Villeneuve va-t-il réussir à faire oublier le moins bon film de David Lynch ? Même l'homme qui a réussi à donner une suite censée et spectaculaire à Blade Runner est sur un terrain glissant.

Dune et sa suite seront deux chefs-d'oeuvre ou deux preuves supplémentaires que le monument de Frank Herbert est inadaptable au cinéma. On serait tentés de parier toutes les épices de l'univers sur la première proposition. On attend donc avec impatience la fin d'année prochaine, le 23 décembre 2020 pour être précis.

 

AfficheEspérons que ça ne finisse pas pareil

 

DÉBORAH LECHNER 

SOUL

L’année 2020 sera celle des bonnes résolutions pour Pixar. Après de suites super sympas de franchises toutes aussi sympas (CarsLes Indestructibles, Toy Story), le studio a promis de développer plus de films originaux comme le prochain Soul de Pete Docter, qui a également réalisé Vice Versa dont on retrouve d’ailleurs l’esthétisme dans la première bande-annonce.

Avec la volonté de traiter des thématiques plus matures comme la psychologie humaine ou la culture de la mort, Pixar fait le choix radical d’axer son histoire autour d’un jazzman trentenaire et non d'un enfant ou d'une mascotte comme à l'ordinaire, soit une prise de risque à saluer. Ce brave homme doublé par Jamie Foxx verra son âme se séparer de son corps pour une ballade musicale dans les rues new-yorkaises qui devrait nous mener jusqu’à l’origine de ses rêves et passions. Un scénario encore une fois très nébuleux, avec une forte portée philosophique, dont le tout devrait être accompagné d’une bande originale jazzie et énergique signée Trent Reznor et Atticus Ross (The Social Network, Gone Girl, Millenium) pour notre plus grand plaisir.

 

 

MOURIR PEUT ATTENDRE 

Le 25e volet de la franchise mettra un terme à l’ère de Daniel Craig dans le rôle de James Bond. Le scénario de ce dernier tour de piste nous présente d’entrée de jeu un personnage lessivé qui a laissé sa vie d’espion derrière lui pour couler des jours tranquilles au soleil. Il s’agira donc pour Cary Fukunaga, qui prend le relai de Sam Mendes, d’achever le personnage et son arc narratif pour que l’agent 007 transmette son héritage, notamment aux deux nouvelles recrues du MI6 interprétées par Lashana Lynch et Ana de Armas. Il sera d’ailleurs intéressant de voir comment la franchise va traiter ces deux personnages féminins post #MeToo.

On attend donc de voir Bond sortir par la grande porte et ouvrir la voie à une nouvelle génération avant qu’un nouvel acteur ne vienne probablement lui redonner vie. La première bande-annonce promet déjà une action spectaculaire et même à 50 ans passés, Craig et Bond restent toujours aussi redoutables. Il s’agira également de faire oublier le tiède Spectre, avec un plus grand rôle à jouer pour Madeleine Swann (Léa Seydoux) qui devrait cette fois bénéficier d’une écriture plus poussée.

 

 

LES ENFANTS DU TEMPS

Après le délicat Your Name, c’est avec beaucoup d’enthousiasme et d’impatience qu’on attend Les Enfants du temps de Makoto Shinkai. Malgré sa direction artistique sublime et les fortes émotions délivrées par l’histoire, le précédent film du réalisateur souffrait d’une écriture parfois trop hasardeuse et fournie. Le scénario de son nouveau long-métrage n'est pas plus original, avec comme situation de départ la rencontre de deux adolescents qu’en apparence tout oppose, on d'attend donc à ce que le cinéaste propose un travail plus abouti et épuré avec un récit plus musclé et moins nébuleux, qui gardera toute la douceur, la mélancolie et la poésie de l’animation de Your Name.

Avec ses scènes aériennes vertigineuses et colorées, ses paysages oniriques qui contrastent avec la grisaille urbaine et son intrigue quasi mystique, la bande-annonce est a elle seule la promesse que Makoto Shinkai va de nouveau nous en mettre plein les mirettes et nous faire couler quelques larmes.

 

Affiche

 

SIMON RIAUX

ADORATION

Fabrice du Welz est un des metteurs en scène contemporains les plus singuliers, au parcours à la fois multiple et puissamment cohérent. De Calvaire à Message from the King, en passant par Vinyan, il aura composé une carte du tendre tordue, où des anti-héros se débattent pour trouver ou sauver des amours impossibles, distendues, folles et transcendantes. Il retrouvera ces thématiques avec Adoration, dont les héros adolescents fuguent pour vivre une passion dévorante.

Poème brut déroulé au bord de l’eau, le film pourrait constituer un des beaux chocs de 2020, grâce à la mise en scène toujours plus solaire et fiévreuse de son auteur, mais aussi grâce à un casting inspiré, qui rassemble Thomas Gioria (Jusqu'à la garde) Fantine Harduin (Happy Few) et l’incandescent Benoît Poelvoorde. Le 22 janvier, on espère que les salles obscures brilleront de mille feux.

 

photo, Fantine Harduin, Thomas Gioria Fantine Harduin et Thomas Gioria

 

MONOS

Partout où il a été présenté jusqu’ici, Monos a fait des ravages. Ce second long-métrage de fiction du Colombien Alejandro Landes suinte la folie et le mystère, depuis qu’il a dévoilé un teaser aux images entêtantes. Nous y suivrons un groupe d’adolescents retranchés dans la montagne, aux abords de la jungle, chargés par un mystérieux adulte de garder un otage et une vache.

Il n’en faudra pas plus pour sombrer progressivement dans un festival de violence et de démence, qui n’est pas sans rappeler Sa Majesté des mouches. On espère que cette étrange proposition, dont chaque image impressionne par sa maîtrise, saura nous étonner et aller au-delà de sa puissance plastique. Après Les Oiseaux de passage, le cinéma colombien pourrait encore nous réserver un sacré uppercut. Nous serons bientôt fixés, le film étant attendu sur nos écrans le 4 mars 2020.

 

photoSa majesté des Monos

 

PINOCCHIO

Révélé internationalement lors du Festival de Cannes où il présenta son étouffant Gomorra. La croisette devait se montrer beaucoup plus tiède lorsqu’il revint avec le fascinant Tale of Tales, vertige onirique évoquant ouvertement le baron de Munchausen d’un certain Terry Gilliam. C’est cette énergie qu’on pourrait bien retrouver avec l’intrigant Pinocchio.

Le conte est connu de tous et n’en est pas à sa première adaptation (Guillermo del Toro en prépare une autre, pour le compte de Netflix), mais les photos aperçues ici et là laissent espérer une proposition esthétique forte, un univers visuellement enchanteur – ou cauchemardesque – de nature à nous faire gentiment vriller, à l’image du visage halluciné de Roberto Benigni. Après le triomphe de son précédent film, Dogman, qui remporta le prix d’interprétation masculine à Cannes, Pinocchio passera par la case Berlin en février 2020. Chez nous, il sortira le 18 mars 2020.

 

photo, Roberto BenigniOn n'avait pas vu Benigni au cinéma depuis To Rome with Love en 2012

 

LINO CASSINAT

UNCUT GEMS

Quoi de mieux à dire qu'il s'agit du nouveau film des frères Safdie, la paire derrière les fabuleux Mad Love in New York et de Good Time, film avec Robert Pattinson qui nous avait foutu une grosse grosse claque ? Probablement que le rôle principal revient cette fois-ci à Adam Sandler, star comique à l'humour... discutable, qu'on a, d'après les premiers échos, jamais vu aussi bon, Punch-Drunk Love - Ivre d'amour compris.

Uncut Gems racontera l'histoire du propriétaire d'une bijouterie flambeur et obsédé par la gagne, que son ambition va pousser trop loin. Une histoire très Safdienne, pour, on l'espère, un excellent film... et peut-être enfin un peu de visibilité pour deux réalisateurs sous-médiatisés ?

 

photoAdam Sandler dans Uncut Gems

 

AFFAMÉS

Depuis le succès de La Forme de l'eau, les portes se sont ouvertes pour Guillermo del Toro, et ce qui était alors la Fox lui a confié une partie des clés de son pôle Fox Searchlight, une branche du studio dédiée à la production d'auteurs et de films à budgets intermédiaires (comme Birdman ou 12 Years a Slave ou 3 Billboards - Les panneaux de la vengeance par exemple). Guillermo del Toro y joue un rôle de producteur et si pour l'instant seul le moyen Scary Stories est sorti de son écurie, notre curiosité est évidemment toujours intacte.

On en arrive ainsi à Affamés (Antlers en version originale), prochain dans le calendrier (avec The Witches de Robert Zemeckis). Réalisé par Scott Cooper (un réalisateur très apprécié par la rédac' à qui on doit Hostiles, Strictly CriminalLes Brasiers de la colère et Crazy Heart), le film nous racontera l'histoire d'un gamin qui a une connexion spéciale avec un... une... enfin une espèce de machin-chose qui tue des gens bien salement. En tout cas, c'est ce qu'on a capté de la bande-annonce hyper malsaine du film et qui nous a mis l'eau à la bouche en deux minutes. Vivement.

 

 

HALLOWEEN KILLS

Malgré des défauts d'écriture, un drôle de positionnement sur les armes à feu et un niveau évidemment inférieur au légendaire film de John Carpenter, le Halloween de David Gordon Green parvenait en partie à populariser une horreur cinégénique à une époque sur-saturée de films trains fantômes dans le style de Conjuring : les dossiers Warren, en plus de (re)redonner des couleurs à une franchise abandonnée et de servir quelques meurtres savoureux.

Alors, on connaît la loi des suites... cependant maintenant qu'elle n'a plus à prouver sa viabilité financière, on est follement pris par l'espoir qu'Halloween Kills sera l'opus du pétage de câble et de la fascination, touchée du doigt lors du climax tout feu tout flamme du film de 2018. Et rien que pour le plaisir d'écouter à nouveau ce fabuleux thème musical dans une salle de cinéma, on a un peu envie d'y être.

 

photoY'a pas à dire, ça arrache

 

PRESCILIA CORRENTI

THE ETERNALS

2019 a été une année charnière pour la Marvel Cinematic Universe. Avec la sortie du dernier volet d'Avengers qui a été un phénomène mondial et celle de Spider-Man : Far from home qui clôturait la phase 3, Marvel était au centre de toutes les discussions, au bord de toutes les lèvres et dans la pensée de tous les fans. Pour autant, l’accalmie de la folie marvélienne n’aura été que de courte durée, puisque depuis quelque temps maintenant Kevin Feige et son équipe s’occupent d’atteler dans l’ombre la prochaine phase de leur plan d’action sur grand écran. Avec Eternals, qui s’annonce comme le film clef qui ouvrira cette prochaine phase 4, toutes les attentes sont au maximum. Eternals c’est donc sans aucun doute, le prochain film Marvel que l’on attend avec le plus d’impatience (oui Black Widow on t’oublie un peu ici). 

Encore plus ambitieux, encore plus impressionnant, Eternals c’est un véritable coup de poker de la part des studios. L’équipe impopulaire de super-héros dans les bandes dessinées n’a jamais réussi à percer le coeur des fans et pourtant, ils réussissent à avoir droit à un film. C’est risqué, mais ça peut payer. D’autant plus que le film s'octroie tout de même le luxe d’un très beau casting puisqu’on retrouve Angelina Jolie, Richard Madden, Kit Harington ou encore Lauren Ridloff. Tout ce beau petit gratin sera chaponné par Chloé Zhao (The Rider). 

Eternals ouvrira-t-il la porte à un ennemi encore plus grand, encore plus fort, encore plus titanesque que Thanos ? Seul l’avenir nous le dira. C’est à dire le 4 novembre 2020. 

 

photoMystère, mystère

 

EN AVANT 

Outre Soul qui sortira le 19 juin et qui s’avère lui aussi très prometteur, les studios Pixar prévoient par la même occasion la sortie d’un autre long-métrage rempli de paillettes et de magie : Onward. Baptisé en français, En avant, le film réalisé par Dan Scanlon tissera l’histoire de deux frères elfes, Ian et Barley Lightfoot, campés par Tom Holland et Chris Pratt, qui tentent de découvrir pourquoi la magie quitte peu à peu leur monde.

Dit comme ça, le synopsis ne paie pas de mine, mais jetez un coup d’oeil rapide à la bande-annonce vous saurez pourquoi En avant fait partie de nos attentes 2020. Ici, les licornes ou encore les sirènes sont comme alourdies par la nature mondaine de la vie quotidienne. L'extraordinaire devient banal. Le fantastique, barbant. En avant, nous apparaît touchant et émouvant, brossant le portrait d'un monde moderne qui a sombré dans la monotonie et qui s'est renfermé sur lui-même au fur et mesure des années, occultant la magie et la beauté du monde extérieur, pour le monde virtuel et la technologie. 

À noter d'ailleurs que le personnage interprété par le Spider-Man du MCU nous fait rappeler quelque peu Linguini de Ratatouille. Ce côté attachant, mignon, un peu niais et maladroit nous montre bien que Pixar n’a en rien perdu de sa magie lorsqu’il s’agit de créer des mondes vibrants de vie, de couleurs, et de créativité. On se doute alors que le 4 mars prochain, on va sortir plus d’un simple mouchoir de notre poche. 

 

photoUn nouveau Pixar rempli de tendresse

 

WONDER WOMAN 1984 

En 2017, DC et la Warner Bros nous offraient enfin un film solo sur l’un des personnages DC Comics les plus populaires. Après mille et une adaptations de l’histoire de Batman puis de Superman, c’était au tour de Patty Jenkins de montrer sur grand écran de quoi était capable l’Amazone. Après le succès économique et populaire phénomène du long-métrage, il aurait donc été très étrange de ne pas avoir une nouvelle adaptation de la guerrière au bouclier au cinéma. 

Pour autant, on a beau attendre avec beaucoup d’intérêt ce nouvel épisode des aventures de Gal Gadot, son scénario encore très nébuleux ne nous aide pas à nous projeter dans le film. On peut alors toujours compter sur la participation de Patty Jenkins qui revient derrière la caméra ainsi que celle de Geoff Johns pour l’écriture aux côtés de David Callaham. On peut aussi se reposer sur la présence de Chris Pine qui revient derrière la caméra avec deux nouvelles têtes, Kristen Wiig dans le rôle de Cheetah, ennemi légendaire de WW, et de Pedro Pascal dans un rôle encore très énigmatique. Ce qui nous donne encore envie de voir avec impatience WW 84 c’est la manière dont Gal Gadot va intensifier sa force de frappe lors de ses combats. Désormais habituée à sa présence sur Terre depuis plusieurs décennies, on espère donc grandement voir des combats à la hauteur du personnage incarné dans les pages des comics. Plus que des frappes de forains, on veut réellement une héroïne qui impose sa justice par le biais de son lasso et de son épée. 

Mais plus que toute autre chose, vous savez ce qu’on attend le plus ? Wonder Woman dans son superbe costume de Golden Eagle, apparu dans les comics de Kingdom Come de Mark Waid et Alex Ross et qui avait laissé tous les lecteurs sur le carreau par son imposante stature. Et au vu de la bande-annonce, on risque de ne pas être déçu, un bon point pour les fans, non ? 

 

 

CAMILLE VIGNES 

NIGHTMARE ALLEY

C’est le fait que Nightmare Alley soit totalement dépourvu de créatures fantastiques qui pique tant la curiosité de l’auteure de ces lignes. Car c’est dans sa façon de poétiser le monstre et d’en faire une créature aussi complexe qu’onirique que Guillermo del Toro excelle. Le faune et la créature étrange du Labyrinthe de Pan ont valu un de ses trois oscars au film (maquillages, décors, photographie) tandis que l’Académie a récompensé La Forme de l'eau de l’Oscar du meilleur film, du meilleur réalisateur, des meilleurs décors et de la meilleure musique en 2018. 

Le cinéaste l’a dit lui-même, Nightmare Alley sera sa première véritable plongée dans le film de société et il l’a imaginée très sombre (R-rated). Voir donc Guillermo del Toro abandonner toute fantasmagorie pour se plonger dans l’histoire rationnelle de l’association malheureuse d’un bonimenteur et d’une psychiatre suffit à nous donner envie. 

À voir si del Toro saura insuffler la délicate multiplicité de l’être humain qu’il manie si bien dans cette nouvelle adaptation du roman éponyme de William Lindsay Gresham. La première, Le Charlatan, date de 1947 et est signée Edmund Goulding...

 

Photo La Forme de l'eauLes humains seront-ils racontés avec autant de finesses ? 

 

POP. 1280 

Avec La Favorite, le cynisme et l’étrangeté de Yorgos Lanthimos ont éclaté au grand jour. Derrière sa maîtrise chirurgicale de la mise en scène, de la réalisation, des décors et de l’univers sonore, chacune de ses oeuvres se nourrit des déviances humaines. De Canine à La Favorite, en passant par The Lobster et Mise à mort du cerf sacré, toute l'inventivité de ses compositions provoque une sorte de gêne jouissive chez le spectateur. 

Après son tonitruant La Favorite (10 nominations et une récompense aux Oscars),la prochaine création de Yorgos Lanthimos est sans surprise la priorité des studios. Et une grosse attente de 2020. Aux raisons déjà citées s’ajoute que cette prochaine production adaptera le roman Pop. 1280 écrit par Jim Thompson et publié en 1964 (déjà adapté au cinéma par Bertrand Tavernier dans Coup de torchon). 

Qui de mieux que Lanthimos pour insuffler ses loufoqueries et son humour grinçant à l’histoire de ce shérif qui, faute d’avoir été trop humilié, se mue en tueur vicieux ? 

 

photo, Emma Stone

 

KAAMELOTT

Si vous n’êtes pas de ceux qui pensez que Kaamelott est l’une des meilleures séries françaises jamais créées, passez votre chemin. Parce qu’il est temps pour elle d’être considérée comme telle. Adapter un matériau aussi dense et malléable que la mythologie du Roi Arthur n’est vraiment pas une mince affaire : connue de tous, elle est apparue pour la première fois au 6e siècle et n’a cessé d’être reprise et réinterprétée du Moyen Âge à nos jours.

On passera l’histoire de ce mythe au cinéma (résumée plus en détails ICI) tant l’oeuvre qu'a créée Alexandre Astier s’en dégage. Extrêmement bien référencée, elle nourrit les conversations et les fantasmes depuis ses débuts. Et la promesse d’un retour prochain au cinéma fait à la fin de sa sixième et dernière saison l'a érigée au rang de légende de la télévision française. 

Et si s’en sont suivie dix ans d’attente et de frustration, c’est que Alexandre Astier a navigué parmi les genres avec une adresse redoutable. Passé du sketch humoristique à la quête initiatique dépressive sans vraiment perdre son public était déjà une belle réussite. Le faire en insufflant de la profondeur aux personnages et aux dialogues dès les tout premiers épisodes est la preuve d’une véritable maîtrise du matériel cinématographique. 

Ça ne peut augurer que de bonnes choses pour le retour des branques en armure qui compose Kaamelott. 

 

photo KaamelottOn a grand-hâte 

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commentaires
TomAndré
28/06/2020 à 07:54

James Bond 007 c'est mon idole là ! ????

Alexandre Janowiak - Rédaction
02/01/2020 à 10:59

@Dateuss,

il n'y a pas qu'un seul rédacteur qui attend Tenet, la grande majorité de la rédac attend le film de Christopher Nolan (vous vous doutez bien qu'il n'y a pas que trois films qu'on attend chacun cette année). Mais quitte à en choisir trois, autant éviter de tous mettre les mêmes, on a donc un peu varié.
En ce qui me concerne Tenet est sans doute dans mon top 5 des attentes pour 2020.

M1pats
02/01/2020 à 03:44

Ils ont même pas mis*

M1pats
02/01/2020 à 03:38

@Akitrash

Tu connais pas ecranlarge toi, marvel ils ont même mis infinite war et endgame dans les films qu ils attendent en 2018 et 2019 alors les autres films... je suis meme surpris d y trouver eternals

Miam
02/01/2020 à 02:06

Dune, Tenet et le dernier 007.

lulu
01/01/2020 à 22:40

Moi je veux voir Jésus III la revanche des inconnus ^^

Dirty Harry
01/01/2020 à 17:43

1917, Dune, Tenet, Last night in Soho et West Side Story pour les grosses attentes puis le Bond pour la tradition. Evidemment aucun Marvel (me suis tapé les 10 premières minutes de Dark Phoenix donc je ne vais pas y revenir avant longtemps...)

Brad eastwood
01/01/2020 à 17:22

Dune ou le projet (comme Blade Runner 2049) qui à le potentiel d'être génial, mais de se ramasser au BO.

Fincher
01/01/2020 à 17:18

Le dernier James Bond de Daniel Craig pour ma part. Cary Fukunaga à la réalisation, soit celui qui nous a offert une saison 1 de True Detective mémorable, un Beast of no nation remarquable et dernièrement la pépite Maniac. Ca sera forcément un tournant pour la franchise, et j'espère que ce cinéste exigeant a su faire face aux contraintes exigeantes d'une tel franchise.

Akitrash
01/01/2020 à 17:10

Quoi un seul Disney/Marvel??? Auriez-vous changé? En bien!

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