Après Joker : Lex Luthor, Pingouin... ces personnages cultes qui devraient avoir leur film solo

Arnold Petit | 28 novembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Arnold Petit | 28 novembre 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Alors que les discussions autour d'un autre film sur un personnage de l'univers de DC Comics vont bon train, on a fait un tour de cinq candidats potentiels.

Personne n'avait anticipé la réussite de Joker, devenu l'un des meilleurs films de 2019 pour bien des spectateurs et critiques. Le film de Todd Phillips avec Joaquin Phoenix est devenu l'un des plus gros succès de l'histoire des super-héros au cinéma en franchissant la barre du milliard de dollars au box-office mondial. Une performance accomplie par aucun autre film Rated R à ce jour et avec "seulement" un budget (hors marketing) estimé entre 55 et 70 millions de dollars.

Alors que le milliard n'avait pas encore été passé, des rumeurs à propos d'une éventuelle suite commençaient déjà à courir et on avait d'ailleurs essayé d'imaginer à quoi elle aurait pu ressembler. En attendant de voir comment les choses allaient évoluer, Todd Phillips n'a rien voulu confirmer et a préféré jouer avec nos nerfs tandis que Joaquin Phoenix  a déclaré ne pas être contre. Mais désormais, il semble que le réalisateur et les studios aient fini de compter les billets et veulent passer la deuxième.

 

photo, Joaquin PhoenixEn attendant la suite

 

Selon The Hollywood Reporter, Todd Phillips aurait rencontré Toby Emmerich, le patron de Warner Bros., le 7 octobre dernier et demandé qu'on le laisse développer plusieurs origin story autour d'autres personnages issus de l'univers de DC Comics. Le réalisateur serait sorti bredouille de son entretien, mais aurait quand même obtenu l'autorisation de faire un autre film

Sauf qu'en fait, pas du tout. Deadline a aussitôt réfuté l'information, qui a également été démentie par Todd Phillips lui-même, dans une interview pour Indiewire. Maintenant, le petit jeu des négociations entre le réalisateur et les studios a démarré et en attendant que les deux partis trouvent un terrain d'entente, on a imaginé quels autres personnages de l'univers de DC Comics pourraient eux aussi avoir le droit à leur propre film rien qu'à eux tous seuls.

 

photoÀ la fin, il n'en restera qu'un

 

LEX LUTHOR

Après le Joker, Lex Luthor est sans doute le méchant le plus emblématique de l'univers de DC Comics. Lors de sa première apparition en 1940 dans le numéro 23 d'Action Comics, le personnage créé par Jerry Siegel et Joe Shuster n'était rien de plus qu'un savant fou qui voulait la mort de Superman. Ce n'est qu'en 1962 que les pages du numéro 271 d'Adventure Comics révèlent pourquoi il est devenu son ennemi juré et d'où vient sa haine pour le héros venu de Krypton. Lex Luthor veut la mort de Superman depuis une intervention du jeune Clark Kent qui a mal tourné lors d'un incendie dans le laboratoire de l'apprenti scientifique et causé la destruction de ses travaux, mais aussi la perte de ses cheveux.

 

photoUne sombre histoire pour Lex Luthor et sa soyeuse chevelure

 

Néanmoins, s'il fallait adapter une histoire avec Lex Luthor sur grand écran, il faudrait sans doute se pencher sur l'origine que lui a donnée John Byrne dans Superman : The Man of Steel, publié entre 1986 et 1988. Dans cette version moderne, Lex Luthor a grandi dans les quartiers pauvres de Metropolis, avec un père violent et cruel qui le maltraitait lui et sa mère. À leur mort, en attendant sa majorité où il pourra toucher l'assurance-vie, le jeune garçon de 13 ans est placé dans une famille d'accueil qui s'avère encore pire.

Ses parents adoptifs tentent de mettre la main sur l'héritage de Lex et poussent leur fille Lena à le manipuler pour y parvenir. Elle refuse et ses parents la battent à mort sous les yeux de Lex, que cet événement traumatisera à jamais. Les années passent, le jeune homme est devenu un puissant homme d'affaires qui dirige toute la pègre de Metropolis grâce à son intelligence et son influence. Jusqu'à l'arrivée de Superman.

 

photoPas de cheveux, mais plein de charisme (et d'argent)

 

Lex Luthor est déjà apparu plusieurs fois à l'écran auparavant. Gene Hackman a été le premier à incarner l'ennemi juré de l'Homme d'Acier dans les années 70 et 80, dans la saga Superman avec Christopher Reeve. Kevin Spacey s'est prêté à l'expérience dans Superman Returns et Jesse Eisenberg a été le dernier à interpréter ce méchant emblématique sur grand écran dans Batman v Superman : L’Aube de la justice et Justice League. À la télévision, dans la série Loïs & Clark, les nouvelles aventures de Superman, Lex Luthor était joué par John Shea, puis par Michael Rosenbaum dans Smallville et finalement par Jon Cryer dans Supergirl. Autant d'acteurs et d'histoires qui n'ont jamais vraiment réussi à rendre hommage au personnage à l'écran.

Lex Luthor est le choix le plus évident pour un film dans le style de Joker. Comme Batman dans le film de Todd Phillips, Superman n'est pas obligé d'apparaître directement et l'histoire pourrait nous présenter les différentes étapes de la vie du Lex Luthor de The Man of Steel jusqu'au moment où les deux ennemis jurés se rencontrent pour la première fois. Le film pourrait sinon prendre une tout autre direction et s'intéresser au Lex Luthor plus vieux, revenu d'entre les morts.

 

photo, Jesse EisenbergJesse Eisenberg en Lex Luthor chevelu


À force de porter un anneau de kryptonite pour empêcher Superman de l'approcher, Lex Luthor a attrapé le cancer. Mais le scientifique a réussi à transférer son cerveau dans un clone, puis a simulé sa mort avant de se lancer dans la course à la Maison-Blanche dans Superman : Lex 2000 de Jeph Loeb, Tony Harris et Ray Snyder. Le film pourrait donc retracer l'ascension de Lex Luthor jusqu'au moment où il devient président des États-Unis, à la manière de la série House of Cards. L'intrigue pourrait même faire le choix de déjà l'installer derrière le Bureau ovale et de voir les dérives du pouvoir sous ses ordres, avec une analogie certaine avec le contexte politique américain actuel. 

Choisir Lex Luthor serait sans doute la solution de facilité, mais c'est peut-être aussi la meilleure.

 

photoParce qu'il le vaut bien

 


MISTER FREEZE

L'univers de Batman est composé d'une myriade de méchants et de criminels. Si le Joker a déjà eu le droit à son propre film, un autre ennemi du Chevalier Noir pourrait bien faire l'affaire : Mister Freeze. Apparu pour la première fois en février 1959 dans le numéro 121 de Batman sous le nom de Mister Zero, le super-vilain était tourné en ridicule et servait surtout de ressort comique dans les aventures du justicier. Rebaptisé Mister Freeze, il a ensuite bénéficié d'une petite cote de popularité avec la série Batman des années 60.

 

photoToujours se méfier des chauves de DC Comics

 

Presque 30 ans plus tard, comme Lex Luthor, Mister Freeze a eu le droit à une nouvelle histoire, dans Batman, la série animée de Bruce Timm et Paul Dini, avec l'épisode Amour on ice. On y apprend que le Docteur Victor Fries était en fait un cryogéniste au sein de GothCorp qui s'est fait surprendre en train d'utiliser le matériel de l'entreprise pour essayer de sauver sa femme Nora, atteinte d'une maladie en phase terminale. En l'apprenant, le patron de GothCorp a débarqué avec des agents de sécurité pour mettre fin au projet, mais l'opération a finalement tourné à l'accident.

 

photoUn épisode qui a changé Mister Freeze pour toujours

 

Alors que Victor tentait de les en empêcher, le processus a été interrompu et une explosion a causé la mort de Nora. Dans l'altercation, le spécialiste en cryogénie est tombé dans des agents frigorigènes qui ont fait chuter sa température corporelle et modifié sa physiologie. Au point de l'obliger à porter une combinaison réfrigérée en dessous de 0 °C s'il veut survivre. Après cet événement tragique, Victor jure de se venger et prend alors le nom de Mister Freeze.

Amour on ice a non seulement décroché un Emmy Award dans la catégorie du meilleur programme d’animation, mais aussi permis de donner une personnalité plus complexe au super-vilain à travers cette histoire dramatique. Cette nouvelle origine du personnage a ensuite été reprise dans les comics et depuis, Mister Freeze est devenu l'un des ennemis les plus connus et les plus récurrents de l'univers de Batman.

 

photoUn adversaire glacial

 

Doublé par de nombreux acteurs au fil du temps (Michael Ansara dans la série animée et les films d'animation DC, Clancy Brown dans Batman et Maurice LaMarche dans la franchise de jeux vidéo Batman : Arkham), Mister Freeze a été incarné plusieurs fois à l'écran par George Sanders, Otto Preminger et Eli Wallach dans la série Batman des années 60 ainsi que par Nathan Darrow dans Gotham. Le super-vilain a surtout laissé un souvenir mémorable dans les esprits (mais pas dans le bon sens du terme) depuis l'interprétation d'Arnold Schwarzenegger dans Batman & Robin.

Mister Freeze est un antagoniste bien connu du public, encore plus depuis le film de Joel Schumacher, mais n'a jamais eu le droit à une introduction digne de ce nom. Un film dans le style de Joker pourrait bien être développé en utilisant l'histoire présentée dans la série animée et sans aucune apparition nécessaire de Batman, comme dans le film de Todd Phillips.

Et rien que de l'imaginer, ça réchauffe le cœur.

 

photo, Arnold SchwarzeneggerREGARDEZ-MOI, JE SUIS UN MÉCHANT, J'AI UNE BOULE À NEIGE !

 

DEATHSTROKE

Un masque jaune et noir, un arsenal militaire et une détermination implacable, Deathstroke est sans aucun doute l'un des méchants les plus badass de l'univers de DC Comics, mais n'a jamais eu l'heure de gloire qu'il mérite. Créé par Marv Wolfman et George Pérez, ce personnage a fait sa première apparition en 1980, dans le deuxième numéro de New Teen Titans, comme un ennemi de la jeune équipe de super-héros.

Après avoir refusé le contrat du H.I.V.E (Hierarchy of International Vengeance and Extermination) pour tuer les Teen Titans, le mercenaire le reprend finalement quand Ravager, son fils, est tué en essayant de l'honorer. Sur la tombe de Grant, qu'il jure de venger, Deathstroke révèle son visage, celui d'un quinquagénaire borgne du nom de Slade Wilson.

 

photoDeadpool lui aura tout volé

 

Un personnage sans-pitié, dont les origines sont finalement racontées quelques années plus tard, en 1984, toujours sous la direction de Marv Wolfman et George Pérez, dans The Judas Contract. Une histoire en quatre parties dans laquelle Nightwing apprend le passé de Deathstroke de la bouche de son ex-femme, Adeline, Slade Wilson était un soldat prometteur choisi par l'armée pour qu'on lui administre une drogue expérimentale lui permettant d'accroître ses réflexes, sa force et son intelligence.

Après avoir été renvoyé pour avoir désobéi aux ordres, il a commencé à utiliser ses aptitudes pour remplir des contrats sous le nom de Deathstroke. Mais un de ses concurrents a retrouvé sa trace et pris son fils Joseph en otage pour forcer le mercenaire à révéler le nom du client qui l'avait engagé. Slade parvint à tuer les ravisseurs de son fils, mais l'un d'eux lui trancha la gorge avant que Slade ne l'en empêche et le garçon perdit l'usage de ses cordes vocales. Folle de rage et prise de panique, Adeline voulut tuer son mari et lui tira dessus. Les réflexes surhumains de Slade lui sauvèrent la vie, mais la balle toucha son oeil droit, le rendant borgne.

 

photoOn comprend pourquoi ils se sont perdus de vue

 

Manu Bennett a endossé le rôle (parce qu'on ne peut pas parler de costume à ce niveau) dans la série Arrow où Slade Wilson devient l'un des ennemis jurés du justicier à la capuche tandis que dans la série Titans, le mercenaire interprété par Esai Morales est présenté comme un vieil ennemi de l'équipe de super-héros, avec justement les événements de The Judas Contract en toile de fond. Joe Manganiello, qui incarne Deathsroke dans le DCEU, a été introduit dans Justice League et possède clairement la gueule de l'emploi, mais on ne peut pas vraiment dire que l'acteur a eu l'occasion de briller dans la peau du mercenaire jusqu'à maintenant.

Un film autour de Deathstroke pourrait être aussi sombre qu'a pu l'être Joker, avec en plus des scènes d'actions brutales et nerveuses dignes de John Wick. Adapter ses origines jusqu'à la naissance de Deathstroke, mettre en scène la double vie du mercenaire et du père de famille ou tout simplement se concentrer sur son activité de tueur à gages... plusieurs solutions sont possibles avec l'histoire qui entoure ce personnage complexe à la moralité ambigüe. À une époque, Gareth Evans, le réalisateur de The Raid, avait entamé des négociations avec Warner Bros. pour réaliser un film sur Deathstroke, mais le projet a finalement été oublié puis enterré dans un coin obscur.

Autant dire qu'on est peut-être passé à côté d'un des meilleurs films de super-héros de l'histoire.

 

photoCeci n'est pas un cosplay

 

LE PINGOUIN

Parmi les grands méchants de l'univers de Batman, on peut bien évidemment citer le Joker, l'Homme-Mystère, Double-Face, Poison Ivy, mais aussi Le Pingouin. Sorti de l'imagination de Bob Kane et Bill Finger, les créateurs de Batman, dans le numéro 58 de Detective Comics publié en décembre 1941, il est d'abord présenté comme un simple voleur de tableaux de collection. Après avoir rejoint la pègre de Gotham, il grimpe les échelons à grands coups de braquages spectaculaires et finit par tuer son patron avec un pistolet caché dans l'un de ses parapluies.

 

photoUn criminel plus proche du vautour qu'autre chose

 

Présenté comme un personnage court sur pattes au physique ingrat dont le nez crochu rappelle le bec des oiseaux, Oswald Chesterfield Cobblepot possède néanmoins des manières sophistiquées et une grande intelligence. Après les événements de Crisis on Infinite Earths de Marv Wolfman et George Pérez, il devient le patron de La Banquise, une boîte de nuit dont les activités lui permettent de côtoyer le gratin de Gotham. Au courant de tous les sales coups de la ville, il se sert de sa ruse et son influence pour faire chanter, intimider, corrompre ou faire disparaître quiconque se met en travers de son chemin.

Impossible de ne pas mentionner Danny DeVito en parlant du Pingouin. En l'incarnant dans Batman, le défi après les nombreuses apparitions de Burgess Meredith dans la série des années 60, l'acteur en a fait l'un des ennemis du Chevalier Noir les plus connus auprès du grand public et bouleversera le personnage pour toujours.

 

photoDe grands airs pour un ennemi burlesque

 

Dans le film de Tim Burton, Oswald est en fait le fils d'une des familles les plus puissantes de Gotham, abandonné par ses parents en raison de son apparence disgracieuse. Des origines qui influenceront plusieurs comics, dont Un Long Halloween (on revenait dessus ici) et Amère Victoire de Jeph Loeb et Tim Sale, et qu'on peut voir dans la série Gotham, avec Robin Lord Taylor dans le rôle d'Oswald Cobblepot.

Colin Farrell est le prochain sur la liste à interpréter Le Pingouin, dans The Batman de Matt Reeves, prévu pour le 25 juin 2021. D'ici là, Warner Bros. pourrait tout à fait plancher sur un autre projet similaire à Joker autour du personnage d'Oswald Cobblepot, toujours avec Colin Farrell. L'acteur pourrait bien reprendre le rôle dans un autre film sur l'ascension du criminel au sein de la pègre, avec des inspirations du cinéma de Martin Scorsese ou une histoire dans laquelle le personnage est Oswald Cobblepot, patron presque honorable de boîte de nuit, mais aussi Le Pingouin, l'un des pires criminels de Gotham.

Et le premier qui mentionne Power, il finit avec un parapluie planté dans le crâne.

 

photo PingouinUne prestation de haut vol

 

SINESTRO

Joker résonne comme un hommage au cinéma des années 70, avec un style loin des standards, mais le prochain film de la Warner sur un personnage de DC Comics pourrait se réapproprier un des piliers de l'univers des super-héros et s'éloigner du style du film de Todd Phillips avec la science-fiction. Un antagoniste bien connu dans les comics, mais apparu une seule fois à l'écran, pourrait justement faire l'affaire : Sinestro. Apparu pour la première fois en 1961 dans le numéro 7 de Green Lantern sous l'impulsion de John BroomeGil Kane et Joe Giella, il a d'abord été un des plus grands membres du Corps des Green Lantern avant de devenir son ennemi juré.

 

photoUn méchant haut en couleur

 

Originaire de la planète Korugar, Thaal Sinestro est à l'origine un anthropologue qui trouve Prohl Gosgothan, un membre du Corps des Green Lantern grièvement blessé après le crash de son vaisseau. Il lui confie son anneau le temps de le protéger et le lui réclame une fois en sécurité, mais Sinestro, déjà enivré par ce nouveau pouvoir, choisit de le garder. Il regarde Prohl mourir sous ses yeux avant de prendre sa place au sein du Corps des Green Lantern.

Sinestro se distingue rapidement dans son nouveau rôle de protecteur du secteur 1417, l'endroit de l'univers où se situe sa planète natale, au point d'être considéré comme le plus grand Green Lantern de tous les temps. Mais son attitude devient vite celle d'un tyran, forçant les citoyens de Korugar à l'adorer et à se plier à ses règles totalitaires sous peine d'être exécutés. Les Gardiens de l'Univers, avertis par la nouvelle recrue du Corps des Green Lantern, Hal Jordan, ont donc décidé de lui retirer son anneau et Sinestro a finalement été envoyé en exil sur Qward, un monde situé dans l'Univers d'Antimatière.

 

photoUn personnage qui a basculé du côté obscur

 

Là-bas, il forge un anneau de pouvoir jaune, la couleur qui se nourrit de la peur, contrairement au vert des anneaux des Green Lantern, qui puisent leur pouvoir dans la volonté et l'espoir. Renvoyé dans son univers pour se venger, Sinestro affronte ensuite ses anciens alliés et devient l'ennemi juré d'Hal Jordan. Un adversaire qui était autrefois un de ses amis.

Les deux mini-séries Green Lantern : Emerald Dawn de Keith Giffen et Gerard Jones, publiées entre 1989 et 1991, redéfinissent les origines d'Hal et révèlent que Sinestro a en fait été son mentor quand le jeune pilote d'essai a rejoint le Corps des Green Lantern à la mort d'Abin Sur, le protecteur du Secteur 2814. Au fur et à mesure de l'entraînement, les deux personnages se sont liés d'amitié, jusqu'au moment où Sinestro a amené Hal sur Korugar et que le héros a découvert la dictature que l'alien avait mise en place.

 

photoUne rivalité au lourd passé

 

Sinestro n'est apparu qu'une seule fois au cinéma ou à la télévision en dehors des séries et des films d'animation, en 2011, dans le film Green Lantern avec Ryan Reynolds. Incarné par Mark Strong, il est présenté comme un membre sévère du Corps du Green Lantern qui se met à douter après avoir affronté Parallax, une personnification destructrice de la peur, et se tourne vers le pouvoir de l'anneau jaune.

Le film de Martin Campbell n'a pas vraiment rendu le personnage (ou qui que ce soit) plus populaire alors que Sinestro est l'un des antagonistes les mieux construits et les plus charismatiques de l'univers de DC Comics. Et visiblement, Warner Bros. le sait. Selon We Got This Covered, les studios seraient en train d'envisager la possibilité de faire un film sur Sinestro. Une information qui n'a été confirmée par personne pour le moment et qui ne repose que sur des rumeurs, mais qui donne de l'espoir.

 

photoEt encore, Mark Strong s'est battu pour qu'il n'ait pas de queue-de-cheval

 

Ces exemples ne sont qu'une partie de l'iceberg que représentent les personnages de l'univers de DC Comics. Certains, moins connus que le Joker, ont pourtant tout ce qu'il faut pour mériter leur propre film.

À l'heure où le DCEU ne semble pas savoir quelle direction emprunter, ces films ont le potentiel d'être le début d'une nouvelle franchise pour Warner Bros. autour des antagonistes de DC Comics, avec des histoires qui pourraient prendre place dans différents genres cinématographiques et être plus que de simples adaptations des précédentes oeuvres, à l'image de Joker. Si le film de Todd Phillips a montré quelque chose, c'est que même avec peu de budget, mais beaucoup d'envie, on peut faire quelque chose de grand.

 

Affiche fr

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commentaires
mysterio de
07/07/2020 à 15:47

pourquoi pas un deadshot ou le film montre comment ses parents ont ete tues par des gangstres et son entrainement pour ne jamais rater sa cible et sa vengeance
un solo de bane, ras alghul , deathstroke le pingouin aussi interessants

Flaurent-Claude
03/12/2019 à 01:15

Vite bâtissons une industrie puante sur un succès !

Micju
01/12/2019 à 16:33

Le seul personnage culte qui mérite un bon film solo. C’est Cat woman point.

Tousen
29/11/2019 à 13:37

Et pourquoi pas des films d'horreur indépendants sur des persos tels que Poison Ivy ou Clayface..Le twist final serait la révélation réelle de chaque personnage et connecté à l'univers de Batman...

Adam
29/11/2019 à 09:12

@cobalt, j'avais aussi vu une info comme quoi ils adapteraient l'arc mister miracle cad l'evasion de scott free des geôles d'Apocolypse avec l'aide de big barda.Pas étonnant si ca se confirme les romances sont plus faciles à adapter par Hollywood. Bon on prend les paris que Big Barda sera incarnée par une femme de couleur (pas un mal je précise mais ca va encore détonner dans les commentaires) et que l’antagoniste sera mamie bonheur ?

Geoffrey Crété - Rédaction
28/11/2019 à 20:22

@Cobalt

Rien de plus que : ils bossent sur le scénario et sont super heureux car ça va être génial. C'était il y a quelques mois.

Cobalt
28/11/2019 à 20:20

Deathstroke et Luthor OUI, sinon un bon film d'horreur sur Solomon Grundy.
Au fait @Rédaction, des nouvelles du film New gods de DC ?

Andarioch1
28/11/2019 à 18:11

Après c'est une question de logique personnelle.
Celle des studios c'est du genre: un film avec un super vilain marche... Faisons des films avec des super vilains.
Une autre logique dirait: un bon film avec un acteur de génie marche? Faisons de bons films avec des acteurs de génie.

...

Opale
28/11/2019 à 17:07

Je vote pour Deathstroke à fond!!!

Bond
28/11/2019 à 17:05

Le problème c’est qu’on voit toujours les mêmes , le pingouin, l’homme mystère et pourtant il y en a plein d’autres bien barrés comme Abatoir, Anarky,Silence, le Ventriloque et bien d’autres encore
Mais le problème c’est qu’on a chaque fois les mêmes personnages dommage

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