Star Wars : L'Ascension de Skywalker - 5 preuves que Disney n'a jamais su où ils allaient avec la trilogie

La Rédaction | 30 mai 2022
La Rédaction | 30 mai 2022

Star Wars : L'Ascension de Skywalker est ce soir à 21h15 sur TMC.

Quelques jours après la sortie de Star Wars : L'Ascension de Skywalker, un grief revient sur beaucoup de lèvres : Disney n’aurait jamais su quoi faire de cette nouvelle trilogie Star Wars, et son chapitre 9 réalisé par J.J. Abrams en serait la preuve criante. On a donc décidé de se pencher sur les éléments qui laissent à penser que les trois derniers films se sont lourdement contredits.

ATTENTION SPOILERS !

 

photo, Adam Driver"La bave de vos spoilers glisse sur la cape de mon indifférence de la Force"

 

IMPROVISER OU RÉTROPÉDALER ?

Avant d’aller plus loin, une précision doit néanmoins être apportée. On lit beaucoup que l’improvisation de Lucasfilm serait responsable d’un éventuel échec de la saga. Mais cette affirmation oublie un élément fondamental : la trilogie originale et la prélogie, toutes deux supervisées par George Lucas, n’étaient pas écrites à l’avance, et leur créateur n’a pas hésité à les modifier au fil de l’eau.

Les exemples sont innombrables. Il ne fut pas toujours question que Dark Vador soit le paternel de Luke et Leïa, Han Solo devait mourir dans Le Retour du Jedi, ce dernier a été repris en main par Lucas, qui n’appréciait guère la noirceur de L'Empire contre-attaque, quand la prélogie a multiplié les changements d’orientations à la volée. Disparition de Jar-Jar, raccrochage de wagons en catastrophe dans La Revanche des Sith… Enfin, les ajouts ou transformations conséquentes opérées par Lucas à sa trilogie première à l’occasion de ses éditions remasterisées, des années durant témoignent clairement des improvisations successives du maître.

Et on ne peut pas dire que ces transformations des deux premières trilogies au fil de leur production soient aujourd’hui brandies par des griefs par les fans. En revanche, et c’est ce qui nous intéresse ici, c’est peut-être plus un sentiment de profonde contradiction, comme si les chapitres de ce qu’on appelle désormais la postlogie étaient en lutte les uns contre les autres. Explications.

 

photo, Daisy Ridley"Et les scénaristes vous ont laissé là tout ce temps ? Ah oui. Quand même."

 

LA SAGA NE SAIT PAS QUI EST SON ANTAGONISTE

Et c'est un gros problème, parce que, comme tout le monde le sait, un héros n'est pas bon si le méchant n'est pas à la hauteur. Et, dans la postlogie, comment dire, ben c'est pas vraiment la fête. Si Kylo / Ben n'était évidemment pas le grand méchant de l'histoire, reproduisant plus ou moins le schéma de Dark Vador, dès Le Réveil de la Force, on nous parlait de l'énigmatique Leader Suprême Snoke, l'homme de l'ombre, le digne successeur de Palpatine... Mais ça, c'était avant de le voir se faire tronçonner comme un sale dans Les Derniers Jedi sans que son rôle ne soit plus développé.

 

Photo snokeJe suis méchant

 

Et c'est là où l'on se dit que la nouvelle trilogie n'a pas été planifiée en amont parce que, du coup, à mi-parcours, elle se retrouve sans antagoniste. C'est embêtant.

Quand, à l'occasion de la promotion de L'Ascension de Skywalker, on nous ressort l'Empereur Palpatine de derrière les fagots, on a donc la confirmation que Kathleen Kennedy et son équipe sont en grosse panique et tentent le tout pour le tout en ramenant à la vie le leader charismatique de l'Empire. Bien sûr, dans les comics et les romans, Palpatine survit, se clone, revient pour mieux repartir, mais rien dans les nouveaux films n'a été contextualisé pour que cela soit crédible.

 

Photo Ian McDiarmidPalpatine, passion éclairs

 

Qu'on nous annonce son retour dans le texte d'intro du neuvième film est une honte tout autant qu'une preuve qu'il ne s'agit que d'une rustine ("Les morts parlent !"). Quand, en plus, son speech du comeback n'a pas lieu dans la diégèse mais sur Fortnite, l'artifice n'en est que plus évident. D'autant que, quand on s'y penche, le plan de Palpatine est sacrément crétin : il a créé Snoke qui voulait que Kylo lui amène Rey mais au début de L'Ascension de Skywalker, il veut qu'il la tue pour finalement dire que non, son plan c'était de lui transmettre l'héritage Sith.

 

Photo Ian McDiarmidPalpatouille, le roi des embrouilles

 

De plus, il possède une flotte de 10.000 destroyers tous équipés d'une arme similaire au Starkiller.. Pourquoi ne les utilise-t-il pas dès le départ pour écraser la Résistance ? Pourquoi tout ce patacaisse autour du Starkiller dans l'Episode VII ? Et à quoi servait Snoke finalement ? Sans parler du fait qu'avoir une flotte, c'est bien, mais sur une planète où elle peut décoller librement, c'est mieux. Et puis que ce bon Palpatine a pour énorme point faible son lieu de décollage, qui expose sa formidable armada à une attaque de faible ampleur, pourquoi diable a-t-il envoyé un message dans toute la galaxie (comme l'indique le carton introductif), s'exposant logiquement à une contre-attaque des héros ?

Enfin, et c'est peut-être le point le plus grave, par sa survie sans réelle explication ni logique, Palpatine anéantit les deux premières trilogies puisque, de fait, Anakin Skywalker n'est plus l'Elu qui amènera l'équilibre dans la Force en le détruisant. Oui, au final, les deux premières trilogies n'ont servies à rien. Chose inimaginable si c'était effectivement prévu depuis le début. Ou alors, nous sommes face au plus révoltant des amateurismes.

 

photo, Adam Driver, Daisy RidleyKylo Raining Men

 

LA TRILOGIE NE SAIT PAS QUI EST SON HÉROS

Bien sûr, on n’attend pas d’une saga aussi complexe et ambitieuse qu’elle traite tous ses protagonistes à égalité, et ne hiérarchise pas leurs actions. Mais dans la trilogie qui nous intéresse, on a parfois l’impression que chaque intervenant a décidé de privilégier tel ou tel héros en fonction de ses préférences, au mépris de toute cohérence.

Le Réveil de la Force établissait Rey et Finn comme deux forces complémentaires, emmenées par une éclatante complicité, quand Poe n’était jamais un écho de l’éclat passé de Solo, et Kylo Ren une caricature de fanboy, fétichisant le passé pour forger son identité, voué à être balayé par un destin laissant peu de place à ce genre de passions tristes.

Rian Johnson opéra un retournement total, surprenant mais jamais en contradiction totale avec la précédente équation. Établie comme surpuissante à la fin de l’Episode VII, Rey avait désormais besoin d’une faille. Pour ce faire, Johnson l’établit comme une page blanche, une surface vierge, menacée par une crise identitaire qui la consacre comme le double de Kylo Ren. Tous deux se retrouvent d’ailleurs dans une position de puissance et de magnétisme identique à l’issue du film, désirant tous deux être rejoints par leur équivalent.

 

photoBibine-8

 

Finn et Poe se retrouvent tous deux un peu en arrière-plan, mais bénéficie d’évolutions profondes (loin de l’héroïsme de pacotille qui les attirait initialement), autorisant de grands espoirs pour le dernier segment de la trilogie.

Et là, Ô surprise, Rey, qui devait créer sa propre identité doit soudain se débattre avec une lignée aristocratique et maléfique, Finn et Poe ne sont plus que des figurants privés de la moindre évolution, rétablis dans leurs statuts respectifs d’aventuriers grandes gueules. Seul Ben Solo semble suivre le chemin tracé initialement, mais ce dernier est si violemment contracté que le personnage n’existe à l’écran qu’à l’occasion d’un climax très maigre, au cours duquel il sera d’ailleurs éjecté du décor par Palpatine, comme si J.J. Abrams essayait au maximum de ne pas traiter le personnage, sinon via un angle romantique générateur d’un terrible malaise.

 

Star WarsL'élue

 

LA FORCE, CETTE GOMME MAGIQUE

Que la Force évolue, que nous découvrions régulièrement de nouveaux pouvoirs et capacités liés à son usage, il n’y a là rien de choquant. Au sein de la trilogie originale comme de la prélogie, nous avons régulièrement été confrontés avec des pratiques nouvelles, des pouvoirs étonnants. Mais l’usage de la force dans Star Wars : L'Ascension de Skywalker marque une rupture profonde avec tous les films qui ont précédé.

 

photo, Billy Dee WilliamsThe Winter Fucker

 

Bien sûr, depuis Le Réveil de la Force, on a pu constater que Kylo et Rey étaient tous deux sacrément puissants, mais même cette orgie de pouvoirs semblait encore connectée à une donnée essentielle : la Force est histoire de spiritualité, non de magie, ce qui s’accompagnait de règles précises, et donc aussi d’impossibilités. Non seulement le film qui nous intéresse semble faire fi de toutes restrictiond, mais il opère une transformation plus problématique encore.

Non seulement la Force est désormais un vulgaire accessoire magique, mais le scénario l’utilise comme un vulgaire accélérateur narratif. Quand Kylo s’empare d’un collier en possession de Rey, quand les deux loustics échangent leurs coordonnées ou des sabres laser, voire carrément des compétences (comme celle de soigner, très éloignées du vague dialogue autour de la capacité à repousser la mort de Dark Sidious dans La Revanche des Sith), on a le sentiment que J.J. Abrams, bien plus que ne le fit Rian Johnson, a subverti la Force, qui n’a plus aucun point commun avec l’héritage spirituel que Les Derniers Jedi plaçait dans une logique démocratique.

Et ce n’est pas la micro-sensibilité à la Force de Finn qui viendra efficacement nuancer cela, tant elle aussi relève du pur Joker magique de derrière les fagots.

 

photo, Richard E. GrantLe général Constipator est chaud cacao

 

SANCTIFIER LES VIEUX DE VEILLE

Dans Le Réveil de la Force, J.J. tuait Han Solo gardien du temple du cool de Star Wars, victime directe d’une tragédie familiale qu’il avait tenté de fuir, comme le vieux barbon doublé d’un père inconséquent qu’il était devenu. Dans Les Derniers Jedi, un Luke dévoré par la peur, puis le doute, lançait ses dernières forces dans un combat qui l’amenait à se fondre dans la Force. Le grand héros de la trilogie originelle avait droit à un véritable traitement humain, à un trajet lui aussi beau et tragique.

Bref, cette nouvelle trilogie osait un geste inespéré de la part de Disney : nous encourager à envisager les fêlures de nos idoles pour mieux les dépasser et leur dire au revoir, plutôt que des les consacrer comme des hochets rassurants. Mais Star Wars : L'Ascension de Skywalker prend la direction inverse.

Certes, Leïa se grille la caboche en faisant joujou avec la Force, mais elle est quasiment sanctifiée au cours d’une scène plutôt embarrassante, et ce choix n’est à l’évidence motivé que par le véritable décès de Carrie Fisher. En effet, le scénario essaie ici et là de nous faire croire à la mort de certains personnages, et notamment les survivants de la première trilogie. Un constat absolument désolant avec ce pauvre Lando, sorte de marionnette vaguement souriante, qui n’aura droit à aucun égard en matière d’écriture. Ils ne valent désormais pas plus que les figurines à leur effigie vouées à remplir les supermarchés pour Noël. Impersonnelles, interchangeables, polluantes.

 

photo, Kelly Marie Tran"Je sens que  vous allez m'enfler avec le calcul de mes points retraite, quelque chose de bien"

 

SKYLWAKER LE DESTRUCTEUR

On a accusé Rian Johnson d’avoir détruit et déconstruit la saga, tout comme on a souvent invoqué la soi-disant impossiblité de poursuivre le récit à sa suite, la trilogie apparaissant comme « dénuée d’enjeux ». Des reproches bien absurdes quand on y réfléchit plus d’un quart de seconde. À la fin des Derniers Jedi, la trilogie est sortie de la répétition d’un schéma déjà éprouvé, au centre duquel se trouve un grand méchant Sith au pouvoir déjà acquis, à la formation achevée. D’où une première promesse de renouvellement.

Les deux émissaires du Bien et du Mal (Rey et Kylo) sont tous deux traités à égalité, alors qu’ils veulent convaincre l’autre, et sont encore en train de progresser, ressentant chacun une attirance et une empathie profonde pour leur adversaire. Là aussi, il s’agit d’une situation inédite dans la saga, qui laissait toute liberté au successeur de Johnson.

Et enfin, la démocratisation de la Force autorisait déjà à poser les prémices de l’après Skywalker, et d’élargir l’univers à d’autres lignées, d’autres individus, d’autres concepts. Bref, Johnson avait ouvert des portes que Star Wars : L'Ascension de Skywalker referme dès son texte introductif.

 

photo, Daisy Ridley, John Boyega, Oscar Isaac"Bienvenue dans la grande plaine du fond vert !"

 

Non seulement le scénario du film décide de réinventer de tout nouveaux enjeux et adversaires (ou plutôt de les recycler), mais quand tombe la conclusion, c’est pour nous laisser un goût de cendres dans la bouche. Quid de la République ? Attaquée et mise à mal dans l’Episode VII, elle n’est jamais abordée ici. Quid du Premier Ordre et de l’Empire ? Ils semblent totalement éradiqués. Quid de la lignée Palpatine ? Le film n’essaie même pas de se risquer à une hypothèse. Quid des Skywalker ? Ils sont réduits à une anonyme partie faire du trek dans le désert.

Face à cette éradication totale des piliers de la saga, sous couvert de retour aux sources, on se dit que J.J. Abrams annonçait la couleur dès le premier tiers du film, quand nos héros demandent à Babu Frik de les aider à retrouver une traduction dans la mémoire de C-3PO. L’ingénieur leur explique littéralement que pour avancer dans l’intrigue, il faut effacer la mémoire de leur ami, et le restaurer tel qu’il fut jadis. Une destruction, sous couvert d’avancement. Abrams ne propose pas autre chose et on est en droit de se demander si ce petit gnome n’est pas autre chose qu’une représentation du réalisateur.

Bref, Star Wars : L'Ascension de Skywalker trouvera ses défenseurs et ses contempteurs, au fil des années. Et peu importe qu’on l’adore ou qu’on soit révolté par la proposition, il marque à nos yeux une rupture au sein de Star Wars. Pour la première fois, un chapitre semble se battre contre ceux qui l’ont précédé.

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commentaires
TofVW
02/06/2022 à 15:45

Dans l'article : "Ou alors, nous sommes face au plus révoltant des amateurismes."

Bah voilà, depuis le temps que je le dis… On ne peut même pas dire que les films de la postlogie sont des fan-fictions, car dans ce mot il y a "fan" ; ce que les "créateurs" de la postlogie ne sont pas.
L'Univers Officiel de Star Wars s'arrête à 2012.

Kynapse
01/06/2022 à 05:28

Indépendamment de ses qualités, Le dernier Jedi avait pour lui de faire entrer Star Wars dans l’âge adulte en se délestant des Jedis et Siths, ce qui devait en théorie permettre d’explorer la zone grise qui les sépare. Promesse qu’a tué le neuvième opus, malheureusement.
Je ne sais pas si la franchise s’en relèvera… Mais je l’espère.

V33
31/05/2022 à 23:20

C'est Disney le grand responsable du massacre ils s'en moquent des fans et de l'histoire seul compte l'oseille
Rian Johnson avait des bonnes idées il a voulu faire quelques chose avec des dessins des croquis de certains personnes et armure mais qui n'ont jamais était mis en scène car "réalisateur" n'est qu'un mot dans cette trilogie
Tant que le réalisateur n'a pas carte blanche et qu'on lui laisse pas faire SON film bah c'est clair c'est nul à chier après
Longtemps j'en ai voulu à Johnson mais un jour y'a des story board qui sont sortie de l'épisode 8 jamais vu à l'écran et c'était assez Stylé
Dommage de prendre un chef d'œuvre et d'en faire de la merde dorée

Nash
31/05/2022 à 17:31

Vous devriez arrêter d'encenser le film de R.Johnson. il est encore plus mauvais et c'est lui qui a foutu le bazar en faisant n'importe quoi avec son scénario bidon. Résultats j.j.Abrams snest retrouvé coincé... Je ne tiens pas à le défendre non plus mais les derniers Jedi est le film qui a tout foutu en l'air.
Kennedy est responsable aussi en voulant rentabiliser trop vite l'investissement SW et sans prendre le temps de développer une trilogie cohérente. Ils auraient du prendre 2/3 ans de plus pour construire réellement une histoire plutôt que de laisser n'importe qui faire n'importe quoi.
Il y a aussi le problème des scénarios, on a laissé les mains trop libre aux réalisateurs pour imposer leur scénario, hors réaliser et scenariser ce sont deux métiers différents.

Houla
31/05/2022 à 12:03

Il y a un point où je ne suis pas d'accord.
Déjà le mot Élu, ne signifie pas hero mais instrument donc il n'agit ni pour le bien ni pour le mal , il ce contente de faire ce pourquoi il a été prophétisé.
Et anakin n'a pas rendu l'équilibre dans la force en tuant palpatine, il rétablit l'équilibre en passant du côté obscur et en tuant tout les jedis car en effet il y avait trop de jedis dans la galaxie (10000 environ) par rapport aux sith , il y avait un déséquilibre dans la force

Rico
31/05/2022 à 08:35

Pour moi, la saga Star Wars s'est écroulée le jour où j'ai vu au cinéma Yoda faire une pirouette de combat. Puis elle m'a semblé renaitre avec l'épisode VII, le Réveil de la force, une assez belle aventure aux nouveaux personnages intéressants et au style audacieux (de l'humour second degré dans Star Wars (!)). Hélas, les deux épisodes suivants furent une progressive déconfiture. J'avoue même que les incohérences scénaristiques me passèrent bien au dessus, tant le spectacle et les personnages n'étaient plus à la hauteur.

Sommelier 8413
30/05/2022 à 20:01

Un bon point pour Écran Large : vous avez raison, cette trilogie n'a jamais été pensé avec le minimum de vision qui allait au plus loin que le film en train d'être réalisé... Sans idée que de rentabiliser l'achat de la marque !
Mauvais point pour Écran Large : comment dire de Rian Johnson a , de 1, fait une bonne histoire, de 2, a laissé quoique ce soit de possible pour faire l'épisode suivant ? Entre l'histoire du carburant des vaissetqui lui permet de faire traîner en longueur le film, l'incohérence de la partie où Finn et sa complice doivent aller chercher un pirate informatique, pour finir par être inutile ! Et je peux allonger la liste... On dirait même qu'il a tout fait pour emmerder le prochain réal... Bref pour moi SW c'est de l'épisode 1 à 6, point.

gnagna
09/01/2020 à 00:05

tous les chapitres de cette postlogie se sont battus contre leur prédécesseur:
- avec l'épisode 7 il s'agissait de donner aux fans ce qu'ils avaient aimé dans Star Wars, ce qui a abouti à un remake grotesque de l'épisode 4. Les critiques portaient surtout sur le manque total d'imagination.
- en réaction l'épisode 8 a tenté de briser les règles précédemment établies et la direction choisie, et d'aller à contre-sens des fans, et a été largement critiqué pour cette raison.
- en réaction l'épisode 9 s'est lancé dans le fan-service absolu, niant quasiment l'épisode qui l'a précédé et en colmatant ses incohérences/absurdités scénaristiques avec une pétarade d"action non-stop.
Bref quand chaque épisode joue contre son prédécesseur il est difficile de trouver une logique à cette trilogie

Pok
28/12/2019 à 06:36

Lourdingue, les dialogues, les relations entre les.3 heros, l histoire LOURDINGUE

007boy
26/12/2019 à 10:05

À tous les pseudo critiques, je vous invite à mieux regarder la saga en y incluant les spin offs dans l ordre de des sorties. La prelogie sera considérée comme un flash back en trois parties. Palpatine est revenu, tout le monde s en étonne mais aux plus attentifs, regardez mieux le retour du jedi... Il y a un indice à la fin

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