Superman Lives : le film fou de Tim Burton et Nicolas Cage, annulé au dernier moment

Geoffrey Crété | 24 mai 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Geoffrey Crété | 24 mai 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Tim Burton devait réaliser Superman Lives, avec Nicolas Cage, dans les années 90. Retour sur ce projet majeur qui a fait couler beaucoup d'encre.

Avant son retour dans Superman Returns (qui n'a pas été à la hauteur côté business, et a donc été abandonné), avant son re-retour dans Man of Steel (qui a débouché sur Batman v Superman et Justice League, donc son avenir est encore incertain), Superman a failli revoir le jour avec un duo inattendu mais intrigant : Tim Burton et Nicolas Cage.

Superman Lives est mort depuis des années, annulé quelques semaines avant le début du tournage après des mois de travail, mais il reste un projet étrange et riche.

 

photo"Des infidélités, Tim ?"

 

SUPER-NINETIES

Bien avant que X-Men et Spider-Man ne relancent la machine de manière flamboyante au début des années 2000, le film de super-héros était dans une étrange position. Les années 80 ont vu la fin du Superman de Richard Donner avec les désastres Superman III en 1983 et Superman IV en 1987, tandis que Bruce Wayne version Tim Burton a pris le relais avec Batman en 1989 et Batman, le défi en 1992.

Les années 90 sont un vrai chaos : Les Tortues ninja, Darkman, Captain America, Les Aventures de Rocketeer, Les Tortues ninja II, Les Tortues ninja III, Batman contre le fantôme masqué, Meteor ManJudge Dredd, Batman Forever, Batman & Robin, Blade... entre désastres et succès, artistiques et/ou économiques, le genre avance dans tous les sens.

 

photo, Matt SalingerNe l'oubliez pas : Captain America était là dans les années 90

 

C'est au milieu de cette décennie semi-infernale que Superman Lives arrive. Warner Bros. a engagé le producteur Jon Peters (derrière les Batman de Burton) dès 1993 pour développer un nouveau film sur le super-héros, le succès des comics La Mort de Superman ayant donné des idées. Plusieurs scénarios sont écrits et remaniés, sous le titre de Superman Reborn, mais c'est avec l'arrivée de Kevin Smith que quelque chose se passe.

Le réalisateur de Clerks est consulté par le studio sur divers projets (notamment une suite de Beetlejuice) mais le grand fan de comics qu'il est s'arrête sur ce Superman Reborn, une version où le héros va notamment voir un psy pour parler de sa déprime. Il racontait à Comicbookmovie.com :

« Je leur ai dit, "Le scénario est vraiment, vraiment mauvais. Il ne rend ni service ni justice aux fans du personnage, et ça ne servira pas le personnage de faire ce film. Ce que vous avez en tête en faisant un film Superman, c'est les gens qui vont aller le voir. Vous allez vous faire des millions dans tous les cas. Alors pourquoi pas avec un bon film ? C'est gênant, c'est tout ce qui ne va pas avec les films adaptés de comics. Il n'y a aucune compréhension du personnage, c'est kitsch. Je ne fais pas ça pour avoir le job. Engagez-moi ou ne m'engagez pas, mais ne prenez pas ce scénario." »

Kevin Smith sera donc engagé, et c'est ainsi que Superman Reborn est devenu Superman Lives.

 

Photo Christopher ReeveCesse de jouer avec tes cristaux Christopher

 

SUPER-KEVIN

Kevin Smith raconte à quel point Jon Peters était à ses yeux un businessman légèrement stupide et à côté de la plaque, contrairement au ponte du studio, Lorenzo DeBoniventura, qui a tiré le travail vers le haut. Dans tous les cas, le trio trouve un certain équilibre, et le scénario avance bien malgré quelques luttes. Peters voulait que Brainiac affronte des ours polaires autour de la Forteresse de la Solitude, que Lex ait un chien spatial pour avoir un équivalent de Chewbacca, que le grand combat final entre Superman et Doomsday se déroule dans les égouts, et surtout qu'il y ait une araignée géante vers la fin.

Mais le vrai problème aurait été Superman lui-même. Smith affirme que Peters ne voulait pas que Superman vole et porte son célèbre costume, qu'il trouvait ridicule (ce que Peters nie). Le scénariste finira par se dire que le producteur voulait au fond refaire un Batman, avec un super-héros dans un costume sombre et ancré sur Terre.

 

photo, Kevin Smith, Jason MewesKevin Smith allume la mèche hollywoodienne

 

Au-delà de ces tensions artistiques, Kevin Smith parlera d'un frein immense : le merchandising, qui dicte tout. "Ils ne parlaient que de ça !", se souvenait le scénariste, qui a failli quitter le projet suite à un conflit autour d'une scène intimiste importante entre Superman et Lois, que le studio voulait absolument couper pour raccourcir le film.

« Ils m'ont dit, "Kevin, ce que tu comprends pas, c'est que c'est le film d'une grosse entreprise. Peu importe si la scène entre Lois et Superman est bien : la question est de savoir combien de jouets on peut vendre." Ça a été un crève-cœur. Vendez autant de jouets que vous voulez, mais racontez une bonne histoire quand même. Une bonne histoire, et vous en vendrez plus. (...) Je me disais que si je devais travailler avec ces paramètres, je devais au moins le faire tout en pouvant dormir le soir et sans en faire un truc totalement stupide. »

Dans tous les cas, il y va à fond et son scénario met en scène Eradicator, Cyborg, Deadshot et même Batman, qui diffuse un message après la mort de Superman pour redonner du courage à Metropolis. Mais le vrai mur qu'il va se prendre s'appelle Tim Burton.

 

photoTim Burton, un lundi matin normal chez Warner Bros.

 

SUPER-TIM

L'année est 1996, et Tim Burton vient de se prendre une baffe avec Mars Attacks !, bide en salles (environ 100 millions au box-office pour un budget de 70). Après sa parenthèse très arty Ed Wood, uniquement possible grâce au carton du deuxième Batman, il cherche son nouveau projet et la Warner tient à ne pas le laisser filer ailleurs. Il se retrouve ainsi avec Superman à ses pieds.

Kevin Smith raconte : « Au début de tout ça, je parlais avec un des producteurs de qui pourrait réaliser le film, et j'avais suggéré Tim Burton. Ils m'ont dit que non, qu'il n'avait pas la sensibilité adaptée au projet. Je me suis dit que oui, c'est vrai, Tim est plutôt dark et ce film n'est pas comme ça. Et voilà que, au moment où je rends ma deuxième version du scénario, Tim Burton était allé voir Warner Bros., où il avait fait Mars Attacks ! qui s'est vautré, et il voulait faire un truc sûr. Il pensait à un film Scooby-Doo, mais ils lui ont filé mon scénario de Superman, et ça l'a intéressé. C'était super pour le studio puisqu'ils avaient un scénario qu'ils aimaient, et un réalisateur qui leur avait rapporté un demi-milliard sur un autre super-héros. »

Mais Burton a une condition : il veut tout reprendre à sa sauce.

 

Photo Tim Burton, Johnny DeppTim aux mains presque d'or

 

Le réalisateur impose le scénariste Wesley Strick, qui n'est pas spécialement fan de Superman mais avait réécrit Batman, le défi avant le tournage pour finalement rester à ses côtés tout du long. Burton n'aime pas le scénario de Kevin Smith, mais doit tout de même en garder des éléments, notamment tout ce qui concerne la mort et la résurrection du personnage.

Smith est discrètement éjecté, alors que Jon Peters lui avait promis le contraire. Il veut rencontrer Burton pour au moins tenter sa chance, mais ça ne se fera jamais.

Le scénariste disait, pour conclure : « J'étais déçu d'être dégagé du projet, c'était l'un de ces trucs où tout le monde aimait le scénario. Ils auraient dû rester sur ce scénario. Sur quelque chose qu'ils connaissaient. Disons que ma deuxième version était bonne à 90%, il y avait peut-être encore 10% pour en faire le film qu'ils voulaient. Je pense que j'aurais pu y arriver. C'est vraiment dommage, parce que putain on était tellement à deux doigts de le faire. Ce film allait être lancé en production. Ils parlaient de commencer dès l'été 97, on était tellement proche... »

 

photoLa fameuse mort de Superman dans les comics

 

SUPER-CRASH

La machine s'emballe une nouvelle fois, mais très sérieusement pour le coup. En 1997, Warner Bros. signe officiellement un contrat de pay-or-play de 5 millions avec Burton - une garantie qui fait qu'il sera payé si jamais le projet ne se fait pas pour des raisons indépendantes de lui. Dans la foulée, Nicolas Cage est casté, là encore avec un contrat juteux sur la même base, mais à hauteur de 20 millions. Fraîchement oscarisé pour Leaving Las Vegas, il est un choix inattendu, qui va dans le sens d'un Superman différent de la figure de dieu parfait.

Courteney Cox, Julianne Moore et Sandra Bullock (qui a refusé, selon Peters) sont évoquées pour Lois. Chris Rock est sérieusement en place voire officiellement casté en Jimmy Olsen. Le nom de Jim Carrey sort pour Brainiac, mais Burton pense à Christopher Walken. Et pour Lex, Kevin Spacey, déjà, bien avant qu'il ne le devienne dans Superman Returns.

 

photoUne des propositions pour le look burtonien de Superman

 

Le studio prépare une sortie en 1998, Burton veut tourner à Pittsburgh, et tout semble bien parti.

L'équipe commence à se mettre au travail et quantité de concept arts sont créés pour les décors, les costumes et les personnages, sur Terre et Krypton. Des tests sont lancés pour les effets visuels. Un modèle réduit pour un vaisseau spatial en forme de crâne, pensé comme un des plus grands décors du film, est construit : c'est le repaire de Brainiac, avec tout un tas d'aliens, et des expérimentations sur les specimens récoltés dans l'univers.

Comme dévoilé depuis dans plusieurs images et vidéos désormais très connues, Nicolas Cage enfile des costumes pour des tests, avec la célèbre costumière Colleen Atwood (Edward aux mains d'argent). Le costume de la résurrection (qui doit être éclairé pour figurer le retour de la force vitale de Superman) est particulièrement compliqué, et demande beaucoup de travail et tests après des premiers essais catastrophiques. L'idée d'une cape qui peut être lancée et transformée en arme est évoquée.

 

 

Sauf que le nouveau scénario de Wesley Strick ne convainc pas la Warner, notamment à cause d'un budget qui serait énorme (dans les 190 millions). C'est le début de la fin : Dan Gilroy est engagé pour rafistoler tout ça, et couper des scènes d'action. C'est en août 1997 puisque lorsque Lady Di meurt, Jon Peters veut s'inspirer de l'émotion à travers le monde pour écrire la fin de Superman dans le film.

Le studio n'est toujours pas convaincu et c'est au tour d'Alex Ford de réécrire. Mais rien ne s'arrange : le budget reste énorme malgré les coupes, et tout le monde commence à perdre espoir, notamment Tim Burton. Le studio n'a plus la foi, probablement parce que Batman & Robin, SphèreTarzan et la cité perdue ou encore Postman viennent de se planter, et que la série Loïs & Clark, les nouvelles aventures de Superman vient d'être annulée sans crier gare.

Trois semaines avant le tournage, la Warner arrête tout.

 

photoDessin pour le début de la résurrection avec le costume noir

 

SUPER-PEUR

Pour Jon Peters, trois raisons à ça : le budget, Nicolas Cage, et Tim Burton, avec la crainte que le résultat ne soit pas du tout le doux film grand public dont ils avaient besoin.

Gilroy racontera à Collider des années après : « Malheureusement, Warner Bros. a enchaîné les échecs. Les films qui sortaient ne marchaient pas, l'argent est devenu un problème, et au final ils ont décidé que le budget était trop gros et qu'ils n'avaient pas les moyens de valider ça. »

Burton finira par s'envoler vers Sleepy Hollow, et le projet sera enterré. Mais le cinéaste en gardera un vif souvenir, comme évoqué avec humour avec Mania Movie :

« J'ai travaillé sur ce projet pendant un an, et il ne s'est pas fait. J'ai fait le film, on a juste oublié de le filmer. (...) Nicolas Cage, c'est la raison pour laquelle je voulais le faire. Je l'adore. Les gens doutaient aussi de Michael Keaton pour Batman. Il faudrait voir avec la Warner mais je pense que ça ne s'est pas fait parce que c'était un film cher, et ils étaient un peu sensibles parce qu'ils avaient une mauvaise presse pour avoir foutu en l'air la franchise Batman. Dans un environnement d'entreprise, toutes les décisions sont basées sur la peur. Donc je pense que l'une des choses qui a mené à cette décision, c'est qu'ils avaient peur de foutre en l'air une autre franchise. (...)

Ils ont fait un choix. Ils avaient Superman et Wild Wild West, ils ont choisi ça, et se sont plantés. C'est frustrant. J'aime être positif, mais j'ai vraiment l'impression d'avoir perdu un an de ma vie. C'est un sentiment terrible. » Et devinez quoi : il y a une grosse araignée dans le climax du film avec Will Smith.

 

photo, Will Smith"Hey les gars, j'ai une meilleure idée que ce Superman" (cadre de Warner au chômage depuis)

 

A ce stade, Warner Bros. avait déjà dépensé dans les 30 millions en réécritures et prépa. Dan Gilroy racontait à Collider : « Ils avaient dépensé des dizaines de millions de dollars pour constuire des décors. Quand ils ont tout stoppé, c'était déjà bien avancé. Quand ils ont tout arrêté, je suis allé dans les bureaux de production, et j'ai marché à travers le bâtiment où plusieurs centaines de personnes travaillent sur des dessins et des décors. C'était vraiment très avancé. On était à quelques semaines du tournage. »

Le studio essaiera de relancer la machine avec d'autres réalisateurs et scénaristes : Brett Ratner dira avoir refusé de prendre le relais, tout comme Michael Bay ou encore Martin Campbell, apparemment tous à cause du scénario. Mais l'envie était encore là, et Nicolas Cage aussi. En 1999, William Wisher Jr. était engagé pour écrire, encore, un nouveau scénario. L'échec collera néanmoins à la peau de Superman, puisque rien ne se fera.

Le projet mutera encore plusieurs fois, devenant Superman Flyby avec le réalisateur McG, lequel sera finalement abandonné pour Superman Returns de Bryan Singer.

 

photoUn storyboard de Superman Lives

 

CE QUE ÇA DEVAIT RACONTER

Mais de quoi devait véritablement parler ce Superman Lives, librement inspiré de La Mort de Superman ? La version reprise par Wesley Strick tournait plus que jamais autour d'un Superman perdu, qui n'a pas conscience de son héritage, sa valeur et son identité profonde, si bien qu'il est totalement déphasé sur Terre.

Dan Gilroy expliquait à Collider à quel point il aimait la vision de Burton :

« Tim avait cette idée formidable. Jor-El n'avait pas le temps de lui expliquer quoi que ce soit, quand il a mis le petit Kal-El dans une météorité. Donc l'idée de Tim c'est que lorsqu'on retrouve Clark Kent dans le présent, il ne sait rien. Il ne sait pas quelle est sa place. Il traverse une crise émotionnelle. Il a une relation avec Lois Lane, mais il ne peut pas s'y engager parce qu'il n'est pas certain de sa propre identité. Et Tim explorait et déconstruisait vraiment de manière brillante les aspects psychologiques de ce que ça implique d'être ce personnage. (...) Quand il découvre qu'il est un alien, c'est une crise totale. C'est la pire chose qui soit. Sa plus grande peur. »

Le scénariste évoquait aussi un sens de l'humour propre au cinéaste, loin du sérieux de Man of Steel.

 

photoUn design de Brainiac en grosse araignée, vu dans le docu The Death of "Superman Lives"

 

Superman Lives s'ouvrait sur Krypton et présentait Brainiac, une création de Kal-El devenue incontrôlable, qui engloutissait la planète jusqu'à la détruire. La chose s'échappait avant la destruction totale, mais contrairement à Kal-El lancé vers la Terre, sa trajectoire était déviée par l'explosion. Dans son vaisseau, le futur Superman était accompagné de K, une technologie kryptonienne qui prenait la forme d'une petite créature, laquelle pouvait se métamorphoser pour répondre à ses besoins.

Trente ans après, sur Terre, Clark Kent mène une vie compliquée. Même si Superman existe déjà, et a visiblement sauvé plein de monde, il se cherche. Il veut demander Lois en mariage, il sent que quelque chose ne va pas chez lui.

 

photoUne petite idée de K

 

Tout s'emballe avec l'arrivée de Brainiac, qui récolte des créatures et sources d'énergie à travers l'espace depuis des décennies, et a remarqué la Terre à cause du nucléaire. Il s'allie avec Lex Luthor, qui enquêtait sur le vaisseau ayant amené Kal-El des décennies plus tôt, pour un plan diabolique : utiliser K afin de bloquer les rayons du soleil et ainsi priver le héros de sa source d'énergie. Le duo de méchants libère ensuite Doomsday, qui tue Superman à Metropolis. C'était à peu près à la moitié du film.

 

photoUn concept art de Doomdsay

 

Sauf que K peut aussi ressusciter le super-héros, et lui servir de super-combinaison qui le protège et remplace ses pouvoirs. Après cette renaissance, le voilà donc de retour dans le fameux costume noir, pour vaincre ses ennemis, Brainiac et Luthor étant devenu une super-entité entre temps. Il les met hors d'état de nuir et dans le climax, K est détruit.

Pas mal d'éléments ont été modifiés au fil des réécritures : Brainiac tuait les parents de Superman dans un flashback, la double identité de Clark Kent était menacée par Luthor, l'entité nommée Lexiac voulait détruire la Terre avec des bombes nucléaires, Lois annonçait être enceinte à la fin...

 

photoLe Black suit de Sup

 

LA LÉGENDE SURVIT

Superman Lives a donc été enterré dans des circonstances qui semblent extrêmes, mais continue à vivre, à sa manière. Le documentaire The Death of "Superman Lives": What Happened ? de Jon Schnepp est revenu sur ce cauchemar, avec l'aide de Tim Burton, Jon Peters, Kevin Smith et une grande partie de l'équipe impliquée, et lancée. Un film passionnant qui retrace cette folle expérience.

Ian Fried, le scénariste de Superman Returns, y raconte que Bryan Singer avait toujours sur lui une photo de Nicolas Cage dans le costume version Tim Burton. Dès que quelqu'un se moquait de Brandon Routh et son allure kitsch, il la sortait, pour les calmer.

Pourtant, cette version tuée au dernier moment continue à alimenter des débats passionnés, et a rejoint le cimetière des projets incroyables, comme le Justice League de George Miller, Les Montagnes hallucinées de Guillermo Del Toro, ou le Dune de Jodorowsky.

 

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commentaires
H.R.
28/06/2023 à 13:33

J'aurais été curieux de voir ce que ça aurait donné, franchement.

Ça avait l'air d'une approche inédite et rafraîchissante du personnage.

Emynoduesp
25/05/2020 à 23:22

Qu il fassent un film d animation, pour les trucs exotiques, c est ce qu il y a de mieux a faire, ca ne coute pas un bras, c est pour les fans et si ca ne remporte pas le succes escompte, le studio ne mettra pas la clef sous la porte.

La seule chose qui m aurait derange la dedans, c est Nicholas Cage, il n a pas la tete de l emploi pour Sup's.

Numberz
24/05/2020 à 16:46

@ batou

Il me semble qu'un comics étant prévu parcontre. Mais pas de nouvelle. Sinon un animé dans leur collection dc animated, ce serait fun oui.

Nico1
24/05/2020 à 13:45

ça fait vraiment mal au cœur d'être passé à côté d'un tel film, au même titre que le troisième Batman du même Tim Burton, stoppé net pour des raisons de merchandising ( à cause de McDonald's plus précisément)

Batou
24/05/2020 à 13:37

Pk pas faire un animé du scénario !! Ça pourrait être fun

Numberz
24/05/2020 à 13:35

Bon Parcontre le concept de Doomsday, non merci

Numberz
24/05/2020 à 13:34

Je sens qu'ici ça va être des heureusement que ça ne s'est pas fait.

Mais pour moi, bien que éloigné des comics, ça aurait pu être une vision intéressante. On va me dire qu'un superman dépressif ce n'est pas superman, qu'il est lumineux blabla. Pour moi, ce côté d'avoir des grands pouvoir qui impliquent de grandes responsabilités et de les remettre en question, quand on est l'égal d'un dieu, il y a de quoi remettre en cause ce que l'on est. Cage, bien que raillé, s'il est bien conduit, sair faire preuve de nuance dans son jeu. Il peut exploser comme être dans un état, dira-t-on, dépressif.
K, le petit robot, aurait été en accord avec les petits robots qui gardent superman en stase dans le comics le règne dès supermen. Donc pour moi ça passe.

Il y aurait eu de quoi faire un crossover de malade avec le Batman de Burton.
N'oublions pas que le Batman de Burton a donné le dessin animé culte, qui a donné au comics une certaine direction dans laquelle allé. Donc pourquoi pas, il en aurait été ainsi que superman lives.

Grand dommage pour moi.