Le mal-aimé : Alien vs. Predator, un plaisir même pas coupable

Geoffrey Crété | 5 août 2022
Geoffrey Crété | 5 août 2022

Qu'est-ce que c'est, un film mal aimé ? C'est un film amoché par la critique, le public, ou les deux à sa sortie. Ecran Large aime prendre des risques, et a décidé de revenir sur Alien vs. Predator, rencontre délirante entre la saga Alien et la saga Predator, tirées des comics et adaptée par Paul W.S. Anderson (Resident Evil, Event Horizon).

La sortie du bon prequel Prey sur Disney+ était l'occasion parfaite pour rouvrir ce dossier.

 

Alien vs. Predator Poster

"Match nul" (Aden)

"Consternant" (Les Inrocks)

"Film-boudin" (Les Cahiers du cinéma)

"Vulgaire série B prête à inonder les rayons des supermarchés" (Première)

"Ladies and Gentlemen ! Nous avons le regret de vous présenter ce soir le combat le plus stupide de l'espace" (Positif)

"Prenez un prémice misérable. Imaginez le pire film qui puisse en être tiré. Puis imaginez quelque chose de pire encore" (San Fransisco Chronicle)

  



L'HISTOIRE d'Alien vs predator

La société Weyland découvre en Antarctique une pyramide égypto-aztéco-kamoulox, qui est en réalité un Rubik's Cube spatial Copyright Predators. Charles Bishop Weyland (parce que c'était vraiment un droïde dans Alien 3) réunit une équipe de choc pour l'explorer, avec à leur tête Alexa Woods, "technicienne environnementale et guide spécialisée dans la glace", alias la nouvelle Ripley.

Tout se passe évidemment très mal. Une dalle magique sort une reine alien du congélateur puis envoie ses oeufs sur un tapis roulant, et les Predators reçoivent une alerte sur leur iWatch.

Les aliens s'attaquent à tout le monde, les Predators attaquent ceux qui ont touché leurs jouets, et les humains expliquent le scénario. Tout ceci est un rituel pour les ados predators, qui doivent prouver leurs aptitudes aux papas. Début de l'incontournable flashback en CGI, avec une énième explication alien de l'origine des pyramides, supervisées ici par des Predators, finalement dépassés par leurs petits aliens (toute ressemble avec Prometheus n'est pas fortuite).

 

 

Alexa décide de rendre les armes au Predator ("On est au milieu d'une guerre ! Il est temps de choisir son camp !"), parce que la situation semble dangereuse ("On doit envisager la possibilité qu'on n'en sorte pas vivant !", cf la douzaine de morts). Elle décrète aussi que les aliens ne doivent pas sortir car ils détruitaient tout, alors que le predator est un être raisonnable.

La reine alien se libère et s'énerve. Copain Predator pose une bombe et s'échappe avec Alexa comme dans un Michael Bay. La reine les poursuit comme par un T-Rex dans Jurassic Park. Alexa la renvoie au rayon surgelé mais copain predator a été empalé. Les copains du copain Predator arrivent pour rejouer la fin de Predator 2.

A la fin, à bord du vaisseau, un alien avec une machoire de predator sort du thorax de l'ado. To be continued.

 

Alien vs. Predator Alien HenriksenBishop : pas plus de chance avec le Predator qu'avec l'Alien 

 

d'où vient ce délire alien vs predator ?

L'idée farfelue d'une telle guerre remonte à la fin des années 80 dans l'univers des comics Alien et Predator. Elle est née dans l'esprit de Randy Stradley et Chris Warner, avec les mêmes grandes lignes que le premier film : une planète utilisée par les Predators comme terrain d'entraînement (une planète étrangère dans le comics), un Predator qui s'allie à une femme pour vaincre les Aliens, puis meurt après avoir reconnu l'humaine comme une guerrière.

En 1990, le film Predator 2 adresse un clin d'oeil à cette rencontre avec un crâne d'Alien dans le vaisseau du Predator. Peter Briggs, futur scénariste de Hellboy, écrit dans la foulée un scénario adapté des comics pour la Fox, mais le studio choisit finalement de lancer Alien, la résurrection, lequel sortira en 1997. 

 

Aliens vs. Predator : photoLe début des ennuis

 

James DeMonaco, derrière les futurs American Nightmare, a lui aussi proposé une version du projet avec Kevin Fox, qui a été rejetée par le producteur John Davis - en partie parce qu'elle se déroulait dans l'espace et qu'il pensait malin de ramener l'action sur Terre. Davis aura d'ailleurs bien du mal à arranger le coup niveau droits, vu que six producteurs étaient liés aux deux sagas.

Peut-être parce que le box-office d'Alien 4 est le pire de la franchise (ou parce que Ripley a atteint un point de non retour), le studio se laisse charmer par le pitch de Paul Anderson (qui, contrairement aux autres, se déroule sur Terre). Heureux après le succès phénoménal de Resident Evil en 2002, il s'inspire des Montagnes hallucinées de Lovecraft (une expédition découvre une immense civilisation disparue en Antarctique) pour écrire un scénario.

Une idée dirige les opération : ne ne surtout pas créer d'incohérence directe avec la saga. Placer l'action loin de la civilisation était donc obligatoire, pour expliquer que le monde de Ripley ne connaisse pas les xénomorphes dans le futur, dans Alien, le huitième passager.

 

photoReste loin de la saga, merci

 

Paul W.S. Anderson caste en premier Lance Henriksen alias Bishop, pour l'honneur, et afin de s'acheter un pont avec la saga culteSanaa Lathan est choisie au dernier moment par des centaines de candidates, puisqu'une semaine après, elle est sur le tournage. Il y a même eu la promesse du retour d'Arnold Schwarzenegger, qui devait apparaître à la fin dans le rôle de Dutch de Predator si jamais il perdait les élections pour devenir Governator.

La mise en chantier d'Alien vs. Predator a vraisemblablement enterré, pour un temps, toute tentative de continuer la saga officielle Alien. A l'époque, James Cameron avait en tête un cinquième film, avec Ridley Scott derrière la caméra et toujours Sigourney Weaver. Le trio abandonnera immédiatement, par désespoir. Prometheus en reprendra la principale idée (revenir sur les origines des aliens et leur planète natale). 

Des années après, Sigourney Weaver expliquera que la mise en chantier de ce Alien vs. Predator a été l'une des raisons qui l'ont poussée à demander la mort de Ripley dans Alien 3. Au Comic Con en 2015, l'actrice déclarait avoir pris cette décision, "parce que j'avais entendu que la Fox allait faire Alien vs Predator. Ce qui m'a vraiment déprimée parce que j'étais très fière de nos films. Je n'ai rien contre l'idée d'adapter un jeu vidéo au cinéma mais à l'époque, c'était comme ce qu'avait dit Jim Cameron dans les médias je crois, 'Pourquoi est-ce qu'on voudrait faire ça ? C'est comme si Alien rencontrait Le Loup-garou'. En réalité Ridley Scott allait réaliser le troisième, jusqu'à ce que ce soit annoncé, donc il a abandonné. Je pense qu'Alien vs Predator a créé plus de problèmes que ça n'en valait la peine"

 

Photo Sigourney WeaverSigourney Weaver face à l'équipe d'AVP

 

Pas très enchanté par ces mots, le scénariste Peter Briggs a répondu à l'interprète d'Ellen Ripley en 2015. Pour revenir sur le genèse du projet, replacer les étapes du développement, et conclure que Weaver raconte n'importe quoi : "Quand j'entends Sigourney Weaver se rappeler qu'elle a décidé de tuer Ripley dans Alien 3 parce qu'elle avait entendu que la Fox parlait de faire Alien vs Predator, malgré le fait que notre projet ait été discuté bien plus d'un an après que son film ait été en production, je dois vraiment lever les yeux au ciel." Il reconnaîtra néanmoins volontiers que les deux films AVP sont loin d'être très bons.

Il pourra néanmoins se raccrocher à James Cameron qui a dit en 2006 d'Alien vs Predator : "C'était en réalité assez bon ! Je pense que des 5 films Alien, je le mettrais en troisième position". Mais Cameron a aussi dit, un jour, que Terminator : Genisys était réussi. 

De son côté, Ridley Scott, n'a apparemment jamais osé regarder ce crossover. C'est en tout cas ce qu'il a dit en 2012, en riant.

 

photoPhoto de la bande, Aliens style

 

LE succès d'alien vs predator

Gros succès, avec plus de 170 millions de dollars dans le monde, dont 80 aux USA. Pour un film qui en a coûté environ 60, c'est une réussite. 

Sans compter l'inflation, c'est un des plus gros succès de la saga Alien, derrière Prometheus (403 millions) et Alien : Covenant (240 millions). Avec l'inflation, c'est évidemment moins glorieux, Alien, le huitième passager et Aliens - Le retour ayant rencontré de très jolis succès à l'époque, avec des budgets moindres. Le premier épisode sorti en 1979 coûterait à peine 40 millions en 2018, et aurait rapporté environ 350 millions.

Le succès sera dans tous les cas suffisant pour donner Aliens vs. Predator : Requiem en 2008, qui sera pour le coup considéré comme un petit flop. Avec un budget similaire, la suite fera moins bien (moins de 130 millions, dont moitié moins que le premier au box-office domestique). De quoi enterrer cette franchise parallèle.

 

Alien vs. Predator Sanaa LathanLire l'avenir dans les décors en carton

  

pourquoi alien vs predator est con-cool

Une grosse pyramide sous les glaces de l'Antarctique, remplie de pièces et pièges, où des humains, des Aliens et des Predators s'affrontent : difficile de résister au programme d'Alien vs Predator, même avec Paul Anderson derrière la caméra. Le plaisir est régressif, mais le plaisir est là, en grande partie grâce au décor halluciné.

Sans surprise, le plus intéressant sera l'exposition, et la découverte des lieux. Du brise-glace au village de balainiers, de la descente dans le tunnel aux premiers pas dans la pyramide, le film offre un pur programme de série B jouissive, truffée de décors qui oscillent entre le fabuleux et le grotesque.

Paul W.S. Anderson n'ayant jamais brillé par sa subtilité ou ses bonnes manières, il avait le profil idéal pour orchestrer l'affrontement gargantuesque entre les deux bêtes. Dans Alien vs Predator, l'action passe donc avant la réflexion, et le plaisir, avant toute cohérence. AvP doit donc plus aux (mauvais) jeux vidéo qu'à la saga Alien, ou même Predator.

 

photoColère, jalousie et domination au royaume des monstres

 

Le réalisateur s'en donne à coeur joie, démontrant ostensiblement son amour pour la franchise (le film s'ouvre sur une ombre qui rappelle la reine d'Aliens, Weyland est estampillé dans tous les décors, l'héroïne est une Ripley bis). Et c'est parce qu'il fonctionne à un niveau très lisible, très clair, sans aucune ambition noble, que le film évite la pure catastrophe. Jamais Paul W.S. Anderson n'essaie de se mesurer à ses modèles. Il se contente d'emprunter leurs jouets, et s'amuser comme un grand môme.

Conscient que l'heure n'est plus à la finesse et à la précision, le réalisateur emballe donc l'affrontement entre les Aliens et les Predators comme un gosse : les ralentis, les cris, les bonds et les giclures s'accumulent tandis que les deux bestioles tentent de remporter la guerre. Il sort en vrac tout l'arsenal (l'armure transparente, la vision infra-rouge, le sang acide, les oeufs, les facehuggers, la reine), pour tenter bêtement de satisfaire les fans en manque. Le film a peu de joueurs (trois Predators, une poignée d'Aliens), et mise donc sur quelques scènes bruyantes, dont un duel où le Predator attrape l'Alien par la patte pour le faire tourner dans les airs et détruire la moitié du décor.

Il n'y a qu'à voir la vitesse ridicule à laquelle les Aliens naissent (petite pensée pour Alien : Covenant au passage) pour comprendre qu'Alien vs Predator se contrefiche des détails. Il pille les grandes lignes du comics, et les réarrange avec quelques éléments des deux franchises pour installer une vague mythologie. C'est bien suffisant pour composer une pure et grosse série B, menée par une Sanaa Lathan (vue dans Blade, appréciée dans Nip/Tuck) parfaite, malgré les limites évidentes de l'entreprise.

 

Alien vs. Predator Sanaa LathanMoment de gloire pour Sanaa Lathan

 

pourquoi alien vs predator est un peu nul

L'idée d'unir une héroïne à un Predator face aux xénomorphes vient des comics, mais le film a certainement été incapable de lui donner du poids. Alexa comprend trop vite, décide trop vite, s'allie trop vite, et Alien vs. Predator avance sans hésitation aucune dans cette direction. D'autant que l'alliance entre la belle et la bête prête à sourire quand ils commencent à communiquer. 

Sans surprise, AvP est profondément bête, mais parfois à un niveau vertigineux. Les Aliens n'avaient-ils jamais tenté de libérer la reine avec leur acide ? Les Predators n'ont-ils pas pensé à l'enchaîner dans le même métal indestructible de leurs armes ? Avait-on besoin de ce flashback grossier, qui donne plus d'informations en deux minutes que tout le film ? Alien vs Predator déborde de moments ridicules (un jumpscare avec un pingouin, un autre avec un fumigène), et force est de constater que Paul W.S. Anderson ne sait pas vraiment quoi faire de son décor, ses personnages et ses créatures.

Pour les amoureux des xénomorphes, Alien vs. Predator est par ailleurs une petite souffrance. Les Aliens sont ici réduits à des bestioles bêtes et méchantes, et surtout totalement vides. Loin de susciter l'effroi de leurs glorieux débuts, ils sont trop exposés, trop simplifiés, trop agiles, trop combattants, trop numériques, et ressemblent au final au simple bétail qu'ils sont aux yeux des Predators. Une vraie injustice puisque les xénormorphes ont toujours été filmés comme des beautés mortifères, avec un pouvoir de fascination indiscutable.

 

photoFaire la peau aux scénaristes

 

AvP reste dans tous les cas une belle démonstration de la subtilité du réalisateur de Resident Evil : Chapitre Final, Resident Evil : Afterlife, Les Trois Mousquetaires et Pompéi. Weyland est le seul vrai lien probant entre le film et la saga originelle ? Le nom sera estampillé sur toutes les caisses et filmé douze fois le premier quart d'heure. L'héroïne est une warrior ? On la découvre sur le flanc d'une montagne glacée au Népal (entre Lara Croft et Ethan Hunt dans Mission : Impossible 2), et répond même à un appel pendant la séance d'escalade (mieux qu'Ethan, qui attend d'être au sommet). Même le décor de la pyramide regorge de dessins un peu grossiers des Predators et des Aliens en pleine lutte, au cas où quelqu'un a oublié le titre.

Enfin, le vrai et grand problème d'Alien vs Predator : où est ce combat entre les Aliens et les Predators ? Réduit à une grosse baston et quelques altercations, ce duel est finalement bien minuscule. Tout ça pour ça.

 

Tout savoir sur Alien vs. Predator

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commentaires
EternalBG
25/08/2022 à 10:23

Alien vs Predator je l'ai acheté au vide-grenier et je l'ai regardé hier... et au final j'ai bien aimé ce film, les effets spéciaux étaient sympas et les combats était divertissants. Par-contre, ce qui m'a touché dans ce film, c'est que le jeune predator s'alliée à une humaine pour affronter la reine des xenomorph et ses sbires et que à la fin les predators ont eut beaucoup de reconnaissance envers l'aventurière. Vous aussi, ayez un peu de reconnaissance envers le film je vous prie merci.

Pseudonaze
06/08/2022 à 11:34

@Emperorkouado NM:
N.B: merci beaucoup de m'avoir donné l'opportunité de taper une fois de plus sur Thor 4 ;-)

Pseudonaze
06/08/2022 à 11:31

@Emperorkouado NM:
Pour te répondre je dirais que AvP premier du nom a au moins l'honnêteté de ne pas prétendre être autre chose que ce qu'il est c'est à dire un pur divertissement même s'il est complètement foireux et qu'il faut le regarder uniquement comme ça, c'est pourquoi j'en fais un bon candidat pour une soirée pizza/bière entre potes.
Alors que Thor 4 n'est même pas divertissant à cause du cynisme de son"scénariste/réalisateur" qui sous couvert de vouloir faire de l'humour méta a pondu un truc qui prend les spectateurs pour des êtres décérébrés.
Même au 32 ème degré ce film est mauvais, il n'y a vraiment rien à sauver dedans, ni acteurs/actrices, ni production design, ni CGI, et l'histoire n'en parlons pas par décence.

Emperorkouado NM
06/08/2022 à 10:37

@Pseudonaze

Je peut comprendre que tu n'ai pas aimé thor 4 et c'est tout à fait normal.
Mais de là à le trouver pire que AvP!!!!! Tu es vraiment sûr qu'on a vu le même alien vs predator???

Kyle Reese
05/08/2022 à 19:10

Je vais y arriver ... les ennemis Alien pouvait grimper aux murs et même au plafond ce qui déstabilisait complètement nos habitudes de jeux, c'était génial.

Kyle Reese
05/08/2022 à 19:03

Bon je reposte mon msg précédent qui a disparu.

Je disais donc que le tout premier jeu AvP était excellent, un fps assez rapide ou l'on pouvait incarner soit un Alien, soit un Marine, soit un Predator avec chacune de leur caractéristiques particulières. Le jeu reprenait certaines séquences du film Aliens dont le combat contre la reine dans le vaisseau et surtout le game-play était révolutionnaire pour l'époque car les ennemis aliens. Etant fan de fps déjà à l'époque, j'ai trouvé ce jeu jouissif.

Du coup dire: "AvP doit donc plus aux (mauvais) jeux vidéo qu'à la saga Alien, ou même Predator." s'est peut être valable que pour les jeux des années 2010 mais pas le tout premier, celui de 1999.

Voili, voulou. ^^

Kyle Reese
05/08/2022 à 18:51

Précision qui a son importance, je faisais référence au jeu sorti en 1999 et pas des suivants.

Pseudonaze
05/08/2022 à 15:01

Franchement le premier AvP est un ride assez jouissif, c'est un navet mais distrayant et rythmé soit un bon candidat pour une soirée bière & pizza entre potes amoureux du ciné bis et déviant.
Et puis je pense qu'il a gravi 2-3 barreaux de l'échelle "nanaromètre" depuis que Thor 4 est sorti (je sais ça ressemble à de l'acharnement mais cette merde m'a traumatisé du coup je me venge dès que j'en ai l'occasion)

Mx
05/08/2022 à 14:41

quand je vois la majeure partie des gens défendre l'opus deux, et enfoncer celui d'anderson, je me dis qu'il ya un gros gros problème, ok, personne n'ira prétendre qu'avp est un bon film, en l'état, cela reste une série b du samedi soir, à regarder un jour de pluie, mais si avp premier du nom est un nanar, soit un mauvais film sympathique, avp requiem est jsute une énorme daube, je rejoins certains coms plus bas, c'est le film le plus mal éclairé du monde, mais surtout, l'histoire, les persos sont ridicules, et l'aura des monstres passe complétement à la trappe, ok, c'est pas la joie dans l'opus d'anderson ,certes, mais quand même, là faut pas abuser, en terme de mise en scène, de cast, de fun, de décor et de photo, anderson gagne haut la main, cinéphile ou pas, ia pas de débat, on ne peut décemment pas prétendre le contraire!!

WAWA
18/02/2022 à 12:44

Y a un problème dans la chronologie entre alien vs predator (que j'ai apprécié) et prométhéus.
Prométhéus se déroule bien après et l'on voit que les aliens sont créés à ce moment, quand 1000 avant dans le premier film nommé ils sont déjà la. De plus, le peuple extra terrestre de prometheus auraient du être présent, l'alien étant leur arme.

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