Le mal-aimé : Speed Racer, le vrai Fast & Furious, par les Wachowski

Geoffrey Crété | 2 janvier 2022 - MAJ : 15/07/2022 23:40
Geoffrey Crété | 2 janvier 2022 - MAJ : 15/07/2022 23:40

C'est quoi un mal aimé ? C'est un film boudé par le public, la critique, ou les deux, à sa sortie. Ecran Large, pourfendeur de l'injustice, revient sur ces œuvres trop souvent oubliées, mésestimées, moquées, pour leur redonner un peu d'amour et de lumière.

Démarrage immédiat avec Speed Racer, le trip dingo des Wachowski, réalisé après la trilogie Matrix, et qui a rejoint Jupiter AscendingCloud Atlas (et Matrix Resurrections, même si réalisé en solo par Lana Wachowski) dans le cimetière des flops injustes du duo de réalisatrices.

 

 

 

Speed Racer : Affiche française

 

"Ni speed ni racé du tout" (Libération)

"Entre Spy kids 3 et La Coccinelle revient" (L'Ecran fantastique)

"L'équivalent esthétique d'aiguilles dans les yeux : vraiment douloureux et curieusement paralysant" (Wall Street Journal)

"Même le public visé des enfants de 10 ans pourrait avoir quelques sursauts du sommeil face à 135 infernales minutes où les Wachowski vomissent leurs rêves barbe à papa" (Rolling Stone)

 


LE RÉSUMÉ EXPRESS de speed racer

Speed Racer, 18 ans, a la course dans le sang comme son père, qui tient une écurie indépendante, et son frère Rex, mort sur un circuit. Il attire l'attention de Royalton, PDG d'une puissante écurie. Speed refuse son offre généreuse, et Royalton s'énerve : il promet qu'il le détruira, au nom du dieu dollar.

Speed accepte d'aider Togokhan, une écurie concurrente, à remporter la dangereuse course où son frère a été tué, en échange d'un moyen d'attaquer Royalton. Il s'allie avec le mystérieux Racer X, et ensemble ils gagnent. Mais Speed a été berné : Togokhan l'a utilisé au nom du dieu dollar.

Définitivement seul, Speed affronte Royalton et le système lors du Grand Prix. Il gagne, et prouve au passage que Royalton est un pourri. Tout est bien fini bien, d'autant que Racer X se révèle être son frère, qui a simplement changé de visage pour sauver l'honneur de sa famille.

FIN

 

photo, John Goodman, Susan SarandonSusan Sarandon et John Goodman sont les parents de Speed

   

L'histoire sans fin pour monter speed racer

A l'origine, il y a Mach GoGoGo, manga de 1966 de Tatsuo Yoshida, qui en tire lui-même un anime dans la foulée. C'est un énorme succès, rapidement exporté aux Etats-Unis, avec quelques modifications (les noms, le rythme). Ainsi est né Speed Racer. La série est rediffusée avec quelques modifications encore au début des années 90. Tatsunoko fera de même en 1997, avec une modernisation de sa création, que les Etats-Unis reprendra sous le titre Speed Racer X. Bref, c'est une petite usine à succès.

Et dès le début des années 90, l'idée d'adapter Speed Racer en film est là, puisque la Warner Bros. a acheté les droits. Ce sera le début d'une longue période de développement compliqué, avec plusieurs tentatives, annonces, et coups de frein. Une version réalisée par Julien Temple et avec Johnny Depp dans le premier rôle était lancée, avec un scénario de J.J. Abrams, mais tout sera annulé à cause d'un budget trop élevé. En 1997, la productrice Lauren Shuler Donner disait à Variety : "Le problème, c'est que le film était conçu avec un trop gros budget. Il y avait une rivalité avec un méchant, et ces scènes auraient coûté une fortune." A cette époque, la machine est officiellement relancée avec Alfonso Cuarón, et la décision de se recentrer sur la famille du héros et ses courses. Là encore, ça ne se fera pas.

En 2000, Hype Williams est engagé, sans que la course ne commence. En 2004, c'est étonnamment Vince Vaughn qui relance tout, après avoir présenté sa vision du projet, où il tient le rôle de Racer X, le grand frère du héros. Là encore, avec une prudence côté budget puisque l'histoire est plus axée sur la famille que le grand spectacle. Encore une fois, échec, le projet stagne et il s'en va.

 

photoM'adapter ? Cours toujours

 

Entre temps, la Warner a été secouée par la vague Matrix. Les sœurs Wachowski ont créé un phénomène incroyable, visuellement révolutionnaire, et Matrix Reloaded et Matrix Revolutions, tournés en un bloc, ont été un événement massif en 2003. Le studio serait bien bête de laisser filer le duo vers les concurrents pour leur prochain film, et ainsi revient Speed Racer.

Tout est parti de leur producteur Joel Silver, lié au projet depuis des années, via Silver Pictures au début des années 90. Les Wachowski viennent à lui avec une idée pour adapter Speed Racer, comme expliqué par le producteur à Collider à l'époque : "Elles avaient cette idée de faire ce qu'elles présentaient comme un film d'animation en prises de vue réelle, et c'est ce que le film est. Elles m'ont dit qu'elles voulaient me montrer ce qu'elles avaient en tête, et que si le studio aimait, elles savaient comment faire ce film. Sinon, elles feraient autre chose."

Silver raconte que les Wachowski ont créé une vidéo de 5 minutes avec l'équipe des effets spéciaux de Matrix : une séquence de course, pour donner un aperçu de leur Speed Racer aux pontes de la Warner. "Quand la lumière s'est rallumée, tout le monde est resté silencieux, et quelqu'un du studio a fini par dire, 'Qu'est-ce que c'est ? C'est Qui veut la peau de Roger Rabbit ? C'est un film d'animation, ou en prise de vue réelle ?'. Et les Wachowski ont répondu, 'C'est tout simplement à ça que ça ressemblerait. Prenez le risque.'" Dès le départ, le duo a clairement en tête un film familial pur, une première dans leur carrière lancée avec Bound.

Silver explique aussi le choix de ne pas aller dans la 3D : "On a parlé de le faire en 3D. Il n'y a pas assez de cinémas actuellement pour que ça vaille le coup."

 

photoQui vaut le peau de Racer X ?

 

Beaucoup de noms circulent pour les premiers rôles. Shia LaBeouf, Joseph Gordon-Levitt ou encore Zac Efron sont évoqués avant qu'Emile Hirsch ne soit casté. Christina Ricci est choisie pour Trixie, apparemment face à Rose McGowan, Elisha Cuthbert et Kate Mara. Keanu Reeves, lui, aurait refusé le rôle de Racer X.

Le tournage a lieu pendant l'été 2007 en Allemagne, en studio, en partie pour des raisons d'aide qui viennent alléger le budget estimé à 120 millions - quelques dizaines de moins qu'une suite de Matrix tout de même. Tout est filmé sur fond vert pendant 60 jours, en haute définition. Les Wachowski veulent absolument réutiliser des musiques et bruitages de la série originale.

 

photoLa victoire que le film n'a pas eu à sa sortie

 

David Leitch et Chad Stahelski (derrière John Wick) ont reparlé de cette folle expérience, où ils étaient en première ligne, à la fois côté cascades et en tant que réalisateurs de troisième équipe. Stahelski racontait à Collider : "Tous les réalisateurs devaient se retrouver chaque matin, chaque jour, et faire un point pour savoir ce qui allait être tourné en prenant en compte les autres. Je pense que Dave a joué huit ou neuf rôles en plus de faire toutes les cascades. On peut voir Dave dans à peu près tous les plans de groupe dans ce film. (...) C'était comme refaire une école de cinéma. On pensait savoir comment gérer les effets spéciaux, mais l'équipe VFX est arrivée avec une nouvelle méthode qu'on a tous utilisée. Travailler à nouveau si proche des Wachowski pendant six mois a vraiment été... Je pense que la plupart des choses que David et moi connaissons du côté des effets spéciaux et visuels vient de là."

David Leitch confirme : "Les Wachowski essayaient de faire quelque chose dans l'esprit des animés qu'elles aimaient, de retranscrire ça à l'écran, et c'est ce qu'on a vraiment aimé. (...) Je pense que ce film n'est pas assez apprécié, particulièrement pour tout l'amour et le talent artistique qui a été mis à contribution à tous les niveaux. La chorégraphie des ninjas est probablement l'une des choses les plus fun qu'on ait faites pour un film."

 

Photo Emile HirschEmile Hirsch est Speed Racer

 

LE flop monumental de speed racer

Echec cuisant. Speed Racer a officiellement coûté dans les 120 millions de dollars. Le marketing aurait coûté au moins 80 autres millions, selon Variety, soit une enveloppe de 200 millions (voire 250 selon le Los Angeles Times), partagée entre Warner Bros. et Village Roadshow. Sachant que le développement seul du film, pendant quasi vingt-ans, a aussi coûté de l'argent (environ 20 millions, selon Variety).

Le film a terminé sa carrière aux alentours de 93 millions en 2008 : moins de 44 aux Etats-Unis, et une cinquantaine dans le reste du monde. Même en Asie, le film se plante, avec quelques millions seulement au Japon. Soit une grosse perte pour la Warner, estimée à quasi 100 millions.

C'est sans surprise très loin des trois Matrix, qui ont engrangé entre 427 et 742 millions par film. Mais c'est néanmoins dans une forme de continuité puisque le succès de Matrix Revolutions, le troisième, est inférieur au premier (460 millions) et à Reloaded (742 millions).

 

photoLe public entier dont rêvait le studio

 

La promo sera en grande partie jugée responsable du flop. Sue Kroll, boss du département marketing du studio, reconnaîtra à la sortie la grande surprise face au score, malgré une très grosse campagne menée pour attirer le jeune public et notamment les garçons, avec quantité de partenariats sur des jouets et babioles dans tous les sens. Un jeu vidéo sort même en parallèle du blockbuster.

Mais attirer des enfants qui ne connaissent pas la série animée ou les mangas, et leurs parents qui regardent ce machin tout numérique très loin d'un dessin animé, a sans surprise été une mission impossible.

L'une des raisons porte un nom : Iron Man. Sorti une semaine avant, visant un public très proche de Speed Racer, le film Marvel a tout écrasé. La Warner avait avancé la sortie du film, pour éviter Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal, mais avait sous-estimé le super-héros. Mais au-delà de ça, le public n'a simplement pas répondu : aux Etats-Unis, même la comédie Jackpot avec Cameron Diaz a mieux démarré.

 

photoTrop de concurrents sur la ligne de départ box-office

 

la suite abandonnée de speed racer

Une suite était envisagée, et Joel Silver assurait que les Wachowski avaient déjà en tête l'histoire. Mais le public en décidera autrement et le box-office parlera en leur nom.

En promo pour Cloud Atlas, Lana Wachowski revenait pour Collider sur cet échec commercial et surtout, ce pari risqué : "On savait que le film était dangereux parce qu'il vient de notre nature d'artistes très visuels, souvent attirés par des idées qui nous stimulent visuellement, et malheureusement on travaille dans l'un des mediums les plus rigides d'un point de vue esthétique. Si on va dans une galerie d'art, particulièrement d'art moderne, ou n'importe quel musée, on va être confronté à une incroyable variété de possibilités esthétiques. Et au cinéma, presque tous les films se ressemblent. Peut-être que ce sera un peu plus vert, ou un peu plus sombre, mais au fond tout est identique."

A noter également que le duo ayant le final cut, le studio n'a pas eu son mot à dire. La rumeur dit qu'ils voulaient couper 15 minutes pour passer sous la barre des deux heures.

Malgré ses ambitions, Speed Racer aura donc fini avec Capitaine Sky et le monde de demain (qui mérite lui aussi d'être réévalué) dans le cimetière des projets technologiquement très ambitieux, mais rejetés par le public.

 

photo, Christina RicciChristina Ricci dans un look irrésistible

 

LE MEILLEUR de speed racer

Speed Racer s'ouvre sur un kaléidoscope de couleurs dignes d'un mauvais trip sous LSD, qui devance même le logo du studio Warner Bros. L'annonce est claire : regarder le film des Wachowski, c'est plonger dans un puits arc-en-ciel, dans une dimension parallèle avec ses propres règles.

Le premier quart d'heure est à ce titre une décharge féroce et une gifle : assemblage de deux courses et d'une somme de flashbacks pour raconter le héros, sa famille, son univers et les enjeux, l'introduction est d'une efficacité qui frôle l'hystérie. Les Wachowski déploient une énergie sensationnelle pour emballer cette adaptation pop unique en son genre, avec un soin évident apporté au montage et à la direction artistique : des costumes à la palette de couleurs, chaque image contient toute la folie grotesque et irrésistible de l'aventure.

 

PhotoRéaction après 4 minutes de film

 

Il y a une volonté spectaculaire d'occuper tout l'espace, de combler chaque parcelle de l'image et chaque seconde de vide, pour former une aventure outrancière qui déborde de tous les côtés. L'exercice est plus que périlleux, et déraille à plusieurs reprises, mais il y a comme une harmonie du chaos à l'œuvre dans Speed Racer.

L'aspect délibérément campy et la logique de jeu vidéo intégrée au scénario (le méchant qui utilise une manette et un écran dans son super camion pour tirer sur une voiture, le tutorial de Speed où il apprend à utiliser les touches A et B pour diriger son véhicule) participent à faire de la superproduction un objet extraordinaire, qui semble être tout droit sorti de l'imagination des Wachowski sans passer par le filtre du studio qui façonne le mainstream ordinaire.

Cartoonesque au possible (la coupe de cheveux de Christina Ricci, les bulles qui permettent aux pilotes de survivre), Speed Racer est un plaisir régressif trop rare et trop audacieux pour être rejeté en bloc. D'autant que la chose ne se prend pas trop au sérieux, comme en témoigne le montage parallèle entre Speed qui apprend la terrible vérité sur Royalton, et son petit frère en pleine mission sucreries qui s'échappe au rythme de Free Bird.

 

photoUn beau duo

 

C'est également parce que l'histoire semble raconter Hollywood que le film a une valeur certaine. Speed Racer reste ainsi l'histoire d'une famille qui affronte une compagnie surpuissante incarnant l'impitoyable système, capable de briser des vies et des rêves pour acquérir dollars et pouvoir. "Les gens comme vous ont bien trop d'argent. Quand on a tant d'argent, on commence à se dire qu'on peut ne pas suivre les règles que tous les autres respectent", rétorque le bon et honnête père de famille interprété par John Goodman, au PDG de la diabolique Royalton.

L'intérêt de l'homme d'affaires machiavélique pour les courses ("de l'art", précise la mère du héros) n'est qu'un leurre, et Speed devra se battre pour protéger la pureté de son engagement et son amour véritable des bolides.

 

photoLa tête dans les étoiles CGI

 

Que Speed Racer ait été financé par un studio nommé Warner Bros. (pour brothers) et mis en scène par deux membres d'une même famille, est à remettre au centre de l'intrigue. Derrière l'aventure naïve et colorée, il y a l'histoire d'une trahison (des grands patrons aux soi-disant frères sur le terrain), de la lutte entre les petites entreprises familiales et les mastodontes de la bourse, du cauchemar du business et du marketing (les Wachowski rejettent l'idée de la promotion, et leur contrat stipulait une absence d'interview).

C'est sûrement pour cette raison que derrière la bulle pop et la tartine numérique, une émotion apparaît finalement, faisant de Speed Racer un blockbuster moins bête, moins vide et moins enfantin qu'il n'y paraît.

 

photoLa course à l'amour de l'an 2000

 

LE PIRE de speed racer

Pour celui qui n'adhère pas à l'univers pop et coloré, Speed Racer sera une torture. Pour celui qui attendait une aventure aussi dense et grandiose que Matrix, Speed Racer sera une déception. Pour celui qui ne supporte par l'humour de dessin animé, Speed Racer sera insupportable. Il y a beaucoup de raisons d'être refroidi, repoussé, surpris, désarçonné, et donc exaspéré par le film des Wachowski, qui ne rentre dans aucune case classique du spectacle hollywoodien.

Un peu trop hystérique pour les enfants et trop candide pour les adultes, le film se retrouve dans les limbes, s'adressant à tout le monde et personne à la fois. Difficile d'en vouloir à celui qui lèvera les yeux au ciel à chaque apparition du petit frère et son chimpanzé, aura envie de vomir face aux CGI criardes, ou de dormir face à une intrigue cousue de fil blanc. 

 

PhotoJohn Goodman prêt pour la suite de Super Mario Bros.

 

En plus de partis pris forts, qui ne pouvaient que gêner ou exaspérer une partie du public, le blockbuster des Wachowski est sans nul doute arrivé trop tôt. Un an après est arrivé le phénomène Avatar, et avec lui une dynamique un brin ridicule de films en 3D. Speed Racer aurait certainement pu en bénéficier, et les cinéastes de Matrix profiter de cet outil pour nourrir leur univers bariolé qui joue sur la profondeur et les juxtapositions des couches et images. L'aspect ludique de l'aventure aurait été décuplé.

En l'état, leur superproduction reste un objet unique en son genre. C'est l'overdose faite film, où chaque plan est réhaussé par des effets de style, des surimpressions, des collages numériques, quitte à polluer l'image et noyer les dialogues et les acteurs. C'est le remplissage à l'excès, à un degré ahurissant qui donne le tournis. C'est un spectacle façonné par deux passionnées qui ont obtenu une liberté folle - pour le meilleur et pour le pire.

 

Tout savoir sur Speed Racer

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commentaires
julart
20/06/2022 à 09:37

Vous devez y voir une quête alchimique, chaque étape du film décrit un parcours de vie, imaginez que les voitures de courses soit en fait les corps..qu'ils faut sentir sa propre mécanique pour développer tout son potentiel, et l'élévation de son l'esprit..le meilleur film récent que j'ai pu voir, tant d'humanité voilée que l'on peut facilement déceler!

HollyvierSsjBlue
05/01/2022 à 19:49

Une vraie bouse ce "film", tout simplement

Pi
03/01/2022 à 12:08

Film vu sur le tard et uniquement en vidéo. Ça doit pété sur grand écran.
Je comprends que ça déroute pas mal les spectateurs car on est plus dans un esprit d'animé "live" que dans une adaptation "live" d'animé. Une espèce d'hybride entre ce que peut proposer l'animation japonaise avec des critères nippons bien spécifiques et le cinéma de type occidental avec ses propres codes narratifs.

Que les Wachowsky aient pu faire un tel film ne lasse pas de m'étonner. Ça prouve qu'on peut faire un film de type blockbuster en dehors des studios avec des moyens conséquents, un parti pris esthétique clivant, adapter un manga/animé japonais sinon inconnu, du moins confidentiel, y glisser quelques messages politiques as usual pour les soeurs, y mettre une tonne d'effets numériquess qui ne font jamais bouillie de pixels, le tout monté selon les standards du jeu vidéo avec des passages quasi subliminaux, et balancer le tout à un public pas préparé. Avec un échec critique et économique à la clef, mais on s'en fout. Ce film avait bien 10 ans d'avance ce qui le rend très actuel pour un spectatorat habitué désormais à ce type d'objet.

Jamescr
03/01/2022 à 09:33

La course finale reste un monument du cinéma.
Des frissons à chaque fois.

DjFab
02/01/2022 à 20:54

Excellent ce film ! Mais je pense qu'il faut adhérer, notamment à l'humour et à l'esprit du film.

Xbad
02/01/2022 à 15:22

J'ai tenu 20 minutes de mémoire, faudrait que j'essaye à nouveau peut être

DL
02/01/2022 à 14:24

Je me rappelle que c'est un peu le film pour les vacances de Noël à regarder un famille. Les quelques fois où je l'ai visionné je me rappelle avoir apprécier. Mais je peux comprendre qu'il puisse rebuter sur le plan visuel !

Merci par ailleurs de m'avoir remis en mémoire "Capitaine Sky et le monde de demain" !! Je me souvenais des images du film sans retrouver le nom ! Ça mérite un petit article prochainement ;).

Car
02/01/2022 à 13:51

Comme je le répète souvent les washoski c'est un chef d'œuvre Matrix , 2 bon films bound et Matrix reloaded et le reste ce sont des navets a plus de 100 millions de dollars ça fait ça fait maigre ... Même leur série Sense 8 qui malgré que ce soit une gigantesque pub pour la différence avait un potentiel énorme qui au final a fait pshitt car trop encré dans sa propre propagandde caricaturale ce qui est dommage car il y avait une certaine sincérité derrière . Dommage car ces filles sont bourrés de talent mais je crois que c'est mentalement c'est trop le bordel dans leurs têtes .

Tuk
02/01/2022 à 13:37

Vu il n'y a pas longtemps et j'ai trouver de suite que c'était leur meilleur film. Enfin une matrice récréative !

rientintinchti
02/01/2022 à 13:05

Niveau énergie, les réalisateurs en avaient dans le moteur avec ce film qui pourtant est globalement nul à mon sens. Et cela malgré ses courses viriles.

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