Halloween : le producteur vous assure que la fin du film est trop giga-subtile

Le producteur du reboot de la franchise Halloween vient de s’exprimer sur la conclusion du film de David Gordon Green. Et il se fout un peu du monde.

Plutôt apprécié par la critique et le public, Halloween est parvenu à se hisser au sommet de la saga en termes de box-office. Néanmoins, nombreux sont les spectateurs à avoir considéré l’épilogue du film comme un peu grossier et simpliste. Manifestement ce n’est pas l’opinion du producteur.

ATTENTION, CE QUI SUIT CONTIENT DES SPOILERS

Attention, Casper va s'énerver

Lors d’une discussion avec l’équipe de Screen Rant, le producteur Ryan Turek a expliqué combien il trouvait les dernières minutes du métrage géniales. Et on rigole un peu pour le coup :

« Je vais vous dire ce qui est important à ce sujet. Ce qui compte, c’était de maintenir l’idée que pour Laurie, Michael est mort, et qu’elle lui a infligé ce qu’elle considère comme un coup fatal. Et tout le reste, c’est de l’emballage pour le fun. C’est comme ça qu’on s’y prend.

J’ai parlé à des gens, certains spectateurs. Quand je leur dis : "Avez-vous remarqué que Michael Myers n’est pas dans le plan final où nous voyons brûler la cave ?" et ils écarquillaient les yeux. Je leur répondais : "Ok, regardez-le à nouveau."

 Jamie Lee Curtis

La surprise sympa, c’est quand je me suis retrouvé devant le mix final, avec Jamie Lee Curtis, John Carpenter et David Gordon Green. Nous avons regardé le film, jusqu’à la fin du générique, au moment où retentit la respiration (de Michael Myers) et je me suis dit : "Bien joué les gars. C’est malin, très malin." »

Alors non seulement on ne voit pas bien en quoi l’effet super épais d’ajouter la respiration du tueur en fin de générique constitue un truc franchement intelligent, ce genre de clin d’œil étant légion depuis une trentaine d’années.

 Michael Myers

Mais surtout, le plan dévoilant les fondations de la maison Strode en flamme nous paraît d’autant moins fin et subtil qu’une poignée de secondes plus tôt, nous avions vu Michael Myers, fixant son ennemie intime, ce qui rend sa disparition d’autant plus notable et énorme.

Bref, Ryan Turek essaie de faire passer la fin giga-bourrine d’Halloween pour un monument de finesse, qui a totalement manipulé les spectateurs. C’est très courageux de sa part, mais faire comme si quelqu’un avait pu sérieusement croire que le film avait l’intention de clore une lucrative franchise en tuant son antagoniste et symbole principal, c’est un peu vain.

 Michael Myers