Le mythique Toxic Avenger de Troma aura lui aussi droit à son reboot

Si on a plutôt tendance à gueuler sur la surexploitation des franchises, il y en a qui font quand même plaisir à revoir de temps à autre. Ne serait-ce que pour que les plus jeunes les connaissent. Après, rien ne dit que ça va être bon, au contraire.

Parce que bien avant le MCU ou le DCEU, une petite société de production de films indépendants avait déjà monté de toutes pièces un univers étendu à l'insu de tout le monde. On parle bien évidemment de Troma, la boite de ces gros tarés de Lloyd Kaufman et Michael Herz, spécialistes des délires trashos et vulgos (et turbo fauchés surtout) qui, pour notre plus grand plaisir nous ont offert la première aventure du Toxic Avenger en 1984.

Aux chiottes le MCU

Une histoire tragique, presque shakespearienne dirons-nous, dans laquelle le pauvre blanc-bec Melvin se retrouve humilié puis catapulté dans des déchets toxiques qui le transforment en Toxic Avenger, un gros streum musclé en tutu et en collants, armé de sa serpillère et bien décidé à mettre son sens de la justice très particulier à l'épreuve.

Une icône était née et pas moins de trois autres films verront le jour, sans parler du crossover avec le Batman du Tromaverse, Sgt. Kabukiman., qui se bat à coup de sushis et de baguettes mortelles. Tout une époque on vous dit.

Aux chiottes Batman

Cela fait bien des années que nous entendons parler d'un nouveau Toxic Avenger sans vraiment y croire et pourtant, cela va enfin se produire puisque le studio Legendary a acheté les droits de la franchise en décembre dernier et vient d'en confier le reboot à Macon Blair, réalisateur de I Don't Feel at Home in This World Anymore.

Pour le moment, nous n'avons pas plus d'infos, nous ne savons pas quand le tournage est prévu, si l'équipe Troma gère le bébé dans l'ombre et la nature du casting. Tout comme nous ne savons pas le plus important : le nouveau Toxic Avenger sera-t-il aussi violent, vulgos et subversif que son modèle ? Inutile de préciser que l'on espère que oui. Evidemment.

Tout un programme