Spy : pourquoi la victoire de Melissa McCarthy sur Entourage est un cadeau du ciel

Geoffrey Crété | 8 juin 2015
Geoffrey Crété | 8 juin 2015

Ce week-end, deux comédies R-rated s'affrontaient pour décrocher la première place au box-office américain : Spy avec Melissa McCarthy, et Entourage, adaptation de la série télévisée. Mais derrière les rires se jouait un combat essentiel entre le cinéma féminin et le cinéma masculin, illustrés par des films stéréotypés particulièrement significatifs.

La victoire de Spy lors de son premier week-end confirme dans les éclats de rire le règne de Melissa McCarthy. Avec une trentaine de millions de dollars, la troisième collaboration entre Paul Feig et sa muse, après Mes meilleures amies et Les Flingueuses, a été leader des sorties. Parmi les autres nouveautés : Entourage, film de potes adapté de la série de mecs, s'est contenté d'une dizaine de millions.

D'un côté, une comédie d'espionnage originale, menée par une actrice atypique, entourée par des stars masculines (Jude Law, Jason Statham). De l'autre, une comédie adaptée d'une série télévisée qui s'est terminée en 2011, portée par quatre hommes et quelques belles plantes en arrière-plan. Le premier a été accueilli par une presse très positive, le second, par des critiques assassines. Mais au-delà de la qualité des deux produits, le duel entre Spy (qu'on a vu et apprécié) et Entourage (qui n'a pas encore été présenté à la presse française) renvoie à l'éternelle et essentielle question du sexisme, caricaturée par un public de plus en plus désintéressé, alors même qu'elle est plus que jamais au coeur des discussions - sur les salaires, les castings, les réalisatrices, et plus généralement sur ce qu'offre la programmation hollywoodienne.

 

 

MCCARTHYSME 

Spy aura sans nul doute ses ennemis hargneux, lassés par le numéro d'une Melissa McCarthy devenue en quatre ans la superstar d'un certain type de comédie populaire - Mes meilleures amies, Les Flingueuses, Arnaque à la carte et Tammy, quatre cartons aux box-office américain. La horde de haters pourra décemment s'interroger sur l'utilisation parfois malheureuse du physique de la comédienne, dont l'autodérision est devenue un moteur scénaristique.

Mais la manière dont l'industrie continue d'utiliser les femmes (à l'écran et en coulisses) incite malheureusement à balayer ces interrogations parfois essentielles pour se concentrer sur une chose : Melissa McCarthy a attiré plus d'Américains en salles qu'un film tiré d'une série dont on pourra honnêtement questionner la position machiste, ou du moins peu évoluée en la matière. La renommée d'une série culte outre-Atlantique, produite par Mark Wahlberg et qui a attiré un nombre colossal de guest stars (de James Cameron à Zac Efron), n'a donc pas pu se mesurer à la renommée de l'actrice, qui a clairement été le principal argument marketing de Spy. Un détail non négligeable à l'heure où Adam Sandler, ex roi du box-office, enchaîne les déconvenues avec ses comédies produites à la chaîne. 

 

 

Cette victoire significative illustre une nouvelle fois, et de manière particulièrement claire, que ce que le système réduit trop souvent au "film avec des femmes et pour des femmes" (car dans Spy, l'héroïne est envoyée sur le terrain par sa boss, une femme, pour affronter une femme, avec l'aide d'une autre femme) est véritablement un filon. La dernière preuve remonte d'ailleurs à Pitch Perfect 2, mauvaise suite d'un film sympathique, réalisé par une femme et porté par un casting presque exclusivement féminin, qui a rencontré un succès fou à sa sortie il y a quelques semaines.

Le succès appelle le succès, et Melissa McCarthy est devenue la tête de gondole de cette nouvelle tendance, qui atteindra une nouvelle dimension en 2016 avec la version féminine de S.O.S. Fantômes, où elle retrouvera Paul Feig et Kristen Wiig, avec également les méconnues Kate McKinnon et Leslie Jones (un choix de casting très symbolique, rendu possible grâce aux succès des précédents films du réalisateur). Le comique de Spy a donc des conséquences sérieuses, que l'industrie ne pourra plus ignorer bien longtemps. 

 

 

C'est pour ces mêmes raisons que le succès colossal du pourtant médiocre Lucy avec Scarlett Johansson, est à considérer avec un peu de bienveillance. Non pas qu'il faille mettre de côté l'intérêt artistique d'une oeuvre pour n'avoir qu'un rapport politique au cinéma, et affirmer qu'un mauvais film avec une femme est plus respectable qu'un film moyen avec un homme ; mais le rapport qu'entretient Hollywood aux premiers rôles féminins incite à adopter une approche bicéphale, à l'image de l'industrie elle-même. Avec cette idée que le cinéma féministe, qu'il soit assumé ou non, a bien plus d'obstacles à franchir pour exister, ce qui a naturellement une incidence sur la qualité finale. Le succès phénoménal du mauvais Lucy aura donc une conséquence heureuse : il permettra aux héroïnes de se développer, sur la base de ce carton, pour pouvoir logiquement offrir de vrais bons films dans le futur (car sinon, comment améliorer un genre si personne n'ose miser dessus en dehors d'Angelina Jolie et quelques rares franchises récentes ?).

A ce titre, le duo derrière Spy a une position unique qui, grâce au succès public, leur offre un réel pouvoir : Melissa McCarthy a co-écrit et tenu le premier rôle de Tammy, réalisé par son mari, et a deux autres projets conçus sur le même principe ; Paul Feig, lui, a refusé l'offre de réaliser un nouveau S.O.S. Fantômes pour proposer sa vision féminine d'un reboot, auquel le studio n'aurait jamais pensé, et a commencé à écrire la suite de Spy.

 

 

GUERRE FROIDE

Car malgré la récurrence de ces polémiques sur le sexisme, qui ont tendance à s'accumuler jusqu'à désensibiliser l'opinion publique, les illustrations du sexisme sont nombreuses. Il n'y a qu'à regarder les derniers mois pour constater que le problème n'est pas une chimère : le piratage de Sony a révélé que Jennifer Lawrence et Amy Adams avaient été moins payées que leurs homologues masculins dans American Bluff (ce qui a mené à la guerre des billets verts pour le film de science-fiction Passengers) ; Denis Villeneuve a expliqué que la production avait insisté pour le premier rôle de Sicario, finalement tenu par Emily Blunt, soit réécrit pour un homme afin de faciliter le financement ; Maggie Gyllenhaal a avoué qu'elle avait été jugée trop vieille, à 37 ans, pour interpréter la maîtresse d'un acteur de 55 ans.

 

 

Avec son Oscar en main (pour Boyhood, leader des nominations avec Birdman : soit deux films avec une référence au sexe masculin), Patricia Arquette avait lancé à un appel à l'égalité des salaires, face à une Meryl Streep enchantée. Récemment, Kristen Stewart expliquait que Hollywood était "épouvantablement sexiste", et Salma Hayek est allé plus loin encore lors d'un discours à Cannes : "Le seul genre de film où les femmes gagnent plus d'argent que les hommes, c'est l'industrie du porno. La plupart des grandes stars ont dans leurs contrats une disposition qui leur permet d'approuver ou non le choix de leur partenaire. Le fait qu'ils peuvent avoir ce genre de voix au chapitre est déjà très sexiste. Les grands chefs des studios se disent “femmes = films de filles, comédies romantiques”. Vous savez quoi ? Nous valons mieux que ça".

Enfin, que dire de Mad Max : Fury Road : étiquetté blockbuster féministe dès ses premiers instants, accusé par une association de défense des droits de l'homme (sic), le film enragé de George Miller porté par Charlize Theron a mis en lumière le rapport très sensible que le monde lui-même a à la question de la guerre des sexes.

 

 

SUPER ZEROINE

L'intérêt du succès de Spy pour le public, au-delà des fans de Melissa McCarthy ? Que des films portés par des femmes soient pris au sérieux par les studios, et considérés comme des succès potentiels, au même titre que des films portés par des hommes (c'est-à-dire, la grande majorité de la production actuelle). Le film de super-héros, devenu l'ultime filon ces 15 dernières années, illustre à merveille ce malaise : alors que le succès faramineux du genre a poussé chaque studio à se lancer dans l'arène, il faudra attendre 2017 pour avoir le prochain film de super-héroïne avec Wonder Woman, suivi en 2018 de Captain Marvel. Des deux côtés, les studios cherchent activement une réalisatrice pour mettre en scène l'événement, preuve que la place laissée aux femmes est un sujet brûlant - au même titre que le racisme, puisque Marvel voudrait Ava DuVernay pour réaliser Black Panther, le premier film de super-héros noir.

 

 

Les échecs monumentaux de Catwoman en 2004 et Elektra en 2005 ont longtemps été brandis pour expliquer la frilosité des studios, au même titre que les déceptions au box-office de Lara Croft Tomb Raider : Le Berceau de la vie et Charlie's Angels : Les anges se déchaînent en 2003 ont servi d'arguments soit-disant honnêtes pour expliquer la rareté des héroïnes au rayon cinéma d'action. Mais la justice hollywoodienne est à double vitesse : le désastre Batman et Robin en 1997 n'a pas empêché Batman Begins de débarquer huit ans après, la catastrophe Daredevil en 2003 n'a pas empêché la série Netflix en 2015, et le four Green Lantern a été perçu comme une erreur de parcours, et non une preuve que le public se détournait du genre (il aura d'ailleurs droit à une nouvelle chance dans le film Justice League).

 

 

Autre signe que les temps changent : Judd Apatow, d'ordinaire associé à un cinéma masculin, laisse place à une femme dans son prochain film intitulé Crazy Amy. La géniale Amy Schumer sera ainsi l'héroïne de cette comédie qui sortira en novembre, qu'elle a elle-même écrit (une première pour Apatow, qui a toujours été scénariste de ses oeuvres).

 

Pour toutes ces raisons, le succès de Spy sur le territoire américain, mais aussi à l'international, représente un espoir : celui de voir la question du sexisme enfin balayée pour laisser place à une industrie qui ne considère les films portés par des femmes ni comme une simple formule à répéter et épuiser, ni comme une hérésie pour les comptables. Une forme simple et élégante de vraie égalité artistique. "Osons" le dire : une industrie féministe.

 

 

 

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commentaires
Sarah-Sabine
10/06/2015 à 14:11

Merci Geoffrey Crété pour cet article intéressant, édifiant et constructif.
Tant mieux pour vous si votre article suscite le débat et encourage le lecteur à s'interroger sur les choses qu'on lui donne à voir !

tyko
09/06/2015 à 13:06

Le système est déséquilibré, donc je ne vois pas comment évacuer la question des films avec lead féminin sur la simple base du "c'est de la merde". Déjà, c'est une affaire de goût, donc y'a pas de film absolument nul. Ensuite, faut pas être naïf, et se dire qu'on n'a aucun pouvoir ; si en France y'a pas de vrai ciné de genre, c'est que personne ne se déplace en salles ; donc personne file de budget ; donc le genre ne peut pas se développer ; donc y'a pas de ciné de genre. Ca veut pas dire qu'il faut adorer Livide et Aux yeux des vivants, ça veut juste dire que tout ça est connecté, et qu'il faut pas compartimenter sans réfléchir.

Evidemment il y a eu Ripley et Connor.... nées il y a une trentaine d'années, et encore aujourd'hui recyclées (Terminator 5, Alien 5). Donc oui, Underworld, Resident, Hunger Games, Divergent, etc ont une symbolique très fortes, aussi. (Notons d'ailleurs que tout ça est ou une adaptation ou un gros mix pas très original, preuve que c'est encore bien dur de monter un truc original, surtout avec une héroïne, aujourd'hui).

Roolyan
09/06/2015 à 05:20

Et bien le sujet dechaine les foules on dirait!
je vais pas m'aventuré dans le debat Spy Vs Entourage... bien que j'avais bcp apprécié la série HBO quand à l'adaptation ciné j'ai bien peur que ça tourne à plat ,tout comme l'adaptation de Sex in the City.
Qd à Mélissa McCarthy je peux pas dire que j'ai été emporté par Mes Meilleures Amies, stupide et bourré de cliché cependant faut'il vraiment en passé par la pour avoir des films plus qualitatif dans le futur, avec des Héroines...
Faut il se taper Lucy qui recycle tout ce qui peut des Mangas avec une Scarlett Johansson en mode Marvel et bientôt dans un Ghost in the Shell...
Alors qu'on a deja eu les très mauvais Resident Evil ac Mila Jovovich et Underworld ac Kate Beckinsale... 2 franchises aux multiples suites et aux qualités plus que discutable qui ont pourtant été des cartons au Box Office!
N'oublions pas au rayon grosses productions portés par des femmes et qui sortent du lot que nous avons les films de James Cameron, les Alien(s) (dont un toujours de James C) ou bien plus recemment Gravity, dans un autre registre Marion Cotillard avec la Mome ou encore encore Natalie Portman avec Black Swan.
La femme a trouvé sa place au cinéma depuis longtemps, elle l'a deja prouvé certes pas dans les meme proportion que l'homme et mon propos n'est pas de dire qu'on a assez des blockbusters portés par des femmes. loin de là!
Mais si on doit parlé des minorités ou de racismes représenté au cinéma qu'est ce que je devrais dire moi qui suis homosexuel quand à la place des LGBT dans les films à grosse production, la plus part du temps absent ou limité aux personnages efféminés.
Est ce qu'un jour les Wachowski arriveront à faire déplacer les foules s'ils nous créaient un blockbuster avec un Néo gay? est que les producteurs suivront?
D'ailleurs, leur série Sense8 est le parfait exemple de cinéastes frustrés qui se tournent vers un médium plus ouvert afin d'aborder tous les sujets taboo qu'ils nauraient jamais pu traiter au cinéma.
La ou je rejoins votre article parcontre c'est qu'il est clairement inadmissible encore aujourd'hui que les femmes dans l'industrie du cinéma comme de partout ailleurs soit encore obligé de se battre pour un salaire identique à leur collègue masculin.

Doug
09/06/2015 à 02:09

@MDR
Parce que tu crois encore qu'il existe "objectivement" des films bons et des films mauvais ? Et que le job d'un critique est de "savoir" ça ?
Misère...

@MDR
09/06/2015 à 01:19

Songe aussi à rouvrir tes cours de grammaire et d'orthographe mon pauvre enfant !

Luc Valzy
09/06/2015 à 01:14

"Tout le monde a deux métiers : celui qu'il exerce, et critique de cinéma", disait Truffaut

MDR me rappelle l'oncle un peu abruti qui s'exclame devant un Picasso ou le bleu de Klein, "Pff, je pourrais faire pareil !" : eh ben svp, pour vous et l'humanité, faîtes, faîtes !

Quand à réduire le film (que tu as vu ? ou ta "critique" se base sur la bande-annonce ?) à un scénario vu et revu, ne peut-on pas en dire autant de beaucoup de films très codés ? James bond, Fast & furious, les comédies romantiques, les slashers, les survival, les films de zombies etc ont TOUS une dramaturgie, une structure quasi similaire. Qui offre au public visé sa dose, avec plus ou moins de talent. L'intérêt repose bien plus sur la manière dont les codes sont recyclés, rearrangés, remixés, moqués etc.
Mais bon, clairement ce genre de film attire les haters (bien plus silencieux quand un Kingsman a de super critiques, bizarrement ; réfléchissons un instant au profil de ces haters), qui attirent donc les défenseurs, et entre les deux c'est souvent un dialogue de sourds.

MDR
09/06/2015 à 00:54

D'un point de vue scénaristique SPY c'est du vue et revue. Que des critiques de cinéma ce réjouisse du succès d'une bouse pareil (peut importe les raisons) c'est assez terrifiant. Je songe sérieusement a devenir critique de cinéma, tient. Pourquoi pas moi après tout...

Anne onymus
08/06/2015 à 21:14

@Charles

T'insultes des gens de glands, en les accusant sans preuve qu'ils sont abrutis, n'ont pas vu une série (qu'ils ont vu, comme ils le disent, mais bon ça tu ne relèves pas) et se la "jouent féministes" (?)... et tu montes sur tes grands chevaux avec ton "je m'en branle , qu'on me traite de gland , tant mieux tu serais pas le premier."

Soit on est tous d'accord et tu n'as pas lu avec suffisamment d'attention passés les premiers paragraphes, soit t'es incohérent dans ton discours. Tu trouves qu'on devrait même plus mentionner le genre tellement c'est pas un problème, comme si t'avais des oeillères qui t'empêchaient de voir que le genre EST un critère dans la production hollywoodienne ! (Ou alors crois-tu au complot, au lobby féministe diabolique ?) C'est pas "pour toi" que ça devrait plus l'être : c'est pour tout le monde, et c'est ce qu'on se dit tous là !

En tout cas t'es la parfaite illustration de la tension autour de cette question.

Geoffrey Crété - Rédaction
08/06/2015 à 21:03

@Charles, ex Anne onyme

Cet article n'a pas été écrit suite à Pitch Perfect 2 car le film est nettement moins bon que Spy (comme nous le disions dans l'article, l'idée n'a jamais été d'honorer un film uniquement parce qu'il est porté par une femme). En outre, ce sont notamment les victoires successives de Pitch Perfect 2 et Spy, en l'espace de quelques semaines, dont nous parlons.
Sans oublier le fait que Mad Max (mentionné dans l'article) et A la poursuite de demain ne représentent pas "le film masculin" comme Entourage le fait puisque dans les deux cas, les personnages féminins sont de vrais moteurs dramatiques, et rendent les films particulièrement riches. D'où un affrontement très parlant le week-end dernier dans les salles américaines, qui a donné lieu à ce papier.

Ensuite, nous savions qu'Entourage avait un budget inférieur et une sortie dès le mercredi, choisie par la Warner. D'où la mention "week-end de sortie" dans l'introduction - qui est, pour tous les experts du box-office us, le seul vrai critère pour mesurer l'engouement du pays. Pour info, le box-office était traité plus en détails, avec les chiffres précis, dans un autre article en lien dans le deuxième paragraphe. L'idée étant ici d'élargir à partir du box-office, dont nous ne parlons que dans l'intro.

Enfin, l'article explique bien que personne ne devrait se réjouir du succès d'un film porté par une actrice... dans un monde idéal. Or, comme nous le rappelons en utilisant un certain nombre d'exemples, nous ne vivons pas dans ce monde. Hollywood traite différemment les femmes, à différents niveaux, devant et derrière la caméra ; c'est un fait, pas une opinion ou une analyse.
D'où le désir de publier cet article pour aborder la question. En essayant de dépasser le simple "Hunger Games c'est de la merde qui mérite de se vautrer", afin de lancer une réflexion sur un sujet que nous ne sommes pas les seuls à considérer comme important et complexe.

Charles
08/06/2015 à 20:41

@Doug , je vais parler sous mon vrai prénom , puisque au final je me dois d'assumer ma pensée n'est ce pas ?!

Je trouve ahurissant qu'en 2015 on se réjouisse du succès d'un film car son personnage principal est une femme . Pour moi ça ne devrait pas l'être .
Tout comme je trouve ahurissant que les affiches françaises foutent statham et jude law dessus alors qu'ils n'apparaissent pas sur l'affiche US (je le sais , j'étais aux us y'a 3 semaines , y'avait des affiches partout)

A la limite qu'on se réjouisse du succès d'un film soit. Mais dans ce cas pourquoi ne pas avoir fait cet article sur Pitch Perfect 2 qui a foutu une branlée monumentale à Mad Max et Tomorrowland sur le box office ?! Parce que Mad Max et Tomorrowland sont des films appréciés par écran large (et par moi aussi en passant )

Je suis désolé ,par exemple je vais pas trouvé que c'est une bonne nouvelle que Lucy , ou hunger games , soient des succès parce qu'ils ont des personnages principaux féminins . C'est films sont des merdes qui auraient du se vautrer.

Qu'on partage ou pas mon avis je m'en branle , qu'on me traite de gland , tant mieux tu serais pas le premier.

A et au passage , Entourage a un box office autour des 18M$ , puisqu'il est sorti mercredi , pour un budget de 15M$ , Spy a un budget de 80M$ ...

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