Dead zone : quand Stephen King et David Cronenberg anticipaient Donald Trump

Jacques-Henry Poucave | 11 janvier 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Jacques-Henry Poucave | 11 janvier 2016 - MAJ : 09/03/2021 15:58

La figure du politicien populiste a toujours hanté le cinéma américain. Mais en revisionnant The Dead Zone, on se dit que David Cronenberg et Stephen King ont anticipé Donald Trump.

Dans le roman de Stephen King, comme dans son adaptation cinématographique, un homme capable de voir l’avenir de ceux et celles qu’il touche découvre, en serrant la main d’un candidat à la présidence des Etats-Unis, que celui-ci sera à l’origine de la troisième guerre mondiale.

Ce dernier, interprété par un Martin Sheen impressionnant, se présente comme un homme du peuple, dont la volonté s’exprimerait directement à travers sa bouche. Séducteur, enjôleur et manipulateur, il est la coqueluche des médias et d’une partie de l’électorat, galvanisé par ses discours.

 

 

Dans ces deux extraits du film, difficile de ne pas penser à rebours à Donald Trump, dont les propositions délirantes et les propos d’une rare agressivité font depuis des semaines la une de la presse, tandis qu’il fait la course en tête pour obtenir l’investiture Républicaine dans la course à la campagne présidentielle américaine.

S’il ne s’agit pas ici d’une caricature directe, comme c’était le cas dans Retour vers le Futur 2, la connexion entre fiction et réalité ne manquera pas de frapper.

martin sheen

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commentaires
Hervé
20/07/2016 à 19:24

Barack Obama est tout sauf sacro saint. Il s'en est pris plein la gueule pour pas un rond pour chaque action entreprise y compris par la frange de salopards bien à l'abri qui ne veulent pas entendre parler de son système de protection médicale généralisée. Quant aux positions abri guerre de Donald Trump, elles ne sont motivées que par les seuls sondages significatifs du ras le bol des Américains à aller se faire trouer la peau loin du pays -ce qui s'entend. Mais elles n'auront d'autre durée que celle d'un déjeuner de soleil si les intérêts US sont menacés en n'importe quel point du globe.

Gabba
12/01/2016 à 11:56

Donald Trump dit des trucs complètement cons et racistes, mais il affiche des positions anti-guerre contrairement au sacro-saint Barrack Obama et à Bush Jr. avant lui.