Le Loup-Garou de Londres : John Landis ne veut absolument pas que son fils s'occupe du remake

Jacques-Henry Poucave | 13 septembre 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Jacques-Henry Poucave | 13 septembre 2017 - MAJ : 09/03/2021 15:58

S’il n’est pas aujourd’hui le réalisateur le plus commenté et adulé de sa génération, John Landis demeure un artisan essentiel du cinéma de genre, et il n’est pas fan de l’idée de voir son fils remaker un de ses grands classiques.

Avec  Le Loup-Garou de Londres, John Landis a marqué à jamais la représentation du lycanthrope à l’écran, la séquence de transformation de son film étant encore aujourd’hui considérée comme une réussite totale. Or, comme tout bon film des années 80, Hollywood se sentirait bien d’en produire un remake.

 

PhotoJohn Landis avec Michael Jackson sur le tournage de son clip Thriller

 

Et celui qui se charge actuellement de l’écrire n’est autre que son fils Max Landis, qui de Chronicle à Dirk Gently’s Hollistic Detetctive Agency n’a pas attendu pour se faire un petit nom dans le domaine de la geekerie azimutée.

Mais comme il l’a expliqué à Collider, son père n’est pas chaud, mais alors pas chaud du tout.

« Pour être honnête je n’ai pas vu le script. Je lui ai conseillé de ne pas le faire. Je pense qu’il se met dans une position délicate. Mon fils est brillant, il l’est vraiment, et il a envie de le faire. Que voulez-vous que je dise ? Non ? Je sais que ça ne pourra pas être aussi mauvais que Le Loup-garou de Paris, qui était une merde. Du coup, je ne sais pas.

 

PhotoLe Loup-Garou de Paris et ses effets-spéciaux... différents

 

C’est un formidable auteur. Il écrit depuis ses 7 ans. Il a écrit tout une série de scénarios à propos de deux personnages prénommés Yelp et Dopey, deux chiens stupides, quand il avait moins de dix ans. C’était tellement drôle. »

Tous ceux qui ont interviewé le metteur en scène le savent, John Landis ne manque jamais d’esprit, pèse le moindre des mots qu’il emploie. On ne serait donc pas étonnés que ses dernières phrases soient une petite vacherie à peine voilée, histoire d’intimer à son fiston de rester loin du Loup-Garou de Londres.

 

PhotoJohn Landis sur le tournage des Blues Brothers

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commentaires
Vento
13/09/2017 à 21:37

Landis a bien eu de la chance de rencontrer Rick Baker qui pouvait presque réaliser lui même le film si il le voulait! Je sublimais ce film tant la transformation me faisait peur quand j'étais gosse, mais des années plus tard la redécouverte de ce film m'avait réellement déçu!

Bryan18
13/09/2017 à 20:16

Perso je préfère nettement le loup-garou de Paris que celui de Londres