Gears of War 3 : La grosse preview

Raphaël Carlier | 26 août 2011
Raphaël Carlier | 26 août 2011

Depuis cinq ans, la série Gears of War comble de bonheur les attentes barbares de millions de joueurs sur Xbox 360. À un mois d'une conclusion qu'on imagine épique, retour sur un des jeux les plus attendus de l'année.

 

Le Background

 

Autant ne pas se leurrer, le scénario du premier volet était pitoyable et la mise en scène ridicule. L'univers annoncé comme passionnant était complètement sous-exploité. La machine était cependant tellement bien huilée que la sauce prenait sans mal. Mais pour la suite, les gars de chez Epic ont fait un véritable travail d'autocritique pour améliorer Gears of War 2. L'écriture du script fut confiée à Joshua Ortega, un auteur de Comics des écuries DC, Marvel et Dark Horse, entre autres. Bien plus cohérent, ce second volet immergeait le joueur en plein conflit épique entre les habitants de Sierra et les féroces Locustes, monstres humanoïdes sortis du sol quelques années plus tôt. L'histoire était plutôt bien troussée et les personnages attachants. Dans Gears of War 3, de l'eau a coulé sous les ponts depuis l'Émergence et les derniers survivants se défendent tant bien que mal. D'autant plus que depuis le second volet, les choses vont au plus mal. Une nouvelle race, les tentaculaires Lambets, est bien décidée à éliminer l'espèce humaine et les Locustes. Pire encore, Jacinto, dernier bastion des hommes, a été englouti. Rassemblés sur le Raven's Nest, une base flottante, l'escouade Delta compte bien se battre jusqu'au bout pour tenter un ultime baroud d'honneur, à moins que le père de Marcus Fenix détienne la clé pour mettre fin au conflit... Le tout est cette fois signé par Karen Traviss (voir ci-dessous) et Steve Jablonsky reprend du service à la musique, après avoir signé le très bon score de Gears of War 2 mais surtout de la trilogie Transformers.

Pour ceux qui souhaitent approfondir l'univers du jeu, trois romans de la talentueuse Karen Traviss sont disponibles (Aspho Fields, Les Vestiges de Jacinto et Anvil Gate) ainsi que les quatre premiers tomes de la BD signée... Joshua Ortega.

               



Les personnages



Marcus Fenix : Personnage principal, le sergent de l'escouade Delta est un vétéran hors pair. Emprisonné avant le premier volet pour avoir désobéi à ses supérieurs, il a démontré qu'il savait mener ses hommes et prendre des initiatives.


 

Dominic Santiago : Le meilleur ami de Marcus et membre de l'escouade Delta. Après la perte de sa femme dans d'atroces souffrances dans Gears of War 2, Dominic sombre de plus en plus dans la dépression (d'où la grosse barbe dans ce volet).

 

Augustus Cole : Ancienne star de Trashball, "Cole Train" fait aussi parti de l'escouade de Marcus et Dominic et s'avère être aussi efficace sur le champ de bataille que dans un stade.

 

Damon Baird : Le bricoleur de l'escouade Delta, spécialiste en mécanique et en explosifs. Il fait profiter ses coéquipiers de ses talents et de son cynisme et s'entend particulièrement bien avec Cole.

 

Jace Stratton : Nouveau membre de l'escouade Delta, le soldat aux tresses plaquées est bien connu des lecteurs des bandes dessinées Gears of War.


 

Clayton Carmine : Après le décès de ses frères Anthony (dans le premier Gears of War) et Benjamin (Gears of War 2), le troisième rejeton Carmine devrait mettre fin à la malédiction familiale puisqu'une campagne a été lancée en janvier dernier mettant en vente des tee-shirts « Save Carmine » et « Carmine must die » pour les avatars des joueurs Xbox. Il semblerait que les premiers vêtements aient remporté plus de succès.

 

Anya Stroud : La responsable des liaisons avec l'état-major a visiblement délaissé sa robe contre une armure et un flingue pour ce troisième volet. Sexy et jouable, What else ?


 

Samantha Byrne : Visiblement, la nouvelle venue Sam compte dérouiller du Locuste avec Anya et c'est tant mieux ! Un peu de féminité dans ce monde de brutes.

 

L'armement

Si l'on doit bien reconnaître un point fort à l'unanimité, c'est la qualité et la diversité de l'arsenal de la série. Si les armes des deux premiers opus sont toujours de la partie (Lanzor, Shotgun, Arc, etc), elles semblent mieux équilibrées et surtout, le nouvel armement promet d'être dévastateur. Le Retro Lancer délaisse la tronçonneuse du Lanzor contre une baïonnette (la possibilité de charger son adversaire est grisante), le Sawed-Off Shotgun est un fusil à canon scié lent au maniement mais doté d'une puissance de feu monstrueuse tandis que le Digger Launcher envoi des grenades en sous sol pour exploser aux pieds de vos adversaires. À noter que le fusil d'assaut Locuste dispose maintenant d'une visée ultra précise pour les tirs à longue portée. C'est tout ? Non puisque du côté des armes lourdes on pourra accéder au monstrueux One-Shot, un Sniper Lourd qui tue d'un seul tir, un minigun et le Silverback parti pour faire jubiler de nombreux joueurs puisqu'il s'agit d'un exosquelette surarmé. Que du bon !



Le multijoueur



En 2006, difficile d'imaginer que Gears of War deviendrait un des jeux les plus populaires sur le Live et pourtant ! Si le second volet a déçu les fans les plus hardcore avec sa pléthore de nouveautés et de rééquilibrage en tout genre, le mode horde fit les beaux jours de cette suite et s'est depuis démocratisé chez de nombreuses autres productions. Comme la Bêta du mois de mai a permis a des millions de joueurs de s'en rendre compte, Gears of War 3 s'annonce comme l'expérience multijoueur ultime.

Tout d'abord, le mode coopération promet du lourd puisque la campagne est désormais jouable à quatre. De quoi faire rêver les fans qui ont passés des nuits blanches avec un pote sur les premiers volets. Lassés du mode Horde ? Le mode Beast fait son apparition et inverse les rôles puisque jusqu'à cinq joueurs doivent, dans la peau de Locustes, affronter les vagues successives de soldats de la coalition. On en frissonne d'avance. Pour le reste, rien que du classique et efficace avec le Team Deathmatch et les modes King of the Hill et Capture the Leader, qui promettent de varier les sessions de jeu. Bien entendu, on retrouve dans ce troisième volet des ingrédients incontournables comme un tableau de statistiques en tous genres, des médailles pour vous récompenser à chaque partie, et de l'expérience à acquérir pour débloquer tout un tas de choses comme des armes spéciales et de nouveaux personnages.



Si Gears of War 2 incarnait une certaine idée de la perfection vidéoludique, ce troisième volet qui s'annonce meilleur sur tous les plans risque d'envoyer une sacré claque. Plus beau, plus fort, plus complet, compatible 3D, absolument incontournable ? Réponse après le 20 septembre, date de sortie du colosse.

Retrouvez le test de Gears of War 2



Collector

Autant faire les choses en grand pour les fans. En plus de l'édition normale, une édition Collector à 79€ proposera un joli boitier contenant une réplique de la médaille offerte à Adam Fenix (le père de Marcus), ses effets personnels (testament, lettres de famille, écrits divers), un drapeau COG (coalition) et le personnage d'Adam Fenix déblocable pour le mode multijoueur (dont le code sera gravé au dos de la médaille).


 

Bien entendu ce n'est rien à côté de l'édition Epic qui en plus du contenu du collector contient une flopée de goodies. Une statuette de Marcus créée par le directeur artistique d'Epic Games aux dimensions de folie : 285mm de hauteur, 225mm de diamètre pour un poids de 1,7 kg. Sans compter l'artbook de 96 pages en couleurs avec des photos, des artworks et des interviews et un pack d'armes exclusif pour le multijoueur. Prix de la bête : 129€.

Un bundle en édition limitée coutant environ 300€ sera aussi disponible comprenant le jeu, le pack d'arme et Adam Fenix en téléchargement, deux manettes, un casque, une console Slim avec un disque dur de 320 Go, le tout aux couleurs de Gears of War 3.


 

Moins cher mais plus classe, le "Vault" pour tunner votre Xbox 360 Slim. Un skin aux couleurs du jeu, intégrant un support pour manette et casque. À noter que le logo rougeoiera à chaque fois que le joueur mourra ou ressuscitera dans le jeu, original ! Coût de la bête : 89,99€.

  

Pour conclure, une gamme de casques filaires Gears of War signée Mad Catz viendra combler les amateurs du multijoueur. Trois casques de 30€ à 179€.

 
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