Max Payne 3 : Yippee-kai-yay !

Raphaël Carlier | 18 octobre 2011
Raphaël Carlier | 18 octobre 2011

Après nous avoir mis l'eau à la bouche avec un alléchant trailer, l'arlésienne Max Payne 3 s'est montrée aux journalistes le temps d'une présentation fort prometteuse, forcémment.

Max Payne 3 se déroule quelques temps après le deuxième opus (The Fall of Max Payne - 2003). Payne est toujours cet alcoolique dépressif accroc aux antidouleurs. Il décide d'abandonner la police de New York et s'envole pour Sao Paulo (le Brésil bande d'incultes) où l'attend un job de garde du corps. Vous aurez tôt fait de vous retrouver en pleine guerre de gang, chargé de retrouver une femme nommée Fabiana.

 

Le premier niveau qui nous a été montré se déroule à New York dans l'appartement de notre (anti)héros. Il discute d'un contrat de garde du corps avec un ancien collègue, Raoul Passos. L'occasion nous est donnée d'apprécier le travail effectué sur la modélisation et l'animation des personnages, renversants, doublé d'une mise en scène très cinématographique. En même temps après Red Dead Redemption et L.A. Noire nous n'en attendions pas moins de la part de Rockstar. La discussion est écourtée par l'interruption d'un truand qui vient se venger des deux flics. Place à l'action. Loin de faire dans la dentelle, Max Payne arpente les couloirs en dégommant les ennemis par dizaine. C'est beau, c'est dynamique, on s'y croirait. Après une rencontre littéralement explosive avec un voisin, Payne achève sa course sur les toits. Bien entendu le bullet-time est toujours de la partie, évoquant Stranglehold (qui évoquait Max Payne - la boucle est bouclée - ).

 

Direction Sao Paulo dans un dépôt de bus pour ce deuxième niveau aux accents de Fast and Furious 5. Dwayne Johnson Max y est chauve et affublé d'une énorme barbe. Nous plongeons directement dans l'action, l'occasion d'apprécier l'inévitable système de couverture, qui permet d'éviter les nombreuses rafales mortelles. Il est possible d'interagir avec le décor destructible pour prendre l'avantage sur l'ennemi. Une fois de plus c'est beau et très dynamique. Payne s'échappe de façon musclée dans un bus conduit par Fabiana, en plombant les ennemis à leurs trousses. Affublé d'un marcel, le crâne dégarnit et couvert de sang, Max Payne évoque furieusement ce bon vieux John McClane de Die Hard. Il y a pire comme référence. Yippee-kai-yay !

Bullet-time, monologue intérieur, action... Max Payne est bel et bien de retour. Entre le dernier Fast and Furious et Piège de Cristal, cet ultime volet nous a conquis. Si le jeu est attendu pour le mois de mars, nul doute que nous vous en reparlerons d'ici là.

Thomas Ducreux 

En attendant (re)découvrez Max Payne 1 et 2 en téléchargement

Le test de Red Dead Redemption

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