Modern Warfare 3 : nos impressions sur le solo

Raphaël Carlier | 22 octobre 2011
Raphaël Carlier | 22 octobre 2011

Il y a un bon mois nous étions conviés à assister à une présentation confidentielle du dernier Call of Duty. De quoi exciter n'importe quel joueur amateur de la franchise et de sessions multijoueurs endiablées, d'autant plus qu'un niveau inédit se déroulant dans notre capitale était montré. Dans les rangs des journalistes, impossible de distinguer le moindre signe d'excitation. La série commencerait-elle à tourner en rond ?

Le premier niveau montré s'ouvre sur une séquence d'infiltration au bord de la Tamise (Londres) dans la peau d'un SAS Britannique. Après avoir dégommé silencieusement de malchanceux ennemis, sans doute des terroristes, c'est la poudre qui parle : ça pète dans tous les sens. Dommage, j'aurai bien vu une séquence infiltration dans la veine du passage de Tchernobyl dans Call of Duty 4 (une référence absolue encore maintenant). Malgré un moteur qui date, c'est fluide, dynamique, bien animé et très détaillé. Cette mission s'achève par une spectaculaire poursuite dans le métro Londonien.

Le second niveau nous dévoile une capitale française ravagée par les conflits. Paris dans un jeu de guerre, c'est très à la mode puisqu'il sera possible de courir arme à la main sur les Champs de Mars dans le prochain Battlefield. Désormais un passage obligé pour tous jeux de la franchise nous bombardons le terrain depuis un AC-130. Pour la première fois c'est en couleur puisque l'ennemi envahit la capitale de jour. Sans nous laisser le temps de souffler le jeu nous propulse dans la peau d'un soldat dans un abri de fortune sous les ruines fumantes d'un bâtiment du 15e ou 16e arrondissement. Ce qui suit s'avère on ne peut plus classique : se mettre à couvert, tir au pigeon, recharger, etc. Fin de la présentation.

Les séquences montrées étaient diablement spectaculaires et c'est bien le problème. On connaît les penchants de la saga pour l'action effréné à la Michael Bay, on sait que les développeurs aiment le too much, mais est-ce tout ce que le jeu a à offrir ? Ça pète dans tous les sens, c'est assourdissant, on se croirait devant un opus de Transformers. Mais il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Modern Warfare 3 dispose sans doute de plusieurs cartes dans sa manche (dont une partie multijoueur enfin revue et corrigée). De toute façon Call of Duty c'est comme le Coca Cola. On en connaît la saveur et les effets mais la recette nous reste inconnue et quoiqu'on en dise, un Coca aura toujours meilleur goût qu'une simple imitation.

 

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