Resident Evil 3 : l'ultime arnaque de Capcom ?

Geoffrey Crété | 19 avril 2020 - MAJ : 12/04/2021 11:37
Geoffrey Crété | 19 avril 2020 - MAJ : 12/04/2021 11:37

Un an après Resident Evil 2 le remake, place à Resident Evil 3 version moderne. Rendez-vous logique et inévitable vu le succès du jeu sorti en 2019, intimement lié à Resident Evil 3 : Nemesis, cette nouvelle machine de guerre de Capcom était un pari facile. Et pourtant, il se plante, et démontre à quel point Capcom tourne en rond.

Retrouvez notre classement de tous les Resident Evil, du pire au meilleur.

LE JEU DES 777 DIFFÉRENCES

Remake oblige, ce Resident Evil 3 augmenté impose une comparaison, et perd d'emblée beaucoup de points. S'il redessine tous les décors et tout Raccoon City comme son prédécesseur, ce n'est pas pour réécrire l'aventure en lui apportant de nouvelles couleurs cauchemardesques, comme le remake de RE2, avec une mise à jour indispensable vu l'évolution du genre et du gameplay. C'est au contraire pour le réduire, le rapetisser, l'amoindrir, et pour en perdre largement la complexité, la richesse et la diversité, transformant l'épisode en une ligne droite étonnamment courte et directe. Comme si Nemesis était passé sous un tracteur pour devenir lisse, sans mystère ni étrangeté.

Où sont les corbeaux, les mygales et le ver de terre harceleur ? Où est le cimetière, l'hôtel de ville, le beffroi, et le parc avec ses passerelles au-dessus de l'eau ? Où sont les énigmes, et les quelques heures manquantes ? Beaucoup de rendez-vous importants ont été oubliés, mais ça n'est même pas le véritable problème. Respecter l'original n'est en rien une garantie de réussite, ou une obligation, bien au contraire. Le remake de Resident Evil 2 l'avait brillamment prouvé, avec un bel équilibre entre hommages et réinvention. Ce qui manque à ce nouveau Resident Evil 3, c'est simplement une identité, et une âme.

 

photoRaccoon en 1999

 

Avec une durée de vie qui tourne autour des 5-6 heures, sauf à chercher toutes les babioles ou être en mode hard (pour gagner virtuellement une heure ou deux), Resident Evil 3 ressemble plus à un gros DLC, qu'à un jeu digne de ce nom. Qu'il passe après Resident Evil 2, qui avait non seulement une approche très forte mais une jouabilité augmentée avec les deux personnages à enchaîner, n'aide pas. La cerise sur le gâteau de la déception étant que dans ces courtes heures, RE3 repasse par le commissariat conçu pour le précédent jeu, achevant de donner la sensation d'une mauvaise blague.

L'impressionnant moteur graphique crée encore une fois une superbe ambiance, avec des jeux de lumière sensationnels et une mise en scène soignée. Le plaisir pour les yeux est donc là, sans surprise. Mais RE3 se contente globalement de reproduire tout ce que RE2 avait réussi, en plus petit, plus facile, plus familier.

Dans RE2, les décors plongés dans l'obscurité avaient rendu le commissariat particulièrement labyrinthique et anxiogène, en grande partie parce qu'il était nécessaire d'y tourner en rond durant des heures afin de débloquer des portes et dénicher des objets précieux, avec une tension de plus en plus forte. Dans RE3, cette obscurité est à nouveau là, parfois, mais nettement moins marquante, étonnante, et explorée. Même chose pour Nemesis en Mister X hystérique, ou les incontournables laboratoires de la dernière partie. Difficile de trouver une raison de se réjouir, ou du moins s'étonner, face à ce panel artificiel de Resident Evil orchestré en quatrième vitesse.

 

photo Noir c'est noir, encore

 

NEMEVITE

Que Nemesis apparaisse dès l'intro pour tout casser et brûler, en dit long sur l'ambition régressive du jeu. Oubliez donc ces joyaux colorés, ces mécanismes dorés, et autres machins à articuler : ici, il faudra courir, canarder, courir, atomiser, courir, attaquer, et fuir. Tout est sacrifié sur l'autel du grand spectacle, comme le démontre la narration resserrée, où l'hélico est détruit par Nemesis dès la première demi-heure, tandis que la mutation du monstre en gros tas indéfinissable est entamée en quelques heures. Le lance-flamme et le lance-roquette sont sortis du sac magique en un temps record, et les affrontements s'enchaînent sans relâche.

Resident Evil 3 version 2020 a pour ambition évidente d'être une grosse dose d'action et bastons, ce qui n'a rien de problématique. L'original était déjà plus porté sur ça que les précédents, et confrontait régulièrement le joueur à des choix pour affronter, fuir ou ruser face à Nemesis. Mais hormis quelques ruelles et couloirs où il colle au train de Jill avec une brutalité et vivacité pas rassurantes, Nemesis existe d'abord et surtout dans des arènes, ce qui réduit considérablement son potentiel à angoisse.

 

photoVer de terre + sac poubelle + scotch double face = Nemesis

 

A peu près tout est scripté avec la bête, et la plupart du temps de manière trop évidente et attendue pour créer une surprise. L'angoisse rampante d'un Mister X dont les pas résonnaient à l'étage supérieure, et qui revenait sans cesse comme une vague de terreur sans fin, est bien loin. Nemesis obéit à d'autres règles certes, comme l'indiquent sa vitesse et propension à tout brûler, mais difficile de ne pas sentir une grosse paresse dans la gestion du titan. Mister X était l'incarnation d'une mort aussi lente qu'inexorable, lancé sur des rails jusqu'au bout de la nuit pour traquer et retrouver les personnages. Nemesis, lui, est un train lancé à toute vitesse, un bulldozer. Mais il avance tellement par à-coups et dans les clous, qu'il peine à recréer un sentiment plus puissant qu'un simple boss à multiples visages.

Où sont les poursuites et les fuites dignes de ce nom, qui durent plus qu'une séquence de 30 secondes ? Pourquoi avoir totalement abandonné toute idée de stratégie pour affronter ce colosse, en utilisant véritablement le décor ? Pourquoi tant de scènes en pilotage automatique, semblables à des cinématiques camouflées en fades phases de gameplay ? Appuyer pendant 10 secondes sur avancer pour s'agripper et échapper aux tentacules (alors hors champ) de Nemesis est beaucoup de choses, mais pas fun, ni malin, ni excitant.

Nemesis a beau prendre l'allure d'une reine xénomorphe avec sa tronche à la fin, dans une débauche de tentacules gluants et appendices monstrueux, il ne provoque aucun vertige de terreur.

 

photoAu moins, cette fois, elle est habillée dignement

 

RAYON SURGELÉ

Bien sûr, il y a quelques nouveautés ou améliorations au menu, à commencer par les zombies. Jill croisera ainsi des morts-vivants modifiés par Nemesis, surmontés d'une sorte de méga-parasite, avec tentacule, petite pattes et bouche béante prête à gober la tête d'un humain pour le posséder. Il y a aussi les zombies blancs alias Pale Heads (vus dans le DLC de RE2), capables de se régénérer à moins d'être proprement abattus. Des idées amusantes, mais des bestiaux si peu présents dans le jeu, qu'ils ne hanteront pas beaucoup de cauchemars - même si la mort par tête gobée est parfaitement immonde.

C'est encore plus triste pour les Brain Demos/Suckers, remixés en une bestiole affreuse qui rappelle plus que jamais Alien puisqu'ils aiment féconder leur victime avec une saloperie forcée dans leur gorge. Sans soin pour vomir l'embryon, tout se termine rapidement avec un thorax qui explose et plein de petites bêtes qui s'en échappent. Là encore, terrible déception de réaliser qu'ils n'ont droit qu'à une séquence, aussi amusante que courte. C'est d'autant plus frappant que leurs ancêtres étaient bien plus présents dans l'original, jusqu'à la fin.

 

photoAliens, le retour d'une minute

 

Le retour des Hunter Gamma est probablement le plus marquant tant ils sont méconnaissables, bien plus imposants, et très différents des autres Hunters. Gigantesques sauriens qui semblent sortis des abysses avec leur tronche blanchâtre, ils sont particulièrement voraces, capables de bouffer Jill en une fois. De quoi amener quelques couleurs au décor très familier des égouts, et varier la stratégie puisque les esquiver demandera beaucoup d'adresse.

Plus proches des modèles d'origine, les Hunters Beta bénéficient de l'ambiance très réussie de l'hôpital. Rapides et violents, ils tranchent avec le silence de mort qui plane sur le décor. C'est certainement la phase la plus efficace du jeu, qui renoue brillamment avec l'ambiance originelle de la saga, entre tension, exploration et baston, le tout dans une ambiance lugubre à souhait. Il suffit d'un Hunter aperçu au bout d'un couloir, d'une bande son entre musique et bruitages, ou d'une cinématique en vue à la première personne du monstre, pour ressentir quelques délicieux frissons.

Enfin, un changement qui parlera aux fans passés sur le remake de RE2 : le couteau n'est plus un objet cassable à remplacer, mais une arme classique. En échange, il sera impossible d'échapper à une empoignade grâce à ça ou une grenade.

 

photoUne belle gueule de porte-bonheur

 

DIE AND RETRY AND DIE

En réalité, Resident Evil 3 semble avoir été conçu sur un modèle bien spécifique, qui repose en très grande partie sur les modes de difficulté. En plus des habituels facile, normal et difficile, accessibles d'emblée, cauchemar et inferno seront débloqués dans l'enchaînement des victoires extrêmes. Moins de munitions et des ennemis plus coriaces, mais qui apparaissent aussi dans de nouveaux endroits, tandis que Nemesis est bien sûr plus extrême, et que la sauvegarde est moins simple. En somme, le rejouabilité est ici.

L'esquive, pas si simple à maîtriser, devient alors vitale, et le jeu se transforme en attraction et source de plaisir pervers pour les gamers avides de défis. La courte durée du jeu semble même idéale pour un speedrun facile et efficace. De là à imaginer que Capcom a misé sur ces aspects, plutôt qu'une aventure digne de ce nom...

La présence de Resident Evil : Resistance dans le package n'arrange pas l'affaire. Que ce mode multijoueur online ait autrefois été présenté comme un jeu à part entière, avant d'être ajouté au remake, ressemble à une belle diversion. Quel meilleur moyen de détourner l'attention face à un jeu qui occupera moitié moins que la moyenne ?

 

photoFan essayant de stopper la machine Resident Evil avant le reboot du remake du prequel

 

MANGER SES MORTS

En état de mort cérébrale depuis au moins Resident Evil 5, la saga semble revenir inlassablement vers les mêmes impasses, et tourne en rond dans le circuit fermé du business pur. Ce n'est pas anodin si le remake de Resident Evil 2 a plus excité les esprits, et s'est plus vendu (quasiment 6 millions en moins d'un an) que Resident Evil 7 (moins de 4 millions la première année, soit inférieur aux attentes de Capcom, qui a néanmoins parlé de 7 millions avec les années et promo depuis), ou tout épisode neuf récent comme Resident Evil : Revelations 2 (2,5 millions vendus). Ce n'est pas un hasard non plus si Resident Evil 8 reste encore flou, alors que le remake de RE3 aura été torché lancé pour une sortie 15 mois après.

Que le présent et le futur de la saga semblent à ce point ancrés dans le passé n'a rien de très positif. Alors que les récents jeux se cherchent désespérément et sans harmonie, des hommages poussifs des Revelations à la réinvention presque hors de propos de RE7, recycler les réussites d'hier a jusque là été la seule franche réussite de Capcom.

 

photoResident Evil : Code veryniqué

 

Et même là, le remake de RE3 soulève de lourdes questions. Au-delà de cette impression de projet traité en quatrième vitesse, bâti sur le cadavre encore bien frais de RE2, il invoque beaucoup de choses appartenant à la deuxième époque de la saga. Zombie aux tronches de plagas, affrontements de plus en plus dantesques, répliques dignes d'un Michael Bay avec des héros aux allures de fantasmes ambulants (pas étonnant qu'un mod avec Carlos torse nu existe déjà)... Il faut voir Carlos crier "JILL !!" depuis son perchoir, dans la dernière ligne droite et en l'espace de 5 minutes, pour que la mémoire des pires épisodes revienne en tête.

Alors même que la saga semblait revenir vers ses racines avec RE7 et les remakes de son âge d'or, les premiers symptômes réapparaissent déjà, avec la sensation que tout ça ne peut que finir en gigantesque farce. Où aller après les éventuels et probables remakes de Code Veronica et Resident Evil 4 ? Resident Evil 8, qui ne devrait plus tarder à dévoiler son visage, est a priori le prochain rendez-vous, avec le désir de voir la saga renaître, et retrouver une direction. Mais la poule-zombies aux œufs d'or est loin d'être morte : le remake de Resident Evil 3 ayant vendu plus de 2 millions en moins d'une semaine (contre trois millions pourRE2 en 2019), l'avenir semble clair.

 

photo

Résumé

Resident Evil 3 n'est pas seulement trop basique pour être un bon remake, et trop court et familier pour offrir un cauchemar digne de ce nom. C'est aussi un jeu qui suinte le cynisme, et montre encore à quel point la saga s'est perdue.

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commentaires
Anthony
23/05/2021 à 18:59

Hello, je suis le seul à être étonné que les versions originale ne soient pas proposé en bonus avec les remakes ?? Ça aurait été génial franchement ! Surtout pour le remake du 3 qui est décevant tellement l'histoire n'a rie' à voir...

Thomas85
27/11/2020 à 20:50

Ce jeux a ranimé de vieux souvenirs des années 2000 pour ma part .j ai gravé kiffé. Je reconnais qu il est cour . Mais qu elle qualité de graphisme sur pc . Je pense surtout au nouvelle génération de joueur qui vont découvrir jill Valentine.

Hartmod
11/11/2020 à 14:25

Effectivement, ce Re3 remake est un gros raté de la part de Capcom, ils ont totalement raccourci le jeu et détruit le genre qu'il était en 99..Honte à eux d'avoir osé faire ça alors que le 2 était bien retravaillé quand à lui et surtout pour juste ajouter un mode de jeux résistance qui est complètement nul et sans intérêt, c'est une grosse déception et sincèrement Capcom à plutôt intérêt à redresser la barre sut le prochain RE histoire de nous faire oublier cette imposture.

Bubu
22/10/2020 à 01:22

R90: c'est tout ce qui tu as retenu de mon commentaire? Et non je t'assure, c'est bien toi qui raconte n'importe quoi. Mon commentaire précédent a été supprimé, sinon je n'aurais pas fait la remarque.

R90
22/10/2020 à 00:31

@Bulozor

"ca ne sert à rien de supprimer les commentaires qui ne sont pas d'accord avec vous, c'est mal vu fin bref"

Avant de dire n'importe quoi, va lire les avis en dessous, regarde tous les commentaires négatifs et les débats avec l'équipe... rien de supprimé

Bulozor
22/10/2020 à 00:05

Bon j'y ai finalement joué. Jamais fait le classic avant, c'est sympathique, j'ai bien aimé le commencement, et le fait qu'on puisse incarner Carlos en parallèle, mais bon c'est vrai qu'il est court, je suis à la fin là. Y a des dialogues qui ne passaient pas non plus, d'ailleurs j'ai l'impression que le jeu fait passer Jill pour une nana des spies girl qui n'a jamais touchée une arme de sa vie.

Cela dit les 2 étoiles sont dur je trouve, et ca ne sert à rien de supprimer les commentaires qui ne sont pas d'accord avec vous, c'est mal vu fin bref

Batloutre
17/06/2020 à 13:10

Je suis pas totalement dessu du r3r. Un tel mastodonte de rêve aurait dû être traité avec la plus grande finesse du monde. Quand on jou a r3 1999 on est bouffé par la ville où on se sent engloutie par son urbanisme et les monstres incontrôlables. Perso je me faisait des petits films avec le décors du jeu. De ne pas avoir eu une phase de jeu complète dans le RPD a été le plus dure pour moi.
Une boucle n a pas pu être relié avec le passage au RPD qu'une fois revisité une dernière fois, marque la fin définitive et radical des STARS et le nouveau monde de Jill loin de tout ce qu elle a connu.
Le passage de Marvin m'a choqué. Dans le 2 le personnage est attachant et introduit avec panache. La il est insipide et sans intérêt.
Vu l'importance que j'accorde à R3 nemesis, je demande serieusement le sucide des responsables Japonnais pour cet échec.

Jm
04/05/2020 à 15:25

Une question hors sujet.......Un truc qui m'intrigue pourquoi Nintendo nous pique les jeux Playstation ou sega....parcontre pourquoi Playstation à pas le droit d avoir les jeuxNintendo...exemple mario ..je trouve pas normal ..merci avoir une réponse ....

Julien
25/04/2020 à 15:23

Jolie. Le.graphismes. mais vraiment vraiment déçu .il manque plein de choses à rapport à l original...surtout les mygales....et mon point de passage préféré ...a la station service ou et la voiture le retour ver le futur disparu enfin bref ..trop court vraiment dommage ..j espère que un autre résident evil 3 l original hd pour moi.14 sur 20 voilà sinon bonne à tous .

Geoffrey Crété - Rédaction
24/04/2020 à 18:58

@ChrisRed

Je parle des qualités. Les graphismes, la mise en scène, l'ambiance. Quelques ennemis aussi. Je m'attarde même sur l'hôpital, que je trouve vraiment très réussi.

Mais bien sûr, comme mon avis est surtout négatif, l'article est surtout négatif. C'est logique, et je n'allais pas forcer le positif juste pour le principe. Mon but n'est pas de faire 50/50, mais de développer un point de vue. Et je respecte parfaitement les avis des lecteurs, comme le démontrent mes nombreuses réponses et divers débats ici et sur les réseaux sociaux, sur cet article.

Pour le reste, je différencie clairement une durée de vie artificiellement rallongée (du die and retry, des quêtes inutiles, etc), et une expérience de survival digne de ce nom. Je pense aussi qu'il y a un monde entre RE3 et ses 5-6 heures en mode normal, et un jeu de 30h. RE2 le remake n'avait pas besoin de 30h, ou de quêtes inutiles, ou de faire recommencer un moment 40 fois, pour être plus riche et satisfaisant selon moi.

Les Pale Heads j'ai oublié de préciser qu'ils venaient du DLC de RE2, et les zombies infectés, desquels parlez-vous ? Car Capcom a bien présenté ces zombie-tentacules comme des nouveautés, créées par Nemesis (après, que ça ressemble à un zombie déjà vu et un peu amélioré... c'est encore autre chose histoire, et ce recyclage est évoqué dans l'article justement).

Mais ravi si vous avez plus aimé que moi.
Et RE7 a me semble t-il beaucoup divisé, donc ce n'est pas la première fois qu'on peut lire des nuances ou critiques sur cet épisode très à part dans la saga. Après, la presse spécialisée est souvent assez bienveillante, et rares sont par exemple les RE mal accueillis (même RE3 ;)

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