Episodes Saison Westworld saison 3 épisode 7 : la fin est proche, le sang coule déjà

Geoffrey Crété | 27 avril 2020 - MAJ : 09/03/2021 15:58
70
photo, Evan Rachel Wood

Notre critique du sixième et avant-dernier épisode de la saison 3 de Westworld.

Retrouvez le résumé express des deux premières saisons.

Testez tes connaissances dans ce quiz spécial Westworld.

ATTENTION SPOILERS !

 

photo, Ed HarrisBrigade anti-spoilers

 

TOUJOURS PLUS (D'ATTENTE)

Plus que jamais, la saison 3 de Westworld semble lutter pour avancer et maintenir un cap, avec la présence de tant de personnages importants, d'arcs narratifs, et d'enjeux dramatiques. Largement centré sur Charlotte (Tessa Thompson), l'épisode 6 s'était terminé sur elle, en feu et en larmes, présage d'un chaos à venir. Dans un mouvement désormais attendu, elle est absente de cet épisode 7, pour laisser la place à d'autres.

Le scénario de cette troisième saison semble toujours un peu reculer pour mieux sauter à l'avenir, préparant épisode après épisode un final qui va devoir être à la hauteur, en réunissant toutes ses forces. Ce nouvel épisode, Passed Pawn, en rajoute une couche puisqu'en plus du retour de Dolores-Musashi (Hiroyuki Sanada), Clémentine (Angela Sarafyan) et Hanaryo (Tao Okamoto), la guerrière de Shogun World, réapparaissent dans l'intro. Ramenées par Maeve, qui a besoin de soldats à ses côtés, ces deux personnages ne sont là que dans une scène, pour quelques répliques et coups.

Nul doute qu'elles devraient revenir dans le final pour briser quelques bras, mais la même question se repose : alors que cette saison 3 peine déjà à donner suffisamment de place, de valeur et de temps à des protagonistes comme Bernard et William, ramener d'autres visages connus à ce stade n'est-il pas trop ambitieux ?

 

Photo Thandie Newton, Angela SarafyanSee you on the other side

 

NO FUTUR

Cinquième roue du carosse du chaos depuis le début de la saison, avec beaucoup de pistes et indices, Caleb a enfin droit à un moment pour exister et déployer un peu ses ailes au premier plan. Et la série a la bonne idée d'éviter un énième twist (type "c'est Jean-Mi le frère de Serac", comme évoqué par pas mal de théories autour du passé mystérieux).

Il y a du Blade Runner (chasser les anomalies en étant soi-même une anomalie, sans en avoir conscience) et du Terminator (le leader d'une révolution autour des machines, à la John Connor) dans la trajectoire de ce personnage incarné par Aaron Paul, en qui Dolores place une grande confiance. Se rejouent là les plus belles thématiques de cette saison, qui met plus que jamais en parallèle les parcs de Delos et le monde réel, organisés autour de grands mensonges, d'une illusion de liberté, et d'une existence régie par des décideurs, soucieux de contrôler le récit de leur univers a priori sous cloche.

Les humains-anomalies entassés et endormis dans le complexe du Mexique renvoient bien sûr aux hôtes enterrés dans les sous-sol humides de Delos, éjectés et condamnés car ils ne peuvent ou veulent pas jouer un rôle pré-défini dans les plans établis par des entités surpuissantes.

 

photo, Aaron PaulPowered by Skynet

 

Les échanges entre Dolores et Caleb sont parmi les moments plus forts de cette saison 3, notamment lorsqu'elle le force à regarder sa réalité dans les yeux, et à prendre conscience du fait que son existence est au moins aussi virtuelle que celles des hôtes de Delos. Son passé a été trafiqué et ses relations détruites pour le business des puissants, son identité a été diluée jusqu'à être quasiment hors d'atteinte, sa mort est programmée par Rehoboam et intégrée dans les plans. Comme un hôte, il a été vidé de toute substance, réduit à une fonction vaine dans la société artificielle, rouage parmi les rouages. Jusqu'à ce qu'un déclic extérieur ne vienne le réveiller, et le réanimer.

Autre bon côté de cet axe narratif : pas d'amour à l'horizon. Tout laissait croire qu'une romance allait naître entre Dolores et Caleb, d'un côté ou de l'autre, mais il s'agit bien d'une relation guerrière, plus ou moins tordue et destructrice. En ça, Westworld évite une des ficelles du genre, qui veut que les sentiments entre homme et machine soient très vite mis sur la table, dès qu'il s'agit d'humaniser le synthétique et explorer cette thématique.

C'est d'autant plus beau que Dolores est la première à redire à quel point elle a perdu beaucoup de choses dans sa bataille, dont ceux qu'elle aimait - ce qui explique pourquoi elle a utilisé des copies d'elle-même, préférant sacrificer des parts de sa personne plutôt que d'autres compagnons, achevant d'en faire un personnage fascinant et complexe.

 

photoL'heure n'est pas à l'amour

 

DENT POUR DENT, BRAS POUR TOI

Dans cette équation, le personnage de Dolores commence à vaciller (symboliquement et physiquement), après avoir vaincu à peu près toute forme d'adversité sans trembler durant cette troisième saison. Et c'est pour brouiller de plus en plus les pistes et les lignes entre le bien et le mal.

Quand elle tend la main à Caleb pour qu'il transcende sa partition programmée, comme elle l'a fait elle-même par le passé, l'héroïne prend définitivement le terrible rôle des narrateurs à son tour, tirant les ficelles de Caleb pour arriver à ses fins. Si elle lui promet la liberté et l'émancipation (en d'autres termes : l'illusion de libre-arbitre), elle a un autre plan en tête : planter la graine du chaos, et amener l'humanité à sa perte.

Du moins, c'est ce que Bernard affirme après avoir trouvé des détails sur les plans de Dolores, du côté de l'établissement où était enfermé William : Caleb serait celui par lequel l'humanité se détruit. Que la guerrière incarnée par Evan Rachel Wood s'écroule finalement pour passer le relais au révolutionnaire fraîchement intronisé, debout et décidé à suivre le plan de la révolte, va dans ce sens.

 

photo, Jeffrey WrightBernard, vecteur d'information tristounet de la saison 3

 

Mais avant de tomber à terre et s'éteindre en emportant son adversaire, Dolores aura enfin eu affaire à Maeve, descendue de son hélicoptère futuriste avec son sabre et sa colère, telle une déesse vengeresse. Enfin, les deux héroïnes s'affrontent à coups de lames, de flingues et de poings. Un moment attendu depuis des semaines, sachant que leurs trajectoires étaient destinées à entrer en collision depuis la saison 2.

L'affrontement est court et destiné à reprendre dans le grand final (le teaser est là pour l'annoncer), mais c'est un moment majeur à bien des égards. Déjà parce que Dolores y aperçoit sa probable mort dès le départ, reconnaissant d'emblée que Maeve est la seule capable de la stopper. Ce n'est pas pour rien si elle y perd un bras, et finit par activer la bombe électromagnétique pour tout stopper : la warrior a une ennemie à sa hauteur, enfin. Mais aussi parce que personne ne peut sortir indemne de cette bataille, que ce soit les héroïnes, leur monde, ou le spectateur, attaché aux deux femmes et leurs buts respectifs.

L'épisode réalisé par Helen Shaver (oui, l'actrice vue dans la série Poltergeist, les aventuriers du surnaturel, reconvertie réalisatrice de séries comme Vikings ou Snowpiercer) offre dans tous les cas un riche duel qui, à défaut d'être aussi long qu'espéré, varie les plaisirs et les armes jusqu'à sa chute. La présence de machines (un petit drone, un gros drone, et une très grosse bombe) dans la bataille n'est d'ailleurs pas anodine, vu que deux forces synthétiques surpuissantes sont sur le ring. La machine est partout.
 

photo, Thandie NewtonDouleur pour Dolores

 

Plus qu'un épisode avant la fin de la saison 3 de Westworld. Alors que la saison 4 a été officiellement commandée par HBO et qu'il se murmure déjà que la série de Lisa Joy et Jonathan Nolan ira jusqu'à six saisons, les paris sont ouverts. Caleb va t-il prendre la tête de la révolution dans la saison 4 ? Maeve va t-elle rester debout plus d'un demi-épisode avant d'être tuée-déconnectée ? Comment peut se finir l'affrontement entre elle et Dolores ? Serac va-t-il utiliser l'unité de Dolores, récupérée avec la tête de Musashi, dans l'affrontement final ?

Sachant que Charlotte va forcément occuper une place centrale dans le dernier épisode, et que William a de son côté retrouvé une raison d'avancer puisqu'il veut nettoyer la planète des hôtes (de quoi lui permettre de devenir l'homme en noir, V2), Westworld a encore quelques tours dans sa poche. Et la saison 3, encore la possibilité de rattraper quelques errances et finir dans un bang jouissif et nécessaire.

Un nouvel épisode de la saison 3 de Westworld, chaque semaine depuis le 16 mars sur OCS.

 

Affiche, Westworld

Newsletter Ecranlarge
Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large.
commentaires lecteurs votre commentaire !
MARC
03/05/2020 à 14:48

@kyle Reese
Les références de cette saison 3 de Westworld il en a pas mal , Terminator Blade Runner et des clin d'œil même dans le générique a Ghost in the Shell. Si vous trouvez d'autre film n'hésitez pas ;-)

Kyle Reese
03/05/2020 à 03:29

J ai enfin rattrapé mon retard.
Me suis fait les 7 épisodes en 3 jours.
Ayant plus qu adoré les 2 précédentes saisons j’avoue être très partagé pour celle-ci.
En sortant des parcs la série perd en originalité et cite beaucoup de références ciné prestigieuses généralement de manière intelligentes. Mais pour le coup elle perd en identité.
8 épisode au lieu de 10 est pour moi un mauvais calcul. Était ce un problème de budget, ou un pb de scénario pas assez étoffé ou autre chose ... on le saura bien assez vite une fois cette saison termine.

L’histoire reste passionnante mais il y a comme un sentiment de déjà vue.
C’est beau, il y a de belles idées mais c’est assez vide et froid. C est évidement plus facile de créer des décors historique de l’ouest que des villes du futurs originales.

Il y’a un réel pb de narration. Pas assez de temps, trop de personnages, moins de mystère.
Ca reste de haut niveau mais ça redevient plus classique. Je suis nostalgique des pertes de repères vertigineux opèré dans les précédentes saison avec les narrations a différentes temporalité et des twists terriblement marquant.
Je ne boude pas mon plaisir, la saison 3 évite la redite et je sais qu il est difficile aujourd’hui de faire du neuf en sf d anticipation. Nous avons eu droit à tellement de belles choses depuis ces 2 derniers décennies.
Mais oui cette saison 3 est un peu décevante en l’état. Mais la barre avait été peut être placé trop haut Pour moi avec la saison 2 qui m’avait mis sur les genoux.

Pas mal de réf à Blade Runner et GITS. (L utilisation de la musique me fait penser à BR 2049 ainsi que l’esthétisme très épuré des décors) un petit cote Jason Bourne pour Caleb. J.aime les personnages et comprend leur motivation mais il manque un truc. Une profondeur, une mélancolie, un mystère plus grand ... un ghost quelque part ? Ou bien du cœur. Car l’interaction entre les personnages reste souvent distancié, virtuelle d’ou ce sentiment déshumanisé. Bon en même temps c’est aussi l’un des thèmes de la série.

Bref je ne cherche pas du tout à spéculer sur la suite ni à interpréter, je regarde sans trop me poser de question (Assez facile pour le coup) et j’essaie d’en profiter un Max quand même.

Pour finir mention spéciale pour le casting toujours au top surtout le trio féminin.
Sérieusement quelles actrices de talents.

2 ans pour voir la S03 c était assez long, combien de temps pour la S04 ... ça risque d être encore plus long.

Marc
30/04/2020 à 05:37

J'ai remarqué dans cette épisode des similitudes avec Ghost in the Shell je m'explique dans le générique on peux voir un visage qui se reflète dans l'eau . Dans Ghost in the shell le Major Kusanagi fait une plongée et lorsqu'elle remonte en surface on voit son visage et son reflet. Dans la scène ou Musashi combat Clémentine il sort de sa valise une arme ce détail est déjà vu dans le film . Et pour finir Dolores se fait exploser le bras gauche, a la fin de Ghost in the shell Motoko Kusanagi perd également son bras

Marc
29/04/2020 à 20:13

@Gabrielle

Je suis d'accord avec toi Dolores dans son projet de vengeance laisse derrière elle des victimes collatéraux .Hall Dolores a tuer en détruisant la sphère de Hector son Amour ok . c'est une très bonne raison d'en vouloir à Dolores! Mais Maeve sachant qu'elle est dans une boucle elle veut rejoindre sa fille . Le problème c'est que c'est vain ce n'est pas sa fille . J'espère qu'elle fera pacte avec Dolores pour combattre Serac . On verra bien dans les prochaines saisons. @+

Gabrielle
29/04/2020 à 19:21

@MARC
Si j'ai bien compris, Maeve n'a pas vraiment eu le choix à proprement parlé. Serac la tient, il lui propose de rejoindre sa fille dans le sublime et depuis la dernière saison elle est obsédée par le fait de protéger sa fille, et plus généralement ceux qu'elle aime. Serac l'a compris et l'utilise à son avantage. En plus, elle est en affrontement ouvert avec Dolores depuis la saison 2 à cause des victimes collatérales qu'elle laisse derrière elle, Hale-Dolores a tué son mec... Dolores est dans la radicalité, elle est dans l'empathie. Et même si elle est forte, elle a pas le pouvoir d’émanciper les siens. Donc elle est dans une sorte de position de compromis. Elle accepte de mettre de côté une lutte pour une autre, plus importante à ses yeux. Elle fait un marché avec l’ennemi, et je sais pas ce que tu en penses mais je trouve que c'est compréhensible, c'est le choix que la majorité des gens ont fait pendant l'occupation allemande par exemple pour protéger leur famille. Ne pas résister, mais collaborer indirectement pour sauvegarder les leurs. C'est peut-être pas très héroïque mais elle a pas le choix, et qui sait ce qu'elle pourra faire si elle arrive à sortir de l'emprise de Serac

MARC
29/04/2020 à 18:41

@Gabrielle
Je ne comprends pas la motivation de Maeve a s'allier à Serac pour combattre Dolores !? Si tu as l'explication moi je vois pas . Dolores lui pause la question pourquoi elle la combat ceux qui ont créé le parc les ont torturé fait ce les pires sévices et sans éprouver aucune culpabilité et aucune conséquence.

Gabrielle
29/04/2020 à 18:12

@Ben Je suis d'accrord avec certaines choses que tu as dit mais je trouve ça un peu extrême la comparaison avec des intrigues Disney. Je ne trouve pas que la narration soit aussi manichéenne, et que Serac soit un grand méchant. Le récit se construit autours de personnages antagonistes dont les objectifs et la philosophie sont à chaque fois plutôt bien justifiés, et peuvent remporter tour à tour l'adhésion des spectateurs.
Serac a assisté à la destruction de son pays et veut construire une société basée sur le contrôle, la surveillance pour servir une forme de sécurité et de stabilité. C'est la doctrine qui règne clairement dans nos sociétés occidentales qu'on le veuille ou non, une doctrine qu'on oppose souvent à la liberté, mais qui emporte l'adhésion de nombreuses personnes (cf projets de reconnaissance faciale généralisée pour sécuriser l'accès à des applications privées). Dolorès se bat pour la liberté et l'émancipation de ses semblables, une position révolutionnaire radicale (La révolution cubaine se basait sur des principes semblables). On peut être perturbé par son manque d'empathie, mais elle sert un dessein important, plus grand qu'elle. Caleb, c'est l'adhésion inconditionnelle à ce mouvement.
Pour Dolorès comme pour Serac, le dessein est global, et il est justifié. On ne peut pas rejeter en bloc ces objectifs, c'est bien plus complexe.
Maeve est le personnage le plus "humain" parce que, même si elle demeure une hôte, elle suit ses sentiments et se bat pour ceux qu'elle aime. En ça, elle suit un peu le motif des déesses de l'antiquité, pleines de pouvoir et de passions, et elle se montre plus empathique que les humains de la série (Hale, Serac, tous les guests du parc...) mais finalement, ses actions sont très individualistes.
Arnold et Stubbs œuvrent pour la protection d'un groupe en particulier, et ramené à nos sociétés, c'est une position de conservation communautaire voire patriote. Ils sont largués parce de plus grands desseins sont à l'œuvre, et contredisent leurs intérêts. C'est dur de s'opposer complètement à eux mais on peut en effet être assez revolté de leur inutilité et leur inaptitude à diriger quoique ce soit.
William, c'est un peu le puissant qui se fait balader, commet des erreurs, et sers sans le réaliser des objectifs qu'il ne comprend pas, et qu'il subit. Il incarne un peu l'ignorance de ceux qui encouragent inconsciemment les dérives de nos sociétés.
Tout ça pour dire qu'au final, c'est difficile d'adhérer ou de rejeter en bloc aucun des personnages et qu'il n'y a, à mon avis, rien d'évident, rien de manichéen dans cette narration. Si la série a pas mal de défauts, je pense tout de même que le développement des personnages et de leurs relations complexes incarnent très bien des forces clairement à l'œuvre dans nos sociétés, et que c'est très bien mené.

Geoffrey Crété - Rédaction
29/04/2020 à 16:19

@raoul

Tout à fait, c'est pour ça que pour ma part, je n'attends absolument pas un final-coup de baguette magique-"la saison est géniale !". Juste une idée de la direction globale de l'intrigue, puisque Nolan et Joy ont depuis le début tenu un cap avec des conclusions de saisons qui donnaient les clés de pas mal de choses (qu'on aime ou pas, c'est ce qui a jusque là été établi, même si cette saison semble être différente).

Le katana c'est pour la pose, comme les 3/4 des idées de combat dans le genre en même temps (et forcément y'a bien moins de budget et temps laissé aux combats qu'un Matrix, donc perso la comparaison...). En l'occurrence, Maeve est plus attachée à cette arme qu'à de gros guns, donc j'y vois pas de réel problème. Et elles passent vite aux coups, et donc à leur force pure, et leurs réflexes.

De toute façon, depuis la saison 1, on a rarement vu une série qui divise autant. Même Game of Thrones mettait régulièrement les gens d'accord sur un épisode, un combat, une mort que tout le monde aimait. Westworld, à peu près personne n'est d'accord. Preuve qu'elle a une valeur très intéressante tout de même.

raoul
29/04/2020 à 16:03

@ Geoffrey

"Je parle des limites à chaque fois, tout en me demandait si l'intrigue prendra un sens global à la fin de la saison"

J'ai bien compris, aucun reproche de ma part, juste un constat... la limite c'est quand même de réaliser qu'au bout d'un 7éme épisode encore une fois bancal et donc décevant, il est un peu tard pour espérer un final nous faisant dire qu'en fait tout est génial... (mon pronostic : le final sera(c) tout aussi mauvais)

Quant au katana, arme relativement rudimentaire en comparaison avec la puissance technologique des deux protagonistes, c'est juste pour la pose...et le combat qui suit est court et mal branlé...bref déception sur le fond que la forme ne rattrape même pas (ne fait pas du Matrix qui veut...)

Geoffrey Crété - Rédaction
29/04/2020 à 14:43

@raoul

Oh vous savez, quand j'ai récemment dit que la série était plus faible en cette saison 3, ou que je trouvais la saison 1 très bancale voire pas très bonne, des gens me sont tombés dessus. Peu importe ce qu'on dit de cette série, ça créé des débats :)

Je parle des limites à chaque fois, tout en me demandait si l'intrigue prendra un sens global à la fin de la saison, puisque c'est une des ficelles de cette série. J'ai beau rester curieux sur ça, et ne pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir vu en entier, je maintiens que cette saison 3 est très maladroite et bizarre.

Sinon, elles se battent au katana pour Maeve, au couteau et au flingue pour Dolores, et très vite ça passe aux coups de poing et pied, en plus du soutien drone. Rien d'illogique pour moi.

Plus
votre commentaire