Les tops séries 2018 de la rédaction

La Rédaction | 31 décembre 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 31 décembre 2018 - MAJ : 09/03/2021 15:58

C'est l'heure des tops (séries). Et on ne vous fera pas l'affront d'écrire une intro pour présenter le concept ou l'originalité de l'article. Puisque personne ne la lirait de toute façon.

Bonne lecture, joyeux Noël et bonne année. 

 

photo, Billy Bob ThorntonSponsorisé par le papa Noël des alcooliques

 

SIMON RIAUX

1. THE HAUNTING OF HILL HOUSE 

Peut-être la plus grosse surprise de l'année, tant une nouvelle adaptation de La Maison Hantée et un remake de La Maison du diable semble deux idées équitablement foireuses. Mais Mike Flanagan, qui a ici atteint un stade de maturité et une maîtrise narrative qu’on ne lui soupçonnait pas, parvient à creuser un sillon à la fois original, personnel et régulièrement bouleversant.

Héritier revendiqué et capable de Stephen King, il emballe un récit qui n’oublie jamais que les émotions et traumas de ses personnages sont sa matière première et retrouve ainsi le centre de gravité thématique de tout récit fantomatique qui se respecte. Mais Flanagan ne se contente pas de s’adresser à notre petit palpitant, il se montre aussi sous le jour de puissant metteur en scène, capable de jouer aussi bien des effets de montage que d’un enchevêtrement de plans-séquences ahurissant. Une vista aussi bien technique qu’humaine qui confère à la série une force étonnante.

 

photo, Lulu Wilson, Mckenna Grace, Julian Hilliard, Henry Thomas, Paxton Singleton

 

2. DEVILMAN CRYBABY

Devilman Crybaby est une claque phénoménale, doublée, que sa richesse et ses sursauts de folie rendent difficilement descriptibles. Nouvelle exploration de l’univers du célèbre Go Nagaï, ce récit s’attache à un monde au bord de l’implosion, où couve une guerre ancestrale entre humains et démons. Que dire sinon que la série se révèle formidablement inventive, et sait se jouer avec une malice démente des attentes du spectateur.

Trip spectaculaire et sexuel dans ses premiers épisodes, Devilman Crybaby tourne progressivement à la tragédie ultra-violente. Et avec l’intensification de ses enjeux, c’est un maëlstrom émotionnel sans pareil qui s’empare des derniers épisodes, dont le style s’affirme encore jusqu’à un final d’une rare puissance poétique.

 

Photo Devilman

 

3. THE TERROR 

Adapter Terreur de Dan Simmons en mini-série représentait un défi hors-normes. Un décor passionnant mais pas forcément cinégénique (rien de pire à éclairer que de vastes étendues blanches), un récit historique de survie potentiellement rigide, un ton désespéré passablement glaçant, un mélange de rigueur historique et de fantastique difficile à équilibrer, et enfin le risque perpétuel du kitsch...

Mais contre toute attente, The Terror est parvenu à retrouver la veine à la fois fascinante, radicale et empreinte d'humanisme qui fit la réussite du roman. La langue parfois clinique de Simmons trouve ici un formidable écho, alors que nous suivons le destin de quelques dizaines d'hommes prisonniers de leurs ambitions et de la banquise, traqués par une créature affamée.

 

Photo Ciarán Hinds, The Terror

 

GEOFFREY CRÉTÉ

1. SHARP OBJECTS 

La mini-série de Marti Noxon n'est pas tant la meilleure série de l'année que l'un des objets les plus fascinants, enivrants et étranges vus ces derniers mois. Le talent de la fantastique Amy Adams encore une fois étonnante, la mise en scène ultra-léchée de Jean-Marc Vallée et son sens du montage, le matériau du roman de Gillian Flynn (l'esprit génial derrière Gone Girl), la voix fluette de Patricia Clarkson qui semble sortie d'un cauchemar ou le regard fiévreux de Lolita flippante de la révélation Eliza Scanlen : il y a beaucoup d'éléments qui expliquent la réussite de Sharp Objects.

Mais la mini-série de huit épisodes vaut plus encore que la somme de ces talents. Elle chope à la gorge dès le pilote, attire avec les sirènes langoureuses de la musique de Tumbling Lights de The Acid, transpire la moiteur de cette petite ville pourrissante, colle à la peau meurtrie de cette Camille insaisissable, et ne lâche son emprise que dans les tous derniers instants, sur une note encore plus noire. L'intrigue policière est solide, mais c'est surtout le talent de l'écriture qui dessine cette héroïne hors-normes, et l'atmosphère envoûtante qui hante longtemps après, qui en fait l'expérience la plus troublante et marquante de 2018.

 

Photo , Sharp Objects saison 1, Amy AdamsAmy Adams, encore une fois géniale 

 

2. POSE

Venant du duo derrière GleeAmerican Horror Story et Scream Queens, il y avait de quoi avoir des doutes. Sauf que le troisième créateur de Pose est Steven Canals, et que cette histoire vient de lui. En racontant le parcours d'un jeune danseur gay, rejeté par ses parents mais adopté par une famille de substitution, il rend un superbe hommage à la communauté queer bouillante du New York des années 80, et plus particulièrement à la culture des bals : des incroyables compétitions de danse et mode, qui ressemblent aussi bien à des défilés qu'à des espèces de bastons civilisées.

Pose est une superbe déclaration d'amour aux marginaux, et une série enthousiasmante, très belle, souvent très drôle, qui n'a pas peur d'affronter son sujet. C'est aussi une série qui fait date puisqu'elle met en scène de nombreux acteurs transgenres, lesquels ont bien du mal à avoir le droit d'exister sur les écrans. Et pourtant, quand on voit le talent de Mj RodriguezIndya Moore et Dominique Jackson, on se dit qu'il était temps.

 

photo, Indya MooreIndya Moore, l'une des révélations

 

3. THE AFFAIR SAISON 4

Oui, The Affair a des défauts, de plus en plus évidents au fil des saisons. Oui, cette saison 4 a particulièrement abusé des grosses ficelles. Mais le fait qu'elle fonctionne encore à un très bon régime malgré ces faiblesses témoigne bien du talent des scénaristes.

Alors que la formule excitante de la première saison a muté, et est clairement devenue une contrainte narrative, The Affair saison 4 continue d'être l'une des séries les mieux écrites. Pas en terme d'intrigue pure, puisque les histoires d'Alison, Noah, Helen et Cole flirtent parfois avec le mauvais mélo ou le film indé ordinaire ; mais dès que ces personnages parlent, dès qu'il s'agit d'écrire, exprimer et mettre en scène leur mal-être et leurs pulsions auto-destructrices, la série est brillante.

Le talent des acteurs (particulièrement Maura Tierney et Ruth Wilson) n'y est pas pour rien, et il suffit de repenser à l'épisode 9, un uppercut terrible et osé, pour se dire que The Affair mérite cette place.

 

photo, Maura Tierney, Dominic WestMaura Tierney, formidable de saison en saison 

 

CHRISTOPHE FOLTZER

1. SHARP OBJECTS 

Difficile d'expliquer pourquoi Sharp Objects est la série préférée de l'année de l'auteur de ces lignes. Voire plus. Il est des oeuvres qui vous saisissent dès le départ, vous prennent en traitre et ne vous lâchent plus. C'en est un parfait exemple. Parce que, d'une part, artistiquement, c'est magnifique. Qu'il s'agisse de la mise en scène brillante et inspirée, de son écriture parfaite et de son incroyable interprétation, Sharp Objects est déjà un joyau.

Mais c'est évidemment dans son fond qu'il remporte la mise. A la lisière du fantastique et de l'horreur, la série nous parle de nos traumas, de nos névroses, de l'empoisonnement noir de nos vies par les drames passés. On y trouve aussi une réflexion terrassante de véracité sur la cellule familiale et la fameuse crypte de Boris Cyrulnik. Oeuvre sur la résilience, sur l'autodestruction et le virus névrotique intergénérationnel, Sharp Objects est probablement la série la plus importante de ces dernières années. Carrément.

 

Photo Patricia Clarkson, Amy Adams

 

2. DEVILMAN CRYBABY 

Qui connait l'oeuvre de Go Nagai sait qu'il n'est pas que le gentil auteur de Goldorak. Ce serait même tout le contraire puisqu'il a bâti sa carrière sur la subversion. Et avec Devilman, il allait très, très loin. Cette nouvelle version surprend par la radicalité de sa proposition. Esthétique tout d'abord par sa bible graphique clairement hors des canons actuels et sa mise en scène audacieuse.

Oeuvre jusqu'au-boutiste, Devilman Crybaby n'est pas à mettre entre toutes les mains tant il se révèle choquant, poisseux et perturbant. Pourtant, ce n'est jamais gratuit et cette vision apocalyptique (dans le sens premier du terme) de notre société donne à réfléchir. La réactualisation moderne du manga d'origine impressionne par sa résonnance avec les questionnements du moment, le rapport à soi, aux autres, aux réseaux sociaux. Et s'il ne brille pas par son optimisme, le propos est juste, ravageur, indispensable par les temps qui courent.

 

Photo Devilman

 

3. THE HAUNTING OF HILL HOUSE 

Mike Flanagan est un très bon et il s'achemine doucement mais sûrement vers son chef-d'oeuvre. The Haunting of Hill House en est un parfait exemple. Enorme surprise, la série nous rappelle que le vrai fantastique est surtout psychologique. Si l'on peut y trouver des défauts, notamment dans sa conclusion, on ne peut qu'admirer l'exécution de l'ensemble, envoûtante et magnifique.

Utilisant les modes actuelles du cinéma d'horreur contemporain pour mieux les flinguer, Flanagan en revient aux bases de l'horreur et nous rappelle ce que sont vraiment les fantômes, manifestations de nos traumas et de nos névroses qui ne demandent qu'une libération tardive. Bouleversant du début à la fin, construit en spirale comme toute bonne psychanalyse, The Haunting of Hill House parle directement à notre inconscient, met en lumière ce que l'on veut se cacher et nous marque bien après son visionnage. On vous a dit que son chef-d'oeuvre n'était plus très loin ?

 

photo, Julian Hilliard, Henry Thomas

 

ALEXANDRE JANOWIAK

1. THE DEUCE SAISON 2

La première saison de The Deuce était d'ores et déjà remarquable, avec la sublime écriture de David Simon et George Pelecanos, d'où ressortait un portrait brillant de l'Amérique des années 70 et finalement un miroir de celle actuelle. Cependant, elle subissait parfois sa richesse.

Cette deuxième saison est bien plus aboutie et maîtrisée. Après une saison 1 plus difficile à mettre en place avec ses multiples personnages, la narration est ici plus fluide et l'ensemble gagne en pertinence. Le portrait de l'Amérique est toujours aussi puissant, la direction artistique splendide, les actrices parfaites Maggie Gyllenhaal et Emily Meade en tête (les acteurs aussi) et la mise en scène beaucoup plus solide (il y a quelque chose d'assez meta il faut dire avec l'industrie du porno).

Mais surtout, cette saison 2 est un superbe portrait féministe, où les femmes prennent le pouvoir dans un monde au machisme ambiant. A l'ère de MeToo, le regard sur la société et l'Hollywood actuels n'en est que renforcé.

 

Photo Maggie GyllenhaalMaggie Gyllenhaal, meilleur personnage féminin de la série ?

 

2. MANIAC

Inutile de revenir sur la réalisation inspirée de Cary Fukunaga, sur le jeu d'acteur parfait du duo Emma Stone - Jonah Hill et des autres comédiens dont l'hilarant Justin Theroux, la superbe partition de Dan Romer ou encore sur la ribambelle de références pop culture qui jalonnent la série de 2001, l'Odyssée de l'espace à BrazilAlien, le huitième passager ou Le Seigneur des Anneaux.

Ce qui est le plus intéressant dans Maniac, c'est l'art avec lequel il mélange les genres passant de la fantasy au rétro-futurisme, de la comédie noire au film d'espionnage pour livrer un message intemporel sur l'identité et l'acceptation de soi. La série le fait de manière déjantée, dépressive, cynique ou colorée, c'est touchant, émouvant, amusant, bouleversant, d'une grande subtilité et surtout passionnant. Le dernier plan de la série est un des plus réconfortants de l'année sur le petit écran.

 

Photo Emma Stone, Jonah HillEmma Stone et Jonah Hill

 

3. BARRY

Créée, réalisée, scénarisée, produite et interprétée par Bill Hader, la série doit en grande partie toutes ses nombreuses qualités à l'excellent comédien connu du grand public pour ses passages au Saturday Night Live. Son personnage est à la fois tendre et cruel, attachant et détestable... sorte d'anti-héros inhumain souvent touchant.

Au-delà, c'est un bijou d'humour noir, aux dialogues ciselés et aux situations rocambolesques hilarantes. Il mêle la comédie au drame dans des séquences terriblement tragiques ou profondément jouissives. La désidéalisation du métier de tueurs à gages est un terrain de jeu d'une grande richesse. Bill Hader et son co-créateur Alec Berg savent en tirer le meilleur, tout en questionnant l'humain sur le bonheur illusoire de la vie et la providence de la mort.

 

Photo , Bill HaderBill Hader

 

ELLIOT AMOR

1. THE HAUNTING OF HILL HOUSE 

Cette série a été vendue comme une série d'horreur. Mais l'est-elle vraiment ? Dans un sens, oui. Mais il s'agit surtout d'un drame familial captivant et vraiment émouvant. Mike Flanagan la met en scène de façon admirable, il nous montre une épouvante kingienne (et parfois hitchcockienne) qui marche terriblement bien. La bande-originale des Newton Brothers est au service de cette mise en scène impeccable.

On ne peut qu'être conquis.e par cette adaptation du roman de Shirley Walker.

 

photo"Coucou, je cherche la red room"

 

2. L'ATTAQUE DES TITANS (Shingeki no Kyojin) SAISON 3

C’est pas compliqué, chaque année où sort une saison (ou une partie de saison) de Shingeki no Kyojin, c’est la meilleure série animée de l’année, ou presque. Et, cette année, on devrait sans doute retirer ce “presque” car cet anime est de mieux en mieux.

Son univers est de plus en plus intéressant et captivant. L’animation, la lumière et la direction artistique sont somptueuses. On a vraiment le sentiment d’avoir des mouvements de caméra. Les visages des personnages sont magnifiques. Et la série rend toujours justice à ses personnages, pas seulement dans l’écriture et dans le doublage, mais aussi dans le montage et le découpage. On fait toujours en sorte qu’ils et elles soient crédibles.

 

photoÉbloui.e.s par leur propre série

 

3. DAREDEVIL SAISON 3

Si vous avez apprécié la saison 1 de la série Marvel/Netflix Daredevil, vous apprécierez très probablement sa saison 3. Car soyons honnêtes, c’est la même chose, mais en mieux.

La psychologie du héros, la remise en question de son rôle de héros est parfaitement comprise. C’est d'ailleurs quelque chose qui a l’air de souvent revenir avec Matt Murdock...

Les scènes d’action, à quelques exceptions près, marchent du tonnerre, on pense notamment au prodigieux plan-séquence de l’épisode 4. La façon dont on filme Wilson Fisk dans son Penthouse est très intelligente, la première confrontation entre DD et Bullseye est vraiment réussie, intéressante, et tout à fait choquante quand on la met dans le contexte actuel.

Tout n'est peut-être pas perdu pour la série Daredevil (ainsi que les copains Luke Cage et Iron Fist), mais à l'heure actuelle, nous ne remercions pas Disney et Netflix pour avoir annulé la série.

 

photo, Charlie CoxBatman.

 

LINO CASSINAT

1. THE TERROR

Il y avait longtemps qu'on n'avait pas vu un récit d'exploration aussi sombre que beau, et autant dire qu'avec The Terror on s'est régalés. Jouant sur des mécanismes d'horreur fins, des antagonistes particulièrement retors et sur une ambiance épaisse à couper au couteau, la série surprend et devient addictive dès son premier épisode.

The Terror peut en plus se targuer d'avoir le talent nécessaire pour mettre en scène le vide efficacement et de manière signifiante, jusqu'à même convoquer un certain vertige métaphysique dans sa deuxième moitié, baignée dans une trop perçante lumière polaire contrastant avec l'obscurité glacée de la première partie. Bref, The Terror est constamment au dessus de ce qu'on attendait d'elle, et c'est tant mieux.

 

photoIl fait moins froid

 

2. THE HAUNTING OF HILL HOUSE

Avec cette série et The Terror, 2018 semble propice à l'horreur. The Haunting of Hill House convoque des thèmes et un dispositif de mise en scène radicalement différents cependant, et impressionne de bout en bout malgré un dernier épisode un peu trop attendu.

Outre son ambition cinématographique, qui décroche régulièrement la mâchoire (cet épisode 6, aïe aïe aïe), The Haunting of Hill House transperce le spectateur de part en part tout simplement grâce à ses personnages, écrits avec finesse et incroyablement attachants malgré ou plutôt grâce à leurs défauts (Theodora et Luke en tête) au point de s'en faire une seconde famille d'adoption.

 

photo, Timothy HuttonLarmes garanties

 

3. MANIAC

Curieux paradoxe que Maniac, mini-série de Cary Fukunaga aux thèmes lourds commes des chappes de plomb (à savoir le deuil, le rejet familial et la maladie mentale) et pourtant extrêmement chaleureuse, qui évoque une espèce de spin-off très réussi de Her qui ne dirait pas son nom.

Emmenée par une Emma Stone électrique et un Jonah Hill à la dérive, Maniac s'installe sans crier gare dans l'esprit du spectateur, qui se prend à y repenser encore même longtemps après. Est-ce grâce au charme des comédiens principaux ? A la patte évocatrice de la direction artistique ? Ou à la vivifiante invitation à envoyer balader le passé, à casser ses propres frontières physiques et mentales ? Sûrement tout cela à la fois.

 

Photo Julia Garner, Emma StoneManiac

Tout savoir sur The Haunting of Hill House

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commentaires
Monsieur Jadis
07/01/2019 à 17:45

Bonjour à la rédaction,

avez-vous connaissance de la série Inside N°9, diffusée sur la BBC et qui arrive à sa cinquième saison ? Lecteur (silencieux) de longue date, il ne me semble pas avoir vu dans vos colonnes de mention de cette série pourtant excellente, et qui gagnerait peut-être à être citée sur des sites comme le vôtre.

Bonne soirée à vous !

blackgars
01/01/2019 à 23:32

perso mon top de l'année :
altered carbon
the expanse
the man in the high castle

mais niveau comédie plutôt moyen pour moi cette année, et y'aurait bien aussi :
preacher
westworld

M
01/01/2019 à 11:59

Sharp objects ou la série où il ne se passe rien pendant 8 épisodes. On nous fout la hype sur une histoire de meurtre pour au final suivre le quotidien d'une dépressive mal éduquée. Quelques fessée et engueulades et la gamine aurait bien fini.

janus
01/01/2019 à 01:08

godless
mindhunter
wrecked

Lhear
31/12/2018 à 19:33

T3 Séries

1- The Haunting of Hill House
2- Westworld S2
3- Daredevil S3

T3 Films

1- Avengers Infinity War
2- Spider-Man New Generation
3- Mission Impossible Fallout

T3 Animés

1- Shingeki S3
2- Sword Art Alicization
3- Boku no Hero S3

T3 Jeux

1- Celeste
2- God of War
3- Fallout 76... non je déconne MH World

jojo
31/12/2018 à 17:46

ya quand même du beau monde qui n’apparaît même pas une fois... Patrick Melrose / the end of the fucking world / Legion S2

hoppoh
31/12/2018 à 15:32

Mon T3

The terror
Happy!
Altered carbon
En bonus Hap & Léonard que j'ai découvert cette année.

Jojo
31/12/2018 à 14:43

1 - The Haunting of Hill House
2 - Daredevil saison 3
3 - Dix pour cents (séance de rattrape des 3 saisons)

Coup de coeur : Chilling adventures of Sabrina

Arnaud
31/12/2018 à 14:26

Et voila a chaque top y a toujours une bande de debilos pour se foutre de la gueule du mec. Genre vos gouts valent mieux ...
Mais vous savez quoi si il aime la saison 3 de Daredevil ben non seulement ce que vous en pensez de ses gouts il s'en tape mais en plus il vous emmerde

Sinon le vrai scandale de ce classement c'est qu'il n'y a pas la nouvelle saison de Walking Dead !!!! Meme pour Simon Riaux !!!! Je suis choqué :p

Mindhunter
31/12/2018 à 13:39

Ptdr Daredevil saison 3 qui est dans le classement

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