American Horror Story saison 9 : Ryan Murphy aime tellement la fin de Mr Jingles qu'il en a pleuré
American Horror Story vient de clore sa neuvième saison et son créateur Ryan Murphy a déjà commencé à teaser la suite.
Poussive, la neuvième saison d'AHS a décliné une énième fois la figure du fantôme déjà représentée dans Murder House (l'une des meilleures saisons), Hotel et Ranoeke. Et si la mythologie créée par Ryan Murphy et Brad Falchuk reste singulière dans son essence comme dans son esthétique, le fait est qu'au fil des saisons, l'anthologie a perdu sa folie en même temps que sa capacité à se renouveler.
Certes, elle peut toujours compter sur un bastillon d'indécrottables fans (et des nouveaux grâce à Netflix), mais à force de réutiliser les mêmes idées, ces dernières finissent par s'élimer. C'est ce qu'on a malheureusement pu voir dans la dernière saison. Annoncée en grande pompe, 1984 devait pourtant marcher dans les pas des plus grands slashers.
ATTENTION AUX SPOILERS !
Quand tu veux savoir, mais pas être spoiler...
Après son premier épisode très ancré dans le genre, on aurait pu craindre que la saison ne soit qu'un pastiche de Les Griffes de la nuit, Halloween, la nuit des masques, Vendredi 13 ou encore Massacre au camp d'été, mais c'était sans compter sur l'amour infaillible que les deux créateurs vouent au genre. Ainsi, cette saison slasher a été mangée à la sauce spectre en même temps qu'elle a démêlé l'histoire du Camp Redwood, de Mr Jingles, de Margaret, Brooke et Donna. Grâce à cette dimension "les morts reviennent" la saison ressemble plus au deuxième (voire troisième) volet d'un slasher (ceux de la surenchère), une chose en plus : son happy ending (en quelque sorte).
Alors qu'on a plutôt l'habitude de voir le personnage principal regarder par-dessus son épaule ou se réveiller d'un rêve hanté par un tueur, la fin imaginée par American Horror Story est beaucoup plus sentimentale. Pour Ryan Murphy, 1984 a principalement axé son discours sur la jeunesse et sa fin (de facto happy ending) devait être dans la même veine. Le cinéaste a d'ailleurs avoué au micro de Deadline que le final de cette saison l'avait fait pleurer, et que c'était une première avec cette série.
Le but pour Murphy et Falchuk était de donner à John Carroll Lynch un vrai beau rôle et de lui apporter de la profondeur. Ainsi, les scénaristes ont imaginé une fin heureuse et familiale au personnage qui, mort et devenu fantôme au Camp Redwood, retrouve son fils Bobby Richter (joué par Finn Wittrock, le clown tueur de la saison 4) et sa mère (Lily Rabe, la bonne soeur d'Asylum).
16/11/2019 à 00:04
Non il es pas fini cette article
14/11/2019 à 15:14
C'est moi ou on dirait qu'il manque la fin de l'article ?