John Carpenter aimerait bien "présenter l'addition" aux critiques qui l'ont malmené

John Carpenter n’a pas toujours été bien traité par la critique, notamment américaine. C’est ce qu’il vient de faire comprendre lors d’une interview.

Le réalisateur d’Halloween, The Thing, New York 1997, Christine, Fog ou encore L'Antre de la folie n’a pas toujours été bien reçu par la presse et c’est franchement le moins qu’on puisse dire. Certes, avec les années son aura d’artiste culte et de créateur de formes s’est charpentée, jusqu’à en faire un metteur en scène révéré des deux côtés de l’Atlantique.

Horror icon John Carpenter wants a little payback for the bad review Variety gave him in 1974 pic.twitter.com/D0mfSbjzEU

— Variety (@Variety) 4 juillet 2019

Mais pendant le plus clair de sa carrière, John Carpenter aura été fréquemment considéré comme anachronique, immoral, anti-américain, au mieux un honnête artisan. Et il s’en souvient, comme vient d’en faire l’expérience une journaliste de Variety, menant un grand entretien avec le cinéaste. Ce dernier est en effet revenu sur l’appréciation par le média américain d’un de ses tout premiers films, et la réflexion qu’elle lui inspire.

« Ma première mauvaise critique venait de Variety. Et ils ne m’ont pas loupé. C’était pour Dark Star, je me souviens m’assoir dans un café et ouvrir Variety et me dire : "Nom d'un petit bonhomme !" Il y a quelques journalistes, j’aimerais bien passer cinq minutes seul, dans une pièce, avec chacun d’entre eux. J’aimerais bien leur présenter l’addition. »

Alors certes, John Carpenter n’a pas la carrure de The Rock, mais on n’aimerait pas être l’auteur de la critique de Dark Star.

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