Vikings saison 6B : critique d'une fin satisfaisante ou d'une petite catastrophe ?

Prescilia Correnti | 6 janvier 2021 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Prescilia Correnti | 6 janvier 2021 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Toute bonne chose à une fin. Vikings s’est achevée avec sa dernière saison 6B disponible sur Canal+. L’heure est au verdict et au bilan : que vaut cette conclusion après toutes ces années d’attente ?  ATTENTION, VOUS ENTREZ DANS UNE ZONE DE SPOILERS.

 

LE VALHALLA APPROCHE

Pendant plus de huit années d’existence, la vie des Vikings, au coeur et au-delà, des frontières de Kattegat, nous aura fait passer par tout un prisme d’émotions. De la tristesse, à la colère, en passant par la déception et l’ennui, cette dernière mi-saison aura finalement été à l’image de toute la série entière : en dents de scie. Alors qu’on attendait la résolution de plusieurs intrigues, regardant chaque épisode avec attention pour récolter les quelques pièces de puzzle laissées par Michael Hirst, les deux premiers épisodes nous avaient déjà laissé un goût amer en bouche. Qu’en est-il de la suite ? 

Floki va-t-il enfin revenir ? Connaitra-t-on la fin de l’aventure d’Ivar et Hvitserk aux pays des Rus ou des épopées maritimes de Ubbe et Torvi ? Beaucoup d’attentes et beaucoup de réponses, mais sont-elles vraiment toutes à la hauteur de nos espérances ? Verdict final.

 

photoEn route pour la finale

 

KATTEGAT (PAS) MON AMOUR

En l’espace de six saisons, le trône de Kattegat aura connu bien des rois et des reines différentes. De Ragnar (Travis Fimmel) à Lagertha (Katheryn Winnick), en passant par Bjorn et Ivar, cette saison 6 n’échappe pas à la règle en nous introduisant un nouveau roi et une nouvelle reine dont, on va être totalement honnête, on n’en a strictement rien à faire.

La faute à la tragédie liée au premier épisode où Bjorn (Alexander Ludwig), valeureux au combat, décède avec honneur sur le champ de bataille, concluant ainsi fièrement l’histoire de Bjorn Ironside de manière assez impressionnante et laissant le trône de Kattegat libre à qui veut bien le prendre. Dès lors, la reine Gunnhild, Ingrid (l’amante de Bjorn aka seconde femme pour ceux qui auraient oublié) et Erik le Rouge vont entamer leur propre Game of Thrones dans une version légèrement ratée et ennuyeuse.

 

photoPersonne ne l'a vue venir 

 

Guinnhild, terrassée par la perte de son amour hésite à prendre la couronne de Kattegat, par peur et surtout par sentiment de manque de légitimité, la guerrière au bouclier sent sa fin arriver. De son côté, Ingrid jouant sur le fait qu’elle soit enceinte de Bjorn – ou de Harald, personne ne saura jamais – s’insère dans la course au trône pour espérer devenir la nouvelle reine de Kattegat. On aurait pu croire que cette querelle entre épouses allait durer jusqu’au dixième épisode, mais c’était sans compter sur le retour d'un autre prétendant au titre.

Prévisible, mais nécessaire, le roi Harald (Peter Franzén) revient à Kattegat, usurpant le trône et annonçant son projet de mariage avec Gunnhild (Ragga Ragnars) et Ingrid (Lucy Martin), non sans avoir révélé qu'Ingrid est en fait une sorcière. Il est préférable de ne pas poser de question sur la sorcellerie, cela n’apporterait que de la confusion. Et comme si tout cela n’était pas assez évident, Erik Le Rouge (Eric Johnson) programme également d’usurper le trône et de devenir le roi de Kattegat. Bref, vous voyez le tableau.

 

photoQuand t'es motivé pour cette nouvelle année

 

Ces rapides coups d’œil à Kattegat se poursuivront jusqu’à la fin de la saison, sans pour autant réussir à donner envie de s'investir dans cette mini-intrigue. Plus par obligation et par amour pour le trône de Kattegat, Michael Hirst ne parvient pas à conclure fièrement cet arc de son histoire et nous laisse sur notre faim. Même le retour des derniers enfants de Ragnar, Ivar et Hvitserk ne parvient pas rehausser l’ennui qui s’en dégage.

Malgré tout, quelques moments se démarquent et parviennent à captiver notre attention. Par exemple, lorsque Gunnhild, aussi belle dans la victoire que dans la tristesse décide de s’ôter la vie pour rejoindre son amour dans le Valhalla. Si vous écoutez attentivement, vous entendrez même les fans de Gunnhild crier "elle aurait pu être la reine du Kattegat" et "Gunnhild méritait mieux" (#justiceforgunnhild).

Les fans de cette intrépide guerrière au bouclier pourront être déçus d’une telle fin, mais la beauté de son sacrifice et de la scène saura amoindrir cette peine. Comme à son habitude c'est dans les moments les plus solennels que Micheal Hirst brille pour son efficacité et sa mise en scène léchée. Quelques fans pourront également apprécier les petits passages de sorcellerie orchestraient par Ingrid voulant nuire à Erik Le Rouge. Ces moments rappellent parfois que la mythologie Viking peut être sacrément barbare. Et cool.

 

photoQuand tu prépares ton futur plan d'attaque

 

VERS L'INFINI ET DE NOUVEAUX HORIZONS

De son côté Ubbe (Jordan Patrick Smith) avait décidé de quitter les rives de Kattegat pour explorer de nouvelles terres. Fort de son caractère d’explorateur, héritage direct de son père Ragnar, Ubbe était parti en direction d’autres mondes. Ce qui, en soi, aurait pu constituer un arc intéressant et intrigant, mais manque d'envergure et de liant.

La dernière saison des Vikings s'effondre en plein milieu de cet acte, luttant pour lier certaines intrigues avec des personnages qui ne se sont jamais vraiment accrochés comme ils auraient dû l'être. Il faudra vous armer de patience et de courage pour arriver au point culminant et poignant de l’histoire qui ravira tout le monde.

Le périple sauvage d'Ubbe et Torvi (Georgia Hirst) dans l'inconnu, avec Othere (Ray Stevenson) et Kjetill Flatnose (Adam Copeland), nous offre quelques-uns des meilleurs moments finaux de la série. Alors que celle-ci explore ce qu'il faut vraiment pour changer ses habitudes et créer une société agréable et fonctionnelle, Kjetill, comme d'habitude, représente la jalousie et le mal qui se trouvent juste sous la surface de l'humanité et qui menacent de renverser et de ruiner l'équilibre d'une communauté. Après un évènement qui va faire couler le sang de quelques colons, Ubbe et ses comparses d’infortune prennent le large et s’enfuient.

 

photo, Georgia Hirst, Jordan Patrick Smith"T'es sûr que c'était une bonne idée de partir ?" 

 

Pendant quelques épisodes assez mous où ces derniers jouent au radeau de la méduse, les Vikings parviennent finalement à la "Terre d’Or" promise par Othere. Oui, la saison 6B devient un peu difficile par moments. On notera tout de même la petite mention spéciale laissée par Michael Hirst pour les amateurs du mythe nordique avec la brève apparition de Jörmungand (pour les autres on remerciera la référence grâce à God of War).

Après maintes péripéties, Ubbe et ses colons atteignent enfin le Goldenland, qui est maintenant l'Amérique du Nord d'aujourd'hui. La scène d'ouverture idyllique donne le ton à l'ensemble de l'épisode : la musique dramatique s'intensifie et que la caméra se déplace le long d'un fleuve pittoresque, laissant Ubbe et les autres survivants dans l'incertitude quant au dieu à remercier pour leur délivrance. Tandis que le chaos règne dans le Wessex et Kattegat, il semble qu'Ubbe et Torvi aient enfin trouvé la vie paisible qu'ils recherchaient, et bien qu'il y ait clairement des obstacles sur leur trajet, qui mieux que le constructeur de bateaux pour les aider à naviguer sur ces nouvelles eaux agitées…

 

photoLa révélation 

 

Les Vikings ne sont pas seuls sur ces terres. Après quelques minutes de recherche, ils font la rencontre d'un autre peuple indigène. On retrouve enfin l’essence de la série à ses débuts. Ici, nous assistons à une scène merveilleuse où les hommes partagent leurs armes et leurs compétences, Torvi dépasse le stade de la colère après avoir perdu deux enfants et montre l'exemple en acceptant que les autochtones s’occupent du petit Ragnar.

Parce qu’au tout début, Vikings c’était aussi ça : la découverte de nouveaux horizons, de nouveaux peuples et d’une certaine animosité face à l’inconnu. Notons d'ailleurs que, bien que personne n'en fasse mention au départ, Ubbe reconnaît certains mots et expressions norvégiens qui ne peuvent que signifier que ce groupe a déjà établi un contact. Vous vous en doutez, le peuple indigène finit par mener Ubbe et Torvi à Floki : EN-FIN.

 

photo, Georgia HirstLa Palme de la maman la plus triste

 

Il est indéniable que Gustaf Skarsgård a fait la lumière sur ce qui a été une finale de mi-saison très sombre, mais on ne peut s'empêcher de se demander pourquoi il a fallu attendre la fin de l'avant-dernier épisode pour révéler qu'il était toujours en vie. Tout cela pour au final découvrir un Viking usé et esquinté par la vie, las des guerres et de la vanité humaine. Et surtout, un Viking qui représente l'ultime pilier d'une première génération désormais partie festoyer au Valhalla.

Ubbe est le plus proche d'atteindre ce que Ragnar, et finalement Floki, cherchaient à réaliser en tant qu'explorateurs et colons. Après une lourde remise en question, Othere demandera alors à Ubbe : "Voulez-vous vraiment vivre selon les anciennes méthodes ?" demande-t-il, dans ce qui devient maintenant la question la plus profonde de la série. Parce que si vous apportez les anciennes méthodes au nouveau monde, cela devient comme la "terre que vous avez laissée derrière vous".

 

photoFloki semble enfin avoir trouvé la paix 

 

WESSEX, COUNTRY HOME

Bjorn étant décédé, Ubbe parti à l’aventure, le show laisse désormais une (très) large place aux deux derniers enfants de Ragnar : Ivar et Hvitserk.  Alex Høgh Andersen et Marco Ilsø brillent vraiment de tous leurs feux. Si on passera très brièvement sur l’histoire des frères Lothbrok au pays Rus, étant donné la mort un peu risible d’Oleg qui était l’antagoniste majeur de cette saison, nous nous intéressons surtout au dénouement de leur histoire. Non vraiment, vous n’avez pas envie de reparler de la mort d’Oleg (Danila Kozlovsky). Ni de Katia (Alicia Agneson). Ni des Rus. En fait, on oublie ce passage.

Après plus d’une saison d’absence, Vikings marque également le retour du roi du Wessex, Alfred. Dès le début de son apparition, Michael Hirst met l'accent sur les limites physiques d'Alfred. Il nous apparaît plus vieilli, affaibli, las des querelles avec son épouse - et sa ça se comprend. Néanmoins, en digne roi du Wessex, il décide de faire front à l'ennemi.

Il a mûri, tiré des leçons du passé : "Cette fois, je ne pactiserai pas avec le diable" l'entendons dire. Dans un geste symbolique, ainsi qu'un long monologue galvanisant où Alfred encourage vaillamment ses troupes, le Wessex part au combat. S'enchaîne alors une première séquence de bataille qui ne peut que nous rappeler les plus belles heures de gloire de la série, nous livrant également l'un des moments les plus charniers de toute l'histoire des Vikings. Ainsi, lorsqu'il retire l'épée de son épaule et se tient debout au milieu du chaos, Michael Hirst nous offre l'image d'un jeune roi faire un pas audacieux vers la grandeur. Néanmoins, c'est ce qui se passe ensuite qui change radicalement la teneur de la bataille.

 

photoHarald, personnage dont tout le monde s'en fout à présent

 

Jusqu'à ce point de la série, le surnaturel avait toujours trouvé sa place aux côtés des Vikings. Cette dernière mi-saison y contribue (très) largement. Exemple avec Alfred, gravement blessé sur-le-champ de bataille et à bout de souffle, aperçoit l'image puissante d'un Christ crucifié et prend cela comme un signe de Dieu lui signalant qu'il va vaincre son ennemi scandinave. "Nous n'abandonnerons pas Jésus ici" clame-t-il.

On peut également affirmer que ramener The Seer (John Kavanagh) ressemble à une tricherie, mais les Vikings ont toujours utilisé le surnaturel judicieusement, qu'il s'agisse du spectre d'une figure fantomatique ou d'une énigmatique diseuse de bonne aventure. Le désespoir d'Ivar d'apprendre que son destin se joue bien ici, permet au showrunner de mieux justifier la profonde introspection qui va accompagner les guerriers Vikings.

Alors qu'Ivar prend ses décisions de manière plus intellectuelle, Ferdia Walsh-Peelo suit son instinct, et plutôt que de prendre la sage décision de battre en retraite et de se regrouper, il ordonne à ses hommes de charger. C'est un geste audacieux dont le succès reste à déterminer, mais une chose est sûre : ce n'est pas le même homme qui a commencé la journée en écoutant les remontrances de sa femme.

 

photoIl a bien changé Alfred 

 

Néanmoins, Alfred a beau bastonner du lourd, comme toujours c'est Ivar le Désossé qui reste la clé de la bataille à venir. La relation d'Ivar avec son frère Hvitserk a souvent frôlé le désastre, mais c'est l'observation de Hvitserk que les yeux d'Ivar sont devenus d'un bleu profond qui donne aux spectateurs une petite secousse narrative. Pouvons-nous établir un lien surnaturel/fraternel de ce changement physique ? Un changement qui coïncide d'ailleurs parfaitement avec les problèmes de santé d'Alfred, et le destin imminent que Hvitserk suggère ? Cela fait un certain temps qu'Ivar n'a pas prétendu être un dieu. 

Michael Hirst, une fois de plus, nous livre une solide séquence d'action, faisant un usage judicieux du ralenti et des flashbacks rapides qui permettent de rappeler les moments cruciaux de la vie des personnages. Cependant, ce sont les moments de doute avec lesquels Alfred et Ivar se battent qui ressortent le plus, se demandent tous les deux si leur dieu est vraiment avec eux dans cette rencontre entre la vie et la mort. 

Ivar se souvient de la douleur de la désertion de Hvitserk envers Ubbe lorsque quitte le navire au dernier moment pour rester avec lui à Kattegat. Bien qu'il craigne que le Tout-Père l'ait abandonné ici, il garde l'espoir que le cours de la bataille va changer avec une intervention divine.

 

photoLa conclusion la plus inutile aux pays des Rus 

 

À LA CROISÉE DES CHEMINS

Les frères Lothbrok ont entretenu une relation fragile, mais sentant tous deux la mort approcher, Michael Hirst offre un dernier échange émouvant quand Ivar dit à Hvitserk (Marco Ilsø) de quitter la bataille et de se sauver. Ce simple geste est probablement le catalyseur qui propulse Hvitserk sur sa nouvelle voie, mais il semble aussi donner à Ivar la force de prendre sa dernière position.

Alors qu'il s'écrie "Je vivrai éternellement", il est difficile d'oublier les délires similaires du prince Oleg juste avant sa mort des mains de son neveu. Et même s'il n'y a pas vraiment besoin d'explication, c'est une bonne chose de savoir que Hvitserk racontera que "un jour, tout le monde connaîtra Ivar le Désossé".

Cependant, le plus grand rebondissement de la bataille du Wessex se produit lorsque Hvitserk parle près de la tombe d'Ivar et lui dit de "profiter du Valhalla, mon frère, tant qu'il existe encore". Bien que l'abandon des anciennes coutumes ait clairement été un thème central de l'épisode, cette déclaration reconnaît que même leurs croyances religieuses peuvent avoir besoin d'être réexaminées. Maintenant que tous ses frères sont partis, que va-t-il rester du dernier fils de Ragnar ? 

 

photoOn t'aime bien Hvisterk quand même

 

Le showrunner de la série laisse un premier indice que quelque chose se trame avec Hvitserk lorsqu'il est amené au Wessex sur un chariot après que ses blessures aient été clairement et soigneusement pansées par les chirurgiens d'Alfred. L'éclair qui précède sa décision d'embrasser le christianisme et de laisser les dieux scandinaves derrière lui correspond bien à la curiosité de foi de son père. Et comme c'est parfait qu'Alfred dise à Hvitserk qu'il sera désormais connu sous le nom d'"Athelstan, notre frère au Christ", le rappel de la relation de Ragnar avec son ami chrétien fonctionne tout simplement.

Une certaine tristesse accompagne le moment où il faut dire au revoir aux personnages bien-aimés d'une série télévisée qui captive une grande partie de notre capital émotionnel et exige également que nous examinions notre propre spiritualité et nos principes moraux. Vikings  a atteint la ligne d'arrivée, et bien que certains puissent trouver la conclusion quelque peu insatisfaisante, la reconnaissance du fait que le passé doit être laissé derrière résonne puissamment non seulement dans la finale de la série, mais aussi dans toute la dernière moitié de la saison.

 

photoEh oui, c'est fini

 

La dernière saison des Vikings s'achève dans un flamboiement de gloire. Le show d'History Channel s'appuie sur l'héritage de Ragnar pour rouvrir de vieilles blessures et explorer de nouvelles terres. Chacun des fils de Ragnar a accompli l'un de ses rêves et porte sa marque en chacun d'eux. Ubbe, dans son désir de rencontrer de nouveaux peuples, Hvisterk en embrassant une nouvelle religion et Ivar en ayant fait régner la terreur.

En milieu de saison, la série peine un peu à se débattre et à canaliser son très grand ensemble dans son jeu final - et tous les personnages ne sont pas ceux que l'on espérait suivre à la fin de la saga - mais les derniers épisodes suffisent à nous rappeler que Vikings mérite d'être regardée jusqu'au bout.

Si vous avez l'intention de regarder les dix derniers épisodes avec frénésie, au moment où votre attention commence à dériver, les rebondissements de la série finale vous remettront en selle. Les dix derniers épisodes sont peut-être longs et interminables, mais c'est certainement la fin épique que les fans auraient pu espérer et bien plus encore. Retrouvons-nous dans le Valhalla.

Vikings est disponible en intégralité sur MyCanal depuis le 1er janvier en France.

 

Affiche Amazon

Résumé

Une deuxième moitié de saison en perte de vitesse et d'énergie, ce qui l'empêche de remporter totalement l'adhésion. Michael Hirst parvient cependant à réhausser la barre lors des trois derniers épisodes et conclut brillamment son show. La boucle est bouclée. 

Autre avis Lino Cassinat
Personnages usés, intrigues bâclées, rythme mou du genou, inspiration sur le départ : Vikings livre là la fournée de trop. C'est une première (et heureusement une dernière), on s'ennuie devant la série, on rechigne à poursuivre... jusqu'à un ultime épisode majestueux, tressaillant et surtout absolument épique qui permet de se quitter pas trop fâché
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Lecteurs

(2.6)

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commentaires
Dani
21/08/2021 à 10:02

J''ai bien aimé cette série, surtout que les acteurs sont excellent

Attention au vocabulaire de l'époque ! comme baiser,

Leyourose
20/06/2021 à 14:48

C'est une tres belle serie mais je suis quand même restee sur ma faim. Je m'attendais a bcp plus de la derniere saison.

Ragnar-Uhtred
29/03/2021 à 17:58

La série est un chef-d'œuvre , il est vrai qu'il était difficile de rester concentré sur les 10 derniers épisodes en ce qui concerne le dernier épisode il était bien mais j'aurai voulu un vrai gros flash back avec tout les personnages héroïque de la série et finir par RAGNAR sa aurait été sublime ....

Masonblack
29/01/2021 à 10:00

Pour moi le vrai final restera l'épisode 11. Une fin majestueuse qui déclare que c'est la fin de l'époque des héros. Ça aurait pu être un sans fautes en ajoutant 2-3 éléments sur les autres fils de Ragnar et basta. Hirst avait hâte de conclure toutes les storylines et certaines n'ont ni queue ni tête. Je ne veux même pas parler de la fin désastreuse de Oleg. Le retour de Harald et les intrigues de Kattegat sont d'un mou... ça sert à diluer les épisodes pendant que se fait la conclusion pour les autres fils de Ragnar. Belle conclusion pour Ubbe, mais faire revenir Floki était un peu abusé. La dernière fois qu'on l'a vu il était en train d'exposer dans un volcan en Islande. Après on adore Floki, alors on pardonne tout à Hirst. Final de Ivar un peu forcé et une belle conclusion pour Hvitserk. En résumé beaucoup de hauts et de bas pour cette fin de série.

benedict
15/01/2021 à 00:11

plusieurs remarques:

la découverte du nouveau monde est très belle avec de superbes images surtout dans l'épisode 19.
Si on suit la probabilité historique , ubbe n'a pas débarquer en amérique du nord mais en Terre-neuve qui est une île collée au Canada , ce qui lui permettrait de regarder un coucher de soleil sur la plage.

je crois que vous n'avez peut être pas saisi le clin d'oeil sur l'histoire de Hvitserk. ivar a choisis le lieu de la bataille à Eddington, il est donc question de la bataille d'Ethandun en 878 (bon on sait que Vikings étale dans un récit mythologique les grandes dates de l'histoire vikings sans souci de cohérence ) Cette bataille fut conduite par un danois du nom de Gudrum qui, une fois vaincu se rallie à Alfred et baptisé du nom d'Æthelstan. c'est évidemment une référence au premier Æthelstan pour boucler la boucle (les vikings en prennent un à l'angleterre et en rendent un autre à la fin) mais c'est aussi un clin d'oeil au fait que Hvitserk, éternet outsider, va rentrer dans l'Histoire lui aussi.

Donc super fin de série pour moi;, j'ai adoré surtout l'arcd'Ubbe

kargamel
12/01/2021 à 23:13

Une série est avant tout un divertissement et Vikings a tenu sur ce plan toutes ses promesses. Bien sûr, depuis Rollo et Ragnar, la série a perdu de son punch mais elle s'en sort finalement pas mal du tout. Tenir les gens en haleine pendant 7 ans, c'est une réelle gageure.
Tout n'est pas parfait, certes, mais l'ensemble est vraiment une réussite.
Chapeau à tous ceux qui ont fait en sorte que cette oeuvre artistique existe.
Elle procurera encore bien du plaisir à bien des personnes. What else ?

kargamel
12/01/2021 à 23:12

Une série est avant tout un divertissement et Vikings a tenu sur ce plan toutes ses promesses. Bien sûr, depuis Rollo et Ragnar, la série a perdu de son punch mais elle s'en sort finalement pas mal du tout. Tenir les gens en haleine pendant 7 ans, c'est une réelle gageure.
Tout n'est pas parfait, certes, mais l'ensemble est vraiment une réussite.
Chapeau à tous ceux qui fait en sorte que cette oeuvre artistique existe.
Elle procurera encore bien du plaisir à bien des personnes. What else ?

El Lezardo
11/01/2021 à 14:02

Content d'avoir fini cette série dans les 2 sens du terme...

Je voulais voir la fin de cette histoire que j'avais bien aimé jusqu'à la mort de Ragnar et je voulais laisser le bénéfice du doute aux enfants.
Ca s'éternise, les intrigues sont nulles et interminables :
l'armée russe balayé en une mini bataille (tout ça pour ça ????!!)
Le grand Ubbe qui s'enfui à cause d'un personnage insipide qui hurle sur sa baleine (nan c'est la mienne !!)
Les personnages sans charismes qui se battent pour le trone (Pierre qui complote contre Paul mais Paul qui se tape la femme de Jacques qui est parti 30 secondes pisser dehors mais qui de toute façon compter se débarasser de Pierre)...
La mort franchement ridicule de Ivar tué a coup de fourchettes

La conclusion et la fin de la "grande ère" Viking sont correctes mais trop entachées pour toutes ces longeurs et ces scènes ridicules...

An Rym
11/01/2021 à 04:22

Il y a juste 1 détail qui me chiffonne ils étaient où Ubbe et Floki pour voir 1 coucher de soleil sur la plage ? Ils sont bien sûr la côte est du continent américain ?

Silpharion
08/01/2021 à 20:23

Honnêtement, je ne m'attendais pas à cette fin et, quand on y réfléchit bien, quel fin !
Ce dernier épisode... Ouah ! Tu le sentais tellement le poids de l'héritage de Ragnar.
Bjorn, à jamais une légende vivante aussi tenace que son père.
Ivar, la personne qu'on a le plus dénigré à réussi à s'élever au même rang et titre que son père grâce à la vivacité d'esprit dont il a hérité.
Hvitserk, ce moment d'amour fraternel qui prouve bien que celui qui aime bien, châtie bien. Il aura toujours veillé sur Ivar, et ce jusqu'à sa mort, et il peut enfin avoir une rédemption en embrassant comme son père le christianisme (et puis son nouveau nom... que dire à part que c'est du génie !)
Et pour terminer, celui qui m'aura fait le plus vibrer, Ubbe. Il accomplit le rêve de son père et retrouve Floki. Et quand ce dernier lui dit qu'il ressemble à son père... J'ai eu mes frissons. J'ai vu Ragnar et Floki au milieu de ce coucher de soleil.

Juste un final de génie.

Après il est vrai qu'on s'en fichait un peu de ce qui se passait à Kattegat. Mais au final, n'était-ce pas pour nous montrer que peu importe le nombre de rois et reines qui se succèderont, à cause de leur avidité de pouvoir, ils continueront à s'écorcher et s'entretuer et personne ne retiendra leur nom tel en fut le cas pour Harald.

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