Star Trek : Picard dévoile un premier trailer qui va exciter les fans avec le retour de deux personnages cultes

Alexandre Janowiak | 22 juillet 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
Alexandre Janowiak | 22 juillet 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

Après Star Trek : Discovery, la franchise revient avec une autre série en 2020 : Star Trek : Picard.

Le Comic-Con 2019 aura sans doute comblé bien des fans de par le monde avec toutes les annonces qu'il nous a réservées ce week-end. Entre celles de Marvel sur le futur du MCU avec la phase 4, celles de Netflix avec la première bande-annonce de The Witcher, celles de HBO avec His Dark Materials, la saison 3 de Westworld et un trailer en bonne et due forme pour sa série Watchmen, TBS dévoilant la bande-annonce de Snowpiercer, les annonces de Jason Blum sur la saga Halloween ou encore AMC teasant la saison 10 de The Walking Dead et plus encore, ces quatre derniers jours nous ont bien rassasiés.

Et ce n'est pas la première bande-annonce de Star Trek : Picard, dévoilée aussi à cette occasion, qui va faire redescendre notre hype.

 

 

On ne savait pas grand-chose de Star Trek : Picard jusqu'ici, le synopsis ne dévoilant rien de l'intrigue. Ces premières images nous permettent de comprendre les enjeux des nouvelles aventures de Jean-Luc Picard (Patrick Stewart) sur Terre. En effet, alors qu'il pensait vivre une retraite tranquille sur la Planète bleue avec son chien, voilà qu'une jeune femme lui demande son aide. L'ancien capitaine de l'Enterprise reprendra alors du service dans la Galaxie pour résoudre le mystère entourant cette fameuse Dahj (Isa Briones).

Ce premier trailer promet une belle dose d'action dans l'univers spatial, d'autant que les effets spéciaux sont plutôt très réussis. La bande-annonce nous offre aussi de jolies surprises puisque la série CBS All Access permettra aussi le retour de plusieurs personnages cultes : Seven of Nine et Commandant Data.

 

Photo Jeri RyanSeven of Nine is back

 

La première, toujours incarnée par Jeri Ryan, n'avait été vue depuis Star Trek : Voyager en 2001 et reviendra donc en grande pompe. Plus surprenante encore, la présence du Commandant Data, a priori mort depuis Star Trek : Nemesis. Cependant si on se souvient, il transférait sa mémoire dans un prototype Proto (B-4) laissant le champ libre aux scénaristes, qui ne se sont donc pas gênés pour le faire renaître, toujours sous les traits de Brent Spiner.

Ce Star Trek : Picard s'annonce donc plein de surprises. Prévue pour 2020 aux États-Unis sur CBS All Access, la série n'a pas encore de date française de prévue sur Amazon Prime Video.

 

Affiche

Tout savoir sur Star Trek : Picard

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commentaires
Syrion
03/08/2019 à 15:37

Picard dans l'oeuvre Star Trek, est un de mes capitaines préférés. C'est celui qui a renoué mon amour pour Star Trek après la série original. Kirk à tort ou a raison pour moi et surtout ayant bercé mon enfance restera le premier capitaine. Enfin le troisième capitaine à m'avoir de nouveau fait rempiler, est le capitaine Kathryn Janeway dans Star Trek Voyager, qui pour moi était un espèce de retour aux sources de l'exploration et de l'inconnu, bien plus renforcé que dans la série originale. J'ai eu beaucoup de mal avec Deep Space Nine et Enterprise. Je trouve Discovery très convenu, ce n'est pas une mauvaise série, mais j'accroche moins aux personnages. J'attend avec impatience Picard, même si avec ce trailer, j'ai quelques réserves.

Lecteur depuis l’origine
23/07/2019 à 19:18

Jean-Luc Picard est une création collective, issue avant tout de l’envie du créateur en chef de la série originale de Star Trek, de montrer une humanité plus mature, plus évoluée. Pas que technologiquement mais surtout moralement, sociologiquement.
La première apparition du personnage fut dans le pilote de la seconde série Star Trek, The Next Generation.
Si le personnage de Kirk de la série et surtout du premier film reprenait beaucoup du co créateur, à savoir Gene Roddenberry, Picard lui aussi, avait un lien avec Roddenberry. Kirk était sa jeunesse et Picard son âge mûr.
Roddenberry mourra peut de temps après le l’avancement de cette seconde série (trop malade pour s’occuper de la seconde saison de TNG, il passa le relai). Le producteur de l’époque, Rick Berman, appela un scénariste, Michael Piller pour devenir showrunner, Piller écrivit un des épisode fondateur du personnage, où il fut « perverti » (par les borgs).
Picard est donc une création venue d’inspiration de Roddenberry, approfondie par Piller et son équipe.
L’énorme talent de Stewart permis de parfaire le personnage. L’importance de Stewart dans la réussite ce personnage est indéniable. Certains des traits de caractère et des inspirations d’histoire le concernant viennent de lui (notamment un épisode sur la torture avec un face à face avec David Warner).

Mais de cette équipe créative, le seul qui est revenu, c’est Stewart.
Bien sûr, Piller ne peut revenir car, hélas, il est décédé.
Mais le Star Trek Bermanien a vu éclore des talents qui depuis, on roulé leur bosse et ont eu de belle carrière.
Qu’un acteur s’approprie son personnage sans que les auteurs n’en soient, cela est rarement une réussite.
Pour la première fois, une série Star Trek porte le nom d’un personnage. Cela montre l’importance qu’à l’acteur qui l’incarne dans ce projet. Et cela montre, en négatif, combien les nouveaux scénaristes ne pourront pas imposer des choses que Stewart ne voudra pas (contrairement à avant).
Pour le moment, cette série veut montrer le dernier rugissement du vieux lion.
Cela pose des questions pour savoir qui de Picard ou de Stewart, du personnage tel que connu ou de l’acteur, est à l’origine de ce genre d’histoire.
Nous voici donc devant une histoire classique et une mystery box.
A voir si les nouveaux scénaristes (dirigés par Michael Chabln) et producteur (Kurtzman) sauront être à la hauteur de l’enjeu.
Car Star Trek TNG fut une série marquante, et Picard un personnage qui le fut tout autant.
La barre est très haute et ne saurait se satisfaire d’une simple série sympathique. Et surtout une série misant plus sur l’argent mis dans la mise en scène que dans l’intelligence des thèmes et de leur traitement, ne pourrait être qu’un échec.