Critique : Passe-passe
Dire que Passe-passe est un film agréable ne serait pas démérité tant le duo Edouard Baer/Natalie Baye fait plaisir à voir dans cette période de morosité
Une sortie d'autoroute manquée et voilà Darry Marzouki, prestidigitateur au chômage, croisant la route d'Irène Montier Duval, une belle bourgeoise, le sac Hermès rempli de billets de banque. Par amour, elle a servi d'intermédiaire dans une vente d'armes entre un ministre français et la Corée. L'affaire s'est ébruitée. Le ministre veut lui faire porter le chapeau. En fuite, elle propose à Darry de le payer pour qu'il la conduise à Genève dans sa belle BMW. Le hic, c'est que la BMW n'est pas à Darry. Il l'a volée sur un coup de tête à son beau-frère, petite frappe un tantinet irritable, qui promet de l'étriper s'il ne la rend pas. Ne pouvant accepter la proposition d'Irène, Darry s'invente une identité d'altermondialiste se rendant à Locarno pour un sommet. Irène, qui rêve de changer d'air, se prend au jeu.
Dire que Passe-passe est un film agréable ne serait pas démérité tant le duo Edouard Baer/Natalie Baye fait plaisir à voir dans cette période de morosité
Elle était la seule femme à avoir remporté le César de la meilleure réalisation. Elle laisse derrière elle une sacrée filmographie.