Après Assassin's Creed, Justin Kurzel va revenir à la SF avec un anti-Inception

Morning, film de science-fiction réalisé par Justin Kurzel (Nitram, Assassin's Creed, Macbeth), a dévoilé son casting.

Morning, du peu qu'on en sait, sera l'histoire d'un monde futuriste dans lequel les gens prennent une pilule les privant de sommeil. Avec un soleil artificiel, les journées sont constantes et on ne dort plus. Sans trop savoir quelles en seront les conséquences pour la société, une jeune génération va se soulever pour récupérer son sommeil et ses rêves. Une antithèse au monde d'Inception, quelque part.

Cette histoire assez intéressante sur le papier (à quoi ressemblerait la dynamique quotidienne du monde sans nuit ni sommeil ?) sera portée par la réalisation de Justin Kurzel, comme l'a révélé Deadline. Le metteur en scène a jonglé de l'horrible adaptation d'Assassin's Creed (pauvre bougre) au récompensé Nitram lors du dernier Festival de Cannes 2021, après avoir impressionné avec son Macbeth (passé par Cannes aussi en 2015) ou Le Gang Kelly (sorti directement en DVD par chez nous, en 2020). Mais qui seront les stars de son nouveau récit ? Morning e levé le voile sur son casting.

Le soleil dans la SF de Kurzel

Selon Deadline, Laura Dern, Benedict Cumberbatch et Noah Jupe (Sans un Bruit) seront de la partie. Noah Jupe étant le jeune de la bande (né en 2005), il y a de fortes chances qu'il appartienne à la génération rebelle souhaitant savoir à quoi ressemble un petit somme. Il pourrait donc être le protagoniste du film.

Néanmoins, le peu de description du film se concentre sur les deux autres acteurs. La juge Cathy (Laura Dern), qui a aidé à bâtir à son échelle ce monde sans sommeil, va voir sa vie s'écrouler à la mort de son mari Frank (Benedict Cumberbatch). Tandis que ses souvenirs la hantent, son fils Danny (Noah Jupe) découvre un monde criminel aspirant à recouvrer la capacité de rêver.

Lui aussi aurait besoin de rêver

Le producteur Adam Ackland a décrit le film comme une "joyeuse, osée et introspective manière d'aborder à quel point un monde pas si différent du nôtre, fondé sur la productivité par-dessus tout, a détruit notre capacité de s'attacher, de s'endeuiller et d'aimer". Entre science-fiction, possible thriller politique et drame familial, on devrait être servis en émotion et aussi en esthétique lumineuse grâce à la présence d'Adam Arkapaw à la photo.

Sans date de production ni de sortie, on ne sait pas encore quand tout ce beau monde finira sur nos écrans, même si on peut tabler aux alentours de 2023, si ce n'est 2024. On ne sait pas non plus si le film est destiné aux salles obscures ou à une plateforme de streaming.