Mystère à Venise : l'arrière-petit-fils d'Agatha Christie revient sur le côté horrifique du film

Mystère à Venise, la nouvelle aventure de l'Hercule Poirot de Kenneth Branagh, joue avec les codes de l'horreur. L'un des producteurs exécutifs, James Pritchard, en dit un peu plus.

Le cinéma a toujours aimé les détectives, et ce n'est certainement pas Agatha Christie qui pourra dire le contraire. Incarné par une pléthore de comédiens pour le grand écran et la télévision, son petit moustachu a eu l'occasion de résoudre bon nombre d'enquêtes pour les caméras. Il faut dire que l'oeuvre littéraire dont Poirot est le protagoniste ne manque pas de ressources, puisqu'il apparaît dans quelque trente-trois romans et cinquante et une nouvelles de 1920 à 1975.

Après Le Crime de l'Orient Express et l'indigent Mort sur le Nil, Kenneth Branagh et le scénariste Michael Green ont décidé de transposer cette fois-ci le plus méconnu Fête du potiron, initialement paru en 1969. Pour cette troisième aventure, le détective se lance dans une enquête qui devrait plutôt jouer avec les codes de l'horreur que de l'intrigue policière.

Quand tu oublies d'éclairer ton plateau de tournage

Mystère à Amityville

À noter qu'en dépit de ses deux premiers crimes contre Agatha Christie, Kenneth Branagh semble avoir récolté une salve de premiers avis positifs pour son Mystère à Venise. Les spectateurs qui ont eu l'occasion de découvrir le fim en exclusivité en ont justement souligné la dimension horrifique, et si pour le moment, on demande à voir, l'un des producteurs exécutifs (et accessoirement, arrière-petit-fils d'Agatha Christie) est revenu sur la question pour ScreenRant :

"Au début, je n'ai pas bien saisi pourquoi Branagh et Green voulaient adapter La Fête du Potiron. Je ne comprenais pas ce qu'ils comptaient en faire [...]. Je pense que ce qui a principalement motivé Kenneth, c'est de pouvoir jouer avec les genres. Il voulait ajouter des éléments horrifiques et je pense qu'il s'est dit que La Fête du Poitiron serait une bonne base pour ça. Il voulait prendre des libertés par rapport au roman original et à l'intrigue, et j'estime que c'est pour le mieux."

Quand tu n'as toujours pas trouvé comment éclairer ton plateau de tournage

"Kenneth Branagh a créé une atmosphère et une tonalité extraordinaire, qui ajoute beaucoup au genre policier plus traditionnel [...]. il a délibérément cherché à faire peur aux autres acteurs. Il ne leur disait rien de ce qui allait se produire. Alors, il y a des moments où les sentiments de choc et de peur sont authentiques, et je trouve que ça se ressent bien à travers l'écran. C'est une expérience très Agatha Christienne."

Pour rappel, c'est la toute première fois que cet écrit de l'auteure britannique se voit porter au grand écran de quelque façon que ce soit. Pour ceux qui n'auraient donc pas été trop traumatisés par Mort sur le Nil en 2022, Mystère à Venise investira les salles obscures à compter du 13 septembre.