Kate Winslet : les 10 meilleurs films à revoir (y'a pas que Titanic dans la vie)

La Rédaction | 16 mars 2024
La Rédaction | 16 mars 2024

Titanic, The Reader, Eternal Sunshine, Les Noces rebelles... Quels sont les 10 meilleurs films avec Kate Winslet ?

Que ce soit grâce à Peter Jackson, James Cameron, Jane Campion, Ang Lee, Sam Mendes, Kenneth Branagh, Michel Gondry, Nancy Meyers ou Steven Soderbergh, tout le monde a certainement quelques puissants souvenirs de cinéma avec Kate Winslet.

Repérée dès les années 90 et propulsée sur le devant de la scène avec le phénomène Titanic à seulement 22 ans, Kate Winslet a construit une belle filmographie, qui a fait d'elle l'une des actrices les plus importantes de sa génération.

Retour sur ses 10 meilleurs films-rôles, par ordre chronologique.

 

Triple 9 : Photo Kate WinsletChaque personne qui ne trouvera pas son film fétiche

 

1. créatures célestes

  • Sortie : 1996
  • Durée : 1h40

 

Créatures célestes : photoMon précieux

 

A l'époque, Kate Winslet a 17 ans et quasi rien sur son CV hormis quelques apparitions à la télévision. Elle est pourtant repérée au milieu de 175 autres jeunes actrices par Peter Jackson, qui lui offrira ainsi son premier rôle au cinéma. Le réalisateur de Bad Taste, Les Feebles et Braindead a immédiatement vu quelque chose en elle. Et il fallait effectivement une énergie extraordinaire pour incarner Juliet Hulme dans cette adaptation d'un fait divers sordide, qui a secoué la Nouvelle-Zélande en 1954 quand deux adolescentes ont tué la mère de l'une d'elles.

Face à une Melanie Lynskey géniale, Kate Winslet est une tornade. C'est le rôle, puisque Juliet débarque dans la vie de Pauline pour la chambouler. Mais c'est aussi du talent à l'état pur puisque l'actrice joue sans filet de sécurité les élans de cette adolescente. Avec sa co-scénariste et productrice Fran Walsh, Peter Jackson a choisi de transformer cette histoire d'amitié mortifère en conte tordu, peuplé de gnomes et d'Orson Welles. Créatures célestes devient alors une sorte de fête mi-joyeuse mi-morbide, où tout le magnifique mauvais goût du réalisateur se manifeste.

En 2015, Kate Winslet citait d'ailleurs Créatures célestes parmi ses rôles préférés, chez MovieZine : "J'ai eu vraiment beaucoup de chance, pas juste parce que j'ai été castée dans ce superbe rôle pour mon premier film, mais aussi parce que mon premier film s'est révélé être un très bon film. J'ai eu de la chance, mon premier rôle à 17 ans, et paf on m'a remarquée".

 

2. Raison et Sentiments

  • Sortie : 1995
  • Durée : 2h25

 

Raison et Sentiments : photo, Emma Thompson, Kate WinsletDeux des plus grandes actrices du cinéma britannique

 

Il s’agit sans nul doute de l’une des plus belles adaptations (peut-être même la meilleure) de Jane Austen sur grand écran. Réalisé par Ang Lee (Le Secret de Brokeback Mountain, L’Odyssée de Pi), ce Raison et Sentiments est un véritable étalage de talents britanniques. Porté par l’immense Emma Thompson (également scénariste sur ce film), aux côtés de laquelle Alan Rickman et Hugh Grant – pour ne citer qu’eux – brillent de mille feux, le film est un bijou d’émotion et de dialogues mordants. Au milieu de tout ça, la jeune Kate Winslet tout juste âgée de 19 ans incarne la passionnée et romantique Marianne Dashwood, qui rêve au prince charmant-poète maudit.

Au départ, Lee n’envisageait pas de confier le rôle de Marianne à Winslet, n’ayant pas été convaincu par ses précédentes (et surtout peu nombreuses) performances à l’écran. C’est pourquoi l’actrice fut auditionnée pour un rôle plus secondaire. N’étant pas au courant de ce changement, elle passa tout de même le casting sur le texte de Marianne. Résultat ? Winslet fut engagée d’office, sur la foi d’une seule lecture. Une histoire guère étonnante au regard de son interprétation : la jeune actrice tient tête sans aucun mal à des acteurs bien plus confirmés qu’elle tout au long du film, et sans jamais souffrir de la comparaison.

Bonus : lors de la séquence où le Colonel Brandon tombe amoureux de Marianne qui joue du piano, Winslet pousse elle-même la chansonnette sur le magnifique air de Weep You No More, Sad Fountains. Un moment plein de grâce, à l’image de cette (seulement) troisième apparition au cinéma.

3. Titanic 

  • Sortie : 1998
  • Durée : 3h14

 

Titanic : photo, Kate Winslet"Je suis le roi la reine du monde"

 

C'est l'immanquable de cette sélection : Titanic, le monument de James Cameron qui a offert à Kate Winslet une renommée internationale. Pourtant, l'actrice n'a pas vu cette célébrité nouvelle comme un cadeau, mais plus comme un fardeau, ce qui l'a tenue éloignée des grosses productions pendant un temps. Il faut dire qu'en plus des paparazzi qui lui collaient aux basques, la jeune actrice de 21 ans est ressortie éreintée et presque traumatisée de ce projet pharaonique. 

C'est pourtant elle qui, à force de persuasion et de culot, a réussi à convaincre le réalisateur qu'elle était née pour incarner sa Rose. Et si aujourd'hui il est difficile, sinon impossible, d'imaginer un autre visage que le sien pour l'aristocrate anglaise, le rôle a d'abord été proposé à plusieurs actrices qui l'ont décliné, notamment Gwyneth Paltrow. Mais bien plus qu'un visage angélique, James Cameron avait surtout besoin de la ténacité et du caractère fort de Kate Winslet, qui a vécu un cauchemar autant qu'une belle histoire.

Durant le tournage (qui a duré plus de cinq mois), elle a – entre autres – frôlé la noyade, souffert d'hypothermie, été blessée au coude, au genou ou encore au bras. Elle ne dormait plus que quelques heures dans la journée, une grosse partie du tournage ayant été fait de nuit, à l'instar du naufrage. Tout ça en supportant le comportement parfois erratique de Cameron et ses exigences démentielles. Elle n'a donc pas volé sa deuxième nomination aux Oscars, cette fois pour le prix de la meilleure actrice dans un rôle principal,  finalement remporté par Helen Hunt pour Pour le pire et pour le meilleur. Mais ce n'était que partie remise.

 

4. Holy Smoke

  • Sortie : 1999
  • Durée : 1h55

 

Holy Smoke : photo, Kate WinsletLa désolation de smoke

 

Après Titanic, Kate Winslet a évidemment croulé sous les offres. "Je pouvais choisir. C'est le luxe que Titanic m'avait offert. Il y avait une pression folle pour que je fasse quelque chose de gros, mais je me suis défilé. Il le fallait. Sinon, j'aurais été épuisée à 25 ans", racontait-elle à The Guardian en 2004. Elle a donc refusé des films comme Shakespeare in Love pour partir loin de Hollywood, et raconter sa fuite à travers celle de ses personnages dans Marrakech Express et surtout Holy Smoke.

Dans le film réalisé par Jane Campion, et co-écrit avec sa sœur Anna Campion, Kate Winslet joue Ruth, une jeune femme ramenée de force en Australie par sa famille, qui pense qu'elle a perdu la tête suite à sa rencontre avec un gourou en Inde. Elle est donc placée sous la surveillance d'un homme (incarné par Harvey Keitel) censé la déprogrammer, et lui rendre sa liberté.

Holy Smoke est justement l'histoire d'une bataille pour la liberté et le pouvoir, avec toutes les ambiguïtés du cinéma de Jane Campion. Ruth n'est ni victime ni bourreau, ni gentille ni cruelle. Elle est tout ça à la fois, comme son mentor autoproclamé. Pour la première fois, Kate Winslet jouait consciemment un personnage peu aimable selon ses propres dires, et expliquait que Jane Campion l'avait libérée de cette fausse contrainte. La rencontre entre les deux est particulièrement déstabilisante et fascinante, et il n'y a qu'à revoir l'actrice passer des larmes à un formidable "FUCK YOU !!", lancé à Harvey Keitel au milieu du désert, pour s'en rendre compte.

 

5. Eternal Sunshine of the Spotless Mind

  • Sortie : 2004
  • Durée : 1h48

 

Eternal Sunshine of the Spotless Mind : Photo Kate WinsletLe bleu est une couleur chaude

 

Sa chevelure tantôt bleue, tantôt orange et tantôt rose continue aujourd’hui de hanter l’imaginaire de tout cinéphile qui se respecte. Clementine est sans nul doute l’un des rôles les plus iconiques de Kate Winslet post-Titanic, et une preuve de son désir de varier les styles (et pas seulement capillaires). A cette époque, l’actrice cherchait notamment des rôles pour se départir de son image de jeune première en costume d’époque, et prouver qu’elle pouvait tout autant jouer dans des films au scénario contemporain.

Eternal Sunshine of the Spotless Mind saura combler ses attentes, car comme elle le dira elle-même : ce film de Michel Gondry – sans doute le plus connu et le plus aimé de la filmographie du réalisateur – a l’avantage du contre-emploi. Alors que Jim Carrey incarne Joel, le personnage rationnel et mélancolique, Winslet endosse le rôle d’une jeune femme fantasque et haute en couleurs. Mi-chimère onirique, mi-ancienne amante, Clementine est le souvenir que Joel veut effacer, puis auquel il veut à tout prix s’accrocher afin de donner un sens à sa vie (rien que ça). Et force est de constater que le duo improbable fonctionne à merveille.

Nommée aux Oscars (sa quatrième nomination en moins de dix ans), aux BAFTAs et aux Golden Globes pour ce rôle, Kate Winslet est dès lors devenue la nouvelle égérie intello des productions indépendantes qui savent toucher là où il faut.

 

6. Little Children

  • Sortie : 2006
  • Durée : 2h20

 

Little Children : photoJ'ai touché le fond de la piscine, dans le petit pull marine

 

Little Children a beau avoir été nommé aux Oscars (notamment Kate Winslet comme meilleure actrice), il est passé inaperçu en 2006. Le réalisateur Todd Field (In the berdoomTÁR) expliquait que le studio l'avait quasiment abandonné au moment de sa sortie, qui est en plus tombée juste avant le carton d'un autre film avec l'actrice : la comédie romantique The Holiday.

Autre explication : Little Children n'est pas un film aimable. C'est même une histoire étonnamment cruelle et amère, qui sonde jusqu'au bout de la nuit la lâcheté de ses personnages. Dans cette presque suite spirituelle aux Noces rebelles (imaginez si April s'était résignée), qui sortira juste après, Kate Winslet incarne Sarah. Sarah est mariée, maman, et surtout malheureuse, jusqu'à ce qu'elle décide presque sur un coup de tête de coucher avec un voisin.

Sous ses airs de Desperate Housewives, Little Children est un grand film sur les petites peurs existentielles. En faisant de ses protagonistes de grands enfants turbulents, en racontant les rapports de force et de violence dans cette prison idyllique, et mettant au milieu un personnage de pédophile (Jackie Earle Haley, fantastique), Todd Field et Tom Perrotta ont créé une passionnante étude de la détresse domestique. Le détachement de la voix du narrateur Will Lyman lui donne des allures de conte désespéré, et Kate Winslet en est certainement la reine desenchantée.

7. Les Noces rebelles

  • Sortie : 2009
  • Durée : 2h05

 

Les Noces rebelles : photo, Kate WinsletMeilleure pub contre le mariage

 

Si vous voyez un lien évident entre Little Children et Les Noces rebelles, c'est normal. Avant d'adapter le roman de Tom Perrotta, Todd Field s'intéressait à celui de Richard Yates, qui raconte lui aussi une histoire d'american dream tournant au cauchemar. Le projet est finalement arrivé entre les mains de Sam Mendes (American Beauty), grâce à... Kate Winslet, sa femme de l'époque, qui voulait absolument jouer le rôle d'April Wheeler. C'est également elle qui a convaincu Leonardo DiCaprio de les rejoindre.

De là à dire que Kate Winslet est plus qu'une actrice dans Les Noces rebelles, il n'y a qu'un pas, qu'on peut franchir facilement en traçant un lien entre ses rôles de prédilection des femmes malaimables et amères, mais qui ont encore la force de se relever. Dans tous les cas, c'est l'un de ses plus beaux rôles, et l'un des meilleurs films de toute sa carrière grâce au scénario de Justin Haythe et la mise en scène de Sam Mendes.

De la première dispute terrible sur le bord de la route à cet instant de souffrance et solitude absolu devant la fenêtre à la fin, Kate Winslet a un rôle en or. Elle brille aussi bien dans les cris, les chuchotements et les silences, et dirige tout le film. Exemple parfait : la scène du bar où elle confie toutes ses frustations et son amertume à son voisin ("Je peux pas partir. Je peux pas rester. Je sers à rien, à personne."), avant de se lancer dans une danse où la superbe musique de Thomas Newman remplace peu à peu la mélodie joyeuse de la fête. Kate Winslet a une force qui n'a plus besoin des mots, et Les Noces rebelles était le rôle parfait pour elle.

 

8. The Reader 

  • Sortie : 2008
  • Durée : 2h03

 

The Reader : photoUn froncement de sourcils et un détournement de mineur qui valaient bien Oscar

 

Après 5 nominations aux Oscars (dont trois pour des rôles principaux), Kate Winslet a finalement décroché la statuette de la meilleure actrice pour The Reader, réalisé par Stephen Daldry. Elle y incarne Hanna Schmitz, une ancienne gardienne d'Auschwitz qui s'avère aussi analphabète. C'est aussi et surtout un personnage intolérable, qui nous tient à distance, tout comme elle reste distante avec son (trop) jeune amant de 15 ans.  Ce rôle caléidoscopique a été particulièrement difficile à appréhender pour l'actrice comme elle l'a raconté au Huffington Post

« [Avec Hannah, je jouais vraiment un personnage. Je me souviens [...] m'être dit : "Merde, il n'y a rien à quoi je peux m'identifier. Je ne peux rien mettre de moi ou de ma propre expérience dans ce personnage, rien du tout". »

Effectivement, Hanna est une femme solitaire et insondable, dont les pensées et les émotions restent insaisissables, même quand elles les exprime frontalement. Elle est un paradoxe ambulant, avec son visage fermé, son ton autoritaire, son comportement impulsif qui laissent parfois place à des bribes de tendresse, à des gestes attentifs, quasi maternels.

Cette contradiction permanente est entretenue par le scénario, qui refuse de pardonner Hanna, de substituer l'amour à l'emprise, de justifier ses actes ou de déguiser sa culpabilité en vulnérabilité. Kate Winslet quant à elle jongle admirablement entre ses différentes facettes, et porte avec intensité cette fierté qui entrave son personnage. C'est tout particulièrement le cas pendant son procès, durant lequel sa carapace se brise et sa honte l'envahit, mais jamais par empathie pour ses victimes innocentes. 

 

9. carnage

  • Sortie : 2011
  • Durée : 1h20

 

Kate Winslet : CarnageTop 10 des meilleures scènes de vomi

 

Oui, Kate Winslet regrette d'avoir tourné avec Roman Polanski et Woody Allen (Wonder Wheel, sorti en 2017). Mais Carnage est aussi, surtout, une adaptation de l'excellente pièce de théâtre Le Dieu du carnage de Yasmina Reza. Et cette comédie qui torpille l'hypocrisie d'une certaine bourgeoisie bien élevée, qui n'aime rien autant que donner des leçons aux autres avant de se regarder dans un miroir, est un boulevard pour le quatuor d'acteurs.

Au bout de trente minutes, Kate Winslet plante la hache de guerre en vomissant sur la table basse de Jodie Foster ("Mon Kokoschka !"), et ce n'est que le début. Dans cette farce où tout le monde finit par vider son sac et laver son linge sale en public, les mots et les insultes fusent, tandis que le le vernis de ces deux petits couples faussement parfaits craque. Et c'est d'autant plus ridicule que ce remue-ménage ne mène nulle part, si ce n'est à une escalade de la violence qui remet en perspective celle des enfants, à l'origine de cette rencontre.

Comme Jodie Foster, qui est absolument géniale ("Ne me parlez pas de l'Afrique. Je sais tout de la souffrance en Afrique"), Kate Winslet est hilarante. Et puisque tout le monde ici est parfaitement détestable, elle peut s'en donner à coeur joie pour aller dans les pires (et donc, les meilleurs) excès de la comédie.

 

10. STEVE JOBS

  • Sortie : 2016
  • Durée : 2h02

 

Steve Jobs : Photo Kate WinsletEncore aux Oscars, allez

 

Incarner les scénarios d’Aaron Sorkin n’est jamais chose aisée. Il faut savoir rendre justice à l’intelligence de ses dialogues, tout en assurant leur débit de mitraillette. Si The Social Network permettait déjà de repérer des acteurs de talent, Steve Jobs est sans doute encore plus révélateur. Non seulement le scénario se construit sur trois événements distincts (et distants) dans la vie du fondateur d’Apple, mais le film ne cesse de capter les résonances entre ces trois périodes, avec en prime le temps qui passe.

Forcément, beaucoup ont retenu la performance énergique et anxiogène de Michael Fassbender, mais Kate Winslet est sans doute l’une des actrices qui tire le mieux son épingle du jeu. Dans la peau de Joanna Hoffman, l’assistante de Jobs, elle reflète à merveille la partie d’échecs permanente qu’est le film. Passant de l’amie et complice bienveillante à la collègue intraitable en une fraction de seconde, elle manipule avec beaucoup de réussite la distance floue que son personnage essaie d'imposer aux gens qui l’entourent.

Petit à petit, la carapace se brise, et derrière les lunettes rétro, le visage plus fragile de la comédienne se dessine, tandis que l’humanité du long-métrage point derrière les écrans, les 0 et les 1.

 

BONUS : les séries

Au-delà de son apparition géniale dans un épisode d'Extras, Kate Winslet a trouvé quelques uns de ses plus beaux rôles dans des séries.

En 2011, elle a incarné Mildred Pierce dans une mini-série réalisée par Todd Haynes, sur HBO, face à Guy Pearce et Evan Rachel Wood. Elle marchait dans les pas de Joan Crawford, oscarisée pour ce rôle dans le film adapté du roman de James M. Cain. Et c'était une évidence vu la nature de ce personnage.

Mildred Pierce est une femme divorcée et une mère contrariée dans l'Amérique de la Grande Dépression, qui bataille contre le monde et particulièrement sa fille au fil des années. Evidemment, Kate Winslet est parfaite.

 

Mildred Pierce : photo, Kate WinsletOn ne reparle plus assez de Mildred Pierce

 

HBO lui a porté une nouvelle fois chance en 2021 avec Easttown (Mare of Eastown), une mini-série de Brad Ingelsby. Sur le papier, la promesse était pourtant très simple : une détective enquête sur le meurtre d'une adolescente dans une petite ville, et met à jour les secrets de cette petite communauté en apparence si paisible. C'était sans compter sur la qualité d'écriture de Brad Ingelsby, et la mise en scène de Craig Zobel.

 

Mare of Easttown : photo, Kate WinsletOn a beaucoup parlé d'Easttown et c'était mérité

 

En 7 épisodes rondement menés, Easttown révèle peu à peu son jeu, qui va évidemment plus loin que la simple enquête. Le thriller devient tragédie, et l'effet de plusieurs scènes choc (la mort d'un certain personnage, la révélation autour d'un autre) résonne jusqu'au bout du récit. Dans la peau de cette flic divorcée, déterminée et renfrognée, Kate Winslet est évidemment à sa place.

Prochaine série : The Regime, où elle joue tout simplement la chancelier d'un régime autoritaire.

Tout savoir sur Kate Winslet

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commentaires
Prometheus
18/03/2024 à 18:50

Little Children, un film qui m'a mis une claque au premier visionnage et que j'ai plaisir à regarder 1 fois par an en moyenne.

Pierre l'a peint
18/03/2024 à 08:41

Etonné de ne pas trouver "Jude"

Morcar
18/03/2024 à 08:18

@Geoffrey, mon commentaire n'était en rien une critique vis à vis de votre top, puisque c'est votre top. Je me suis juste permis de citer un film que personnellement j'aurais mis dans le mien. Si jamais des lecteurs du cite ne le connaitraient pas, je leur conseille vivement de le regarder ;)

Andarioch1
17/03/2024 à 13:09

J'ai trouvé aussi sa prestation dans "Contagion" particulièrement touchante.

redrum
17/03/2024 à 12:31

Tres TRES grande actrice , elle m'a encore fait chialer il y a peu sur mare of eastown ou elle est juste incroyable du debut a la fin cette serie est excellente au passage .

Geoffrey Crété - Rédaction
17/03/2024 à 00:05

@Morcar

C'est exactement pour ça qu'on a mis cette légende sur la 1ère photo de l'article ;)
Pour nous, La Vie de David Gale n'est pas du tout dans le top 10, mais comme d'hab, y'a autant d'avis que de personnes, et tant mieux !

Morcar
16/03/2024 à 23:21

Je suis allé jusqu'au bout en espérant trouver "La vie de David Gale", mais même pas. Personnellement je l'y aurais mis. Il fait partie des premiers films auxquels je pense quand on me dit "Kate Winslet", avec Eternal Sunshine of the Spotless mind et évidemment Titanic.