Après Conjuring, James Wan va produire le remake d'Arachnophobie

Que voilà un bon petit film d'horreur complètement tombé dans l'oubli aujourd'hui. Arachnophobie va revenir nous chatouiller les orteils et on peut remercier James Wan pour cette bonne nouvelle.

Dans les grandes peurs irrationnelles de l'humanité moderne, il y a beaucoup de choses, mais rien ne semble aussi puissant et évocateur que la peur des araignées. Une terreur quasi archaïque qui touche une bonne partie de la population et dont on se demande bien pourquoi elle n'est pas davantage exploitée par Hollywood en ce moment.

Warlock contre araignée. Spoiler : c'est l'araignée qui gagne

Alors oui, les années 50 et 60 ont été l'occasion pour les bébètes de terroriser la bourgeoise, mais elles étaient plus communistes qu'autre chose. Et puis, le genre s'est raréfié jusqu'à presque totalement disparaitre. En fait, le dernier film sympa qui nous revienne en tête, c'est Arac Attack et ça date quand même de 2002. Mais au début des années 90, il y avait eu un petit film qui a traumatisé une partie des spectateurs et qui est totalement oublié aujourd'hui : Arachnophobie de Frank Marshall.

Un petit ménage de printemps s'impose

Un film sympa mais qui n'arrivait pas à se décider entre la vraie histoire de trouille et la franche pantalonnade grand public. Un film où une terrible araignée d'Afrique du Sud arrivait dans un quartier tranquille des Etats-Unis, se reproduisait et y semait la terreur, jusqu'à ce que Jeff Daniels et John Goodman s'occupent de son cas, Julian Sands ayant eu un peu moins de chance.

Si on vous en parle, vous vous doutez que ce n'est pas pour rien. Et vous aurez totalement raison puisque nous venons d'apprendre via le site Deadline que James Wan a confirmé qu'il s'occupait bien d'en produire le remake pour le compte d'Amblin Entertainment, déjà producteur de l'original. Pour le moment, aucun script n'a encore été rédigé, aucun réalisateur n'a été choisi et aucune date de sortie ou de tournage n'a été calée. Mais avec James Wan aux commandes, on peut s'attendre à ce que le film se décide enfin entre nous faire rire ou nous faire flipper. Et, quelque part, on a hâte.

Qui c'est qu'on appelle ? John Goodman !