Suicide Squad : les 5 moments les plus WTF du jeu qui ridiculise la Justice League (surtout Flash)

Lucas Jacqui | 10 février 2024
Lucas Jacqui | 10 février 2024

Qu'on aime ou pas Suicide Squad : Kill the Justice League, il faut reconnaître que le jeu de Rocksteady offre d'hilarants moments WTF avec les super-héros de DC.

Les adaptations de l'univers la Justice League traînent pas mal de la patte en ce moment. Aquaman 2 fait mieux que les derniers films DC, mais reste un échec aux yeux de Warner. Du côté des jeux vidéo, Suicide Squad : Kill the Justice League a déçu la majorité des joueurs en étant gentiment passable. Et c'est d'autant plus dommage que le titre de Rocksteady se veut la combinaison de l'esprit du très bon Gardiens de la Galaxie dans le monde de la géniale saga Batman Arkham.

La promesse est belle et si Suicide Squad : Kill the Justice League ne comble pas toutes les attentes, on ne peut pas nier que le jeu a un sacré sens de l'humour. En effet, la bande de vilains a tendance à flirter méchamment avec le grotesque, au risque de faire grincer des dents les fans de Superman, Batman et Wonder Woman. On a donc décidé de vous faire une liste des cinq moments les plus délirants de Suicide Squad.

ATTENTION SPOILERS !

 

Suicide Squad : Kill the Justice League : photoDifficile de reprocher au jeu son soin porté aux visages

 

5. king shark en green lantern

 

Suicide Squad : Kill the Justice League : photoSharkn-anneau

 

Dans l'univers DC, l'anneau des Green Lantern est un artefact d'une extrême puissance dont la possession n'est pas donnée au premier abruti venu. On peut comparer le bijou vert à l'Anneau Unique ou au marteau de Thor, il faut en être digne pour le porter. Surtout, le possesseur de l'anneau doit avoir une volonté suffisante pour contrôler le pouvoir sans limites des Green Lantern. Alors, quand King Shark tranche le doigt de John Stewart pour lui prendre l'anneau et l'enfiler sur son bout de griffe, il y a de quoi hausser les sourcils.

Mais le mieux reste à venir puisqu'ensuite Sharky invoque un requin titanesque pour l'envoyer percuter le vaisseau de Brainiac. À ce moment-là, la cohérence avec le lore de DC a déjà fait ses valises depuis un moment. Il ne nous reste qu'à apprécier ce moment délicieusement série B de Suicide Squad.

 

4. la mort humiliante de flash

 

Suicide Squad : Kill the Justice League : photoLa suite, il ne l'aura pas vu venir

 

Dernièrement, Flash et humiliation sont deux mots difficilement dissociables. Après le film nanar avec Ezra Miller, Suicide Squad continue cette étrange mode qui se plaît à ridiculiser le sprinter de la Justice League. Dès ses premières apparitions dans le jeu, Flash se fait tabasser par ses ex-collègues. Après ça, Boomerang lui coupe un doigt (c'est un running gag amusant du titre) par erreur alors que le Bolide Rouge agonise.

Mais on retient principalement sa mort émouvante alors que sur son cadavre encore chaud se déverse l'urine dorée de Boomerang, tandis que le reste de la Suicide Squad commente la grosse aubergine du vilain australien. L'avenir de Flash au cinéma et en jeux vidéo ne pourra jamais être pire que ça.

 

3. king shark et wonder woman

 

Suicide Squad : Kill the Justice League : photoVivement le jeu Wonder Woman de Monolith

 

Wonder Woman est la bonne surprise de Suicide Squad : Kill the Justice League. La déesse bénéficie d'une écriture faisant honneur à la guerrière pleine de bonté et d'espoir qu'elle est dans les comics. Néanmoins, même l'Amazone n'est pas épargnée par la débilité de la Suicide Squad. Après son combat épique contre Superman, Wonder Woman meurt en lançant une dernière parole à Harley Quinn et sa bande, ces derniers étant émus (pour de vrai) de voir une pareille héroïne disparaître en fumée.

Cependant, ce n'est vraiment pas de bol que le vent est amené les cendres aux narines de King Shark qui peine à retenir un éternuement – peut-être un clin d'œil à The Big Lebowski, dans ce cas c'est du génie.

 

2. la mort express de superman

 

Suicide Squad : Kill the Justice League : photoJohn Cena en Superman

 

Suicide Squad s'inscrit dans le "Arkhamverse" et joue le rôle de suite à Batman Arkham Knight. Ceci explique la place très importante qu'occupe le Chevalier Noir dans le récit du jeu. Néanmoins, Superman reste le super-héros le plus connu des comics, la logique voudrait qu'il ait une attention particulière. Surtout que ça fait des années que l'on n’a pas eu d'adaptations vidéoludiques de l'enfant de Krypton lui faisant honneur (Injustice ne compte pas).

Pourtant, le Man of Steel a certes droit à un combat d'anthologie, mais la mise en scène de sa mort est plus expédiée que le vidage de vessie de Boomerang. Plus gênant encore, Kal-El paraît mourir comme une biche percutée par une voiture de fêtards rentrant de beuverie. Car pendant que le corps sans vie de l'Homme le plus puissant de la Terre gît sur le sol, la Suicide Squad est en train de danser et faire un check de groupe.

 

1. toute la suicide squad survit

 

Suicide Squad : Kill the Justice League : photoImage non contractuelle

 

Bonne surprise pour la Suicide Squad, ils s'en sortent tous. Mauvaise surprise pour nous, ils s'en sortent tous. Car si l'on massacre bien la Justice League, l'escouade que l'on incarne ne meurt pas vraiment en essayant – on apprend que d'autres groupes de vilains ont péri avant Deadshot et ses potes. De fait, on peut regretter qu'avec une équipe dont le destin est de réussir l'objectif peu importe les pertes, le titre de Rocksteady ne l'exploite pas plus dans son intrigue ou ses mécaniques.

D'autant que le média se prêtait tout particulièrement à s'amuser avec ce principe. Sans pour autant faire de son jeu un rogue-like, le studio aurait pu proposer une galerie de vilains dont la mort en jeu serait définitive, comme les soldats de la série X-Com. On est donc bien loin des comics Suicide Squad (1987) de John Ostrander et Luke McDonnell qui voyait un membre ou plus de l'équipe décéder à chaque numéro.

Tout savoir sur Suicide Squad : Kill the Justice League

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