Noô tome 1 : embarquez pour le space opéra de Comix Buro à destination de Soror !

La Rédaction | 21 août 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58
La Rédaction | 21 août 2019 - MAJ : 09/03/2021 15:58

L'éditeur Comix Buro dévoile une nouvelle aventure de SF, lorgnant du côté du space opera et de la quête initiatique. Attention, Noô va vous faire voyager, et peut-être y laisserez-vous quelques plumes.

Égaré au cœur de la jungle amazonienne dans laquelle ses parents viennent de perdre la vie, Brice n’est pas exactement en veine. Le jeune garçon échappe à un destin funeste grâce à l’intervention surprise d’un voyageur venu de l’espace, qui l’accueille dans son vaisseau avant de quitter la Terre. À son réveil, Brice découvre que son sauveur n’est autre que Jouve Deméril, chercheur activement recherché par les autorités d’Helios, système situé à quatre années-lumière de la Terre. Les amateurs de grand trip de science-fiction auront reconnu là les prémices du roman éponyme de Stefan Wul, et peuvent d'ores et déjà se rassurer, l'adaptation que voici s'avère des plus respectueuses.

 

photoUne arrivée dépaysante

 

Brice, qui a désormais 14 ans, va devoir découvrir une nouvelle culture d’une grande richesse, alors qu’il fait ses premiers pas sur la planète Soror, anticiper les dangers qui couvent au sein d’une société multiculturelle au bord de l’insurrection, et comprendre pour quelle raison celui qui devient son mentor, Deméril, a décidé de le mêler au destin de la galaxie.

Pensé comme une épopée en 3 tomes, le premier volet de Noô, intitulé Soror, a de fortes chances de taper dans l’œil des amateurs de grandes aventures spatiales. Reposant aussi bien sur l’écriture, classique, mais indubitablement maîtrisée du scénariste et romancier Laurent Genefort que sur le trait vif d’Alexis Sentenac, ce premier vaste chapitre démarre sur les chapeaux de roues

Il faut à peine une poignée de mots et quelques planches aux auteurs pour planter leur décor, ce qui témoigne d’un sens du cadre et de la narration dynamique qui ne se démentira jamais tout le long de Soror.

 

photoUn bestiaire qui plume énormément

 

L’œuvre affiche une énergie fluide et un beau dynamisme dans l’ordonnancement de ses cases, mais aussi un classicisme bienvenu en matière de pur style graphique. Ainsi, on pense souvent aux dessins de Valerian et aux visages imaginés par Jean-Claude Mézières, qui insufflent ici un bel héritage, tout en douceur et en ampleur franco-belge.

S’achevant sur un paquet de questions et un univers dont on est bien loin d’avoir découvert les confins, cette première incursion dans le territoire troublé d’Helios appelle une suite. Et plus vite que ça.

 

photoParution le 21 août 2019

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commentaires
Satan Lateube
22/08/2019 à 09:36

La BD c'est pour les gamins qui ne savent pas lire.

Simon Riaux
21/08/2019 à 18:54

@Opale

Alors si, il y a d'évidentes passerelles, mais c'est un peu compliqué de les évoquer sans spoiler comme un cochon...

Opale
21/08/2019 à 18:53

Intéressant ça! Rien à voir donc avec le Noô de Stefan Wul?