Willem Dafoe revient sur la trilogie Spider-Man culte de Sam Raimi
Presque 20 ans après Spider-Man, et peu de temps avant la sortie de Spider-Man : Far from Home, Willem Dafoe, allias le bouffon vert, est revenu sur la virtuosité de Sam Raimi.
Souvenez-vous, nous sommes en 2002 et Hollywood commence à s’intéresser sérieusement au phénomène des super-héros grâce au X-Men de Bryan Singer, sorti deux ans avant. Mais avant de connaître son succès grâce à la finesse de réalisation de Sam Raimi (821,7 millions de dollars au box-office mondial, 1,15 milliard avec l’inflation), Spider-Man a trainé un long moment dans les bacs, passant de mains en mains pendant presque 20 ans selon ScreenRant.
Entre le départ du réalisateur d'origine Tobe Hooper, un scénario écrit par James Cameron quelques années plus tard, des poursuites judiciaires et un budget qui n'a cessé de diminuer, le pari était de taille pour Sam Raimi.
Mais finalement la machine s'est lancée, Willem Dafoe est casté pour le rôle de Norman Osborn / Le Bouffon vert (après que Nicolas Cage et John Malkovich aient été pressentis) et aujourd’hui l’acteur est très fier d’avoir fait partie de cette trilogie canonique qui a ouvert la voie aux différents univers étendus qu’on connait aujourd’hui.
« Sam Rami a fait quelque chose de miraculeux. Il a réussi à faire d’un gros film à effets spéciaux quelque chose de personnel. C’était le début du jeu pour les films adaptés de comic books, donc il n’y avait aucun modèle.
J’ai adoré Spider-Man, et tout particulièrement interpréter ce double rôle. Tout le monde se souvient du Bouffon Vert et c’était fun, mais la partie la plus intéressante du rôle était probablement celle du père, Norman Osborn. Parce qu’on pouvait jouer des scènes qui passaient de la comédie au drame en une ligne. »
Plus encore qu’un film de super-héros tels qu’Hollywood a l’habitude de nous servir depuis plus de 10 ans, Sam Raimi a véritablement accouché d’une trilogie très personnelle, où il a su allier mise en scène, adaptation et complexité des personnages (on en parle plus en détails dans un dossier disponible ICI).
« Sam Rami m’avait demandé de lire Dr. Jekyll et Mr. Hyde avant de faire cette scène [ndlr : la scène devant le miroir]. Mais c’était fun, et on l’a faite en une prise finalement […] et c’était un magnifique rôle parce que, je devais switcher entre les personnages, et aussi être dans la bonne posture face au miroir pour les caméras, je devais danser avec la caméra en fait ».
Avec ses souvenirs, Willem Dafoe ne fait que rappeler que Marvel semble incapable de répliquer les qualités de la trilogie mythique de Sam Raimi. Mais les sorties de Captain Marvel le 6 mars et Avengers : Endgame le 24 avril, donneront l'occasion d'en reparler.
21/02/2019 à 12:23
C'est sur que la scène du métro dans Spiderman 2 est d'une virtuosité qui enterre n'importe quel Marvel, mais pas que. Trouvez moi une scène d'action de n'importe quel film des 20 dernières années plus dantesque dans son découpage et son rythme ?
J'ai beau m'y connaitre en tournages, je suis bien embêté pour comprendre comment ils ont réaliser un truc aussi génial à cette époque là.
20/02/2019 à 15:53
Il me manque ce temps où la narration et la vision d'un cinéaste pouvaient se frayer une place dans la mécanique d'un studio.
Ça existe encore un petit peu. Mais rayon super-héros, l'usine les a broyé depuis perpète
20/02/2019 à 13:05
Grand acteur et grand film !
20/02/2019 à 11:16
les meilleurs spidermand et les seuls pour moi. Tout ce que fait Marvel depuis 2008 ou 2009 c'est de la merde en boite pour une fanbase pas exigeante.
20/02/2019 à 09:19
Oui Dafoe, Raimi est un génie de chez génie mais t'es un super acteur toi aussi!
20/02/2019 à 07:28
Les 2 mandats du Dark Knight sous la présidence Burton n’etaient pas mal non plus.
19/02/2019 à 21:25
Je préfère le septennat du chevalier noir 2005-2012. C’est lui qui a revolutionne La donne.
19/02/2019 à 19:45
2002-2007, un excellent quinquennat pour le célèbre tisseur de toile, le meilleur?